(m) les monstres

Les Pastore. Éduqués avec la violence d'un père commissaire et la passivité d'une mère au foyer. L'image de la famille parfaite, les quatre bons et beaux enfants. L’aîné, Cesare est le roi, les autres ne sont là que pour essuyer la déception du géniteur.  La réputation de la famille, c'est ce qu'il y a de plus important. Romy est celle qu'on doit toujours protéger car trop naïve. Ils ont toujours su que la petite dernière était la plus susceptible de détruire cette réputation, alors le père s'est concentré sur elle. Toujours à lui demander plus, trop pour ses épaules fragiles et les monstres en ont rajoutés. L'un pensant que c'était de l'amour, l'autre juste l'envie de satisfaire ses besoins de violences. Les monstres, le surnom que Romy a donné à ses frères, c'est affectueux. Ils ont tous des séquelles de cette éducation. Que ce soit la violence facile, des envies sanglantes ou la création d'un monde imaginaire. En avril 2015, Benitio Pastore, le père est décédé avant un repas de famille, une crise cardiaque.  Romy en a profité pour fuir la surveillance de ses frères. Maintenant que le père n'est plus là, ils sont libres de faire tout ce qu'ils n'ont jamais osé. Le début de la fin.

-L'histoire des personnages (en dehors de la famille) est complétement libre.
-Possibilité de changer certaines choses (sauf lien avec Romy).
- scénario de Cesare
 

Le second. Le garçon du milieu, celui qu'on oublie. Le père préfère l’aîné, la mère le petit dernier. Il est celui qui n'est jamais assez. Jamais assez bon. Jamais assez fort. Jamais assez méchant. Jamais assez. Il a toujours souhaité avoir l'approbation du père, mais ce dernier n'avait d'yeux que pour Cesare. C'est pour ça qu'il a choisi d'entrer dans la police, pour lui plaire. Toujours à tout donner , beaucoup trop à cet homme qui ne le méritait pas. Il y a bien une seule chose sur laquelle il n'a jamais cédé, au risque de provoquer la colère du géniteur. Romy. Présent pour la défendre, prendre les coups à sa place quand il pouvait. Soigner ses plaies, lui faire penser à autre chose. A chaque punition il lui offrait un cadeau pour rendre la réalité plus belle. Est arrivé le moment où il a du quitter le domicile familial. Le départ qui l'a forcé à l'abandonner aux mains du père et des autres monstres. Rancunière, Romy lui en a toujours voulu, jouant avec sa jalousie, se rapprochant des autres frères. Depuis peu, ils essayent de reconstruire ce lien, mais la jeune femme a bien grandi. Il risque d'être déçu en voyant ce qu'elle est devenue.

-entre 28 et 33 ans
-Prénom libre
-Travaille dans la police ou pour le gouvernement. Possibilité de faire de lui un flic ripou ou autre.
 

Le troisième. Le dernier pour la route, pour terminer l'image de la famille parfaite. Petit chouchou de la mère. Toujours protégé, choyé, pardonné. L'événement imprévu qui chamboule tout. La fille, Romy. D'aussi loin qu'il puisse se rappeler, il n'a jamais aimé sa petite sœur. La place de dernier, c'était la sienne et bien que son arrivée n'ait rien changé à la vie de famille déjà bien établie, il a toujours ressenti de la haine contre elle. Inexplicable. Complice des coups donnés par le père. Le sourire malsain illuminant le visage du garçon alors que les larmes coulaient sur celui de Romy. Première victime de sa soif de violence. Il aime le chaos, voir la douleur enlaidir les belles gueules. Ça l'excite quand ses mains prennent une coloration rougeâtre. Les regards effrayés. Le pouvoir donné quand ils le supplient d'arrêter, elle la première. Sa sœur qu'il aime torturer plus que tout car contrairement aux autres, elle ne se défend pas. Elle subit tout simplement. Il aime la marquer, voir les traces qu'ils laissent sur la peau tel un chef d’œuvre. Il déteste quand Cesare lève la main sur elle, il gâche tout. A présent, il ne s’embarrasse même plus de raisons pour la faire souffrir. Depuis la mort du père, elle a fui. Stupide, elle ne lui a rien laissé, le privant d'un lieu où abattre sa colère. Il est le frère qu'elle redoute le plus et il aime ça. Entretenir ce lien de supériorité. Entre Romy et lui, c'est étrange car elle finit toujours par revenir. La gosse a besoin de lui. Ce ne sont pas les gestes déplacés ni les coups qu'elle redemandent, juste l'envie de le satisfaire et d'être aimé un jour par celui qu'elle surestime.

-entre 23 et 26 ans
- Prénom libre
-Étudiant en médecine ou quelque chose s'en rapprochant, un où il y a quand même des responsabilités et un certain pouvoir.
-Il a un secret. Je le vois bien homosexuel ou bi, quelque chose d’inconcevable quand on connait son éducation. Ça peut-être un autre secret, quelque chose de plus honteux, de plus sombre.