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 « all out of love » ft. salvatore

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MessageSujet: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptySam 22 Aoû - 14:43


all out of love
FT. SALVATORE



Légère brise s'immisçant dans la salle par une fenêtre entrouverte, zéphyr qui venait frôler les pommettes rosées. Le regard dans le vide, les jambes croisées alors qu'elle était assise sur le siège en face du bureau qui était le sien, ses doigts d'une de ses mains tapotaient machinalement le bois de la table alors que l'autre paume se dirigeait vers un dossier qui n'avait pas terminé de lui donner des maux de tête. Et ces derniers, ils devenaient insupportables, comme si on lui enfonçait des clous dans les tempes et qu'on prenait un malin plaisir en la voyant se retenir ainsi, gardant un semblant d'esprit clair pour ne pas se cogner le crâne contre la première façade qu'elle pouvait croiser. Elle lâcha un premier soupir comme pour témoigner de la lassitude qu'elle ressentait, le regard des autres passant devant son office la regardant parfois étrangement, comme ils avaient l'habitude de le faire quand il posaient les yeux sur son faciès. Mads était loin d'être l'employée la plus sociable, elle restait professionnelle alors que certains prenaient du bon temps à faire des sorties entre collègues après les journées de travail. Elle, on ne lui proposait jamais de les rejoindre. Ils savaient que la réponse serait négative alors ils ne prenaient pas la peine de l'approcher, la définissant comme étant associable. Parfois, on disait même qu'elle éprouvait une aversion envers les humains et les théories à son égard ne faisaient que se multiplier.

Le paquet de cigarettes qu'elle empoigna avant d'attraper la veste noire qu'elle portait trop souvent pour qu'on ne puisse pas la reconnaître, elle l'enfila et passa ses mains sous sa crinière qu'elle remit en place grâce à des gestes rapides. Elle observa une dernière fois la salle dans laquelle passait la plupart de son temps quand elle ne devait pas aller dans les laboratoires ou à la morgue et claque finalement la porte sans se retourner. Elle ignora les prunelles et les esquisses de sourires qui lui étaient destinées, marchant pas après pas, descendant les escaliers à une vitesse si fulgurante qu'on ne sentait qu'un filet d'air passer entre les silhouettes. Sortir de cet établissement sur la place de la Seigneurie lui faisait ressentir une certaine liberté, être sur les pavés de Florence l'apaisait quand bien même elle n'appréciait pas cette foule environnante qui ne cessait de provoquer un brouhaha, n'accentuant que son mal de crâne. Le briquet sorti de l'une de ses poches, elle vint poser l'embout de la cigarette qu'elle avait entre les lippes sur la flamme qui venait de surgir.

La fumée empoisonnait aussi bien son propre corps que ceux des autres, les tuant à petit feu comme elle se tuait elle-même. Certains toussaient, d'autres participaient au crime commun en ayant leur propre arme. Elle, elle ne faisait pas attention aux remarques qui lui disaient d'aller souffler sa fumée ailleurs pour ne pas les intoxiquer. Elle marchait, jusqu'à rejoindre la place Saint-Marc où elle avait un logement depuis bien des années, qu'elle n'avait jamais quitté par manque de courage et qu'elle ne savait pas où aller si elle revendait l'endroit. En arrivant au pas de la porte, elle se contenta d'empoigner la serrure et de l'ouvrir. Pas besoin de clés, elle ne la verrouillait jamais. Une mauvaise habitude, mais elle continuait de l'exercer en se disant que personne ne l'avait volé jusque-là, alors elle ne voyait pas pourquoi cela allait arriver. Au pire, elle avait installé une caméra à l'entrée et pouvait être au courant si infraction il y avait. Encore une fois, elle ne poussa que doucement la porte qui peina à se fermer entièrement, mais n'en fit rien. Elle était à l'intérieur, elle était présente, elle pouvait se défendre si quelqu'un arrivait. A peine fut-elle rentrée qu'elle balança son paquet de clopes sur la table basse et qu'elle se laissa s'affaler au fond du canapé, allongée et s'étirant pour essayer de se détendre et faire partir la fatigue qui commençait à s'ancrer dans ses membres. De multiples soupirs, elle s'arrêta en entendant la porte d'entrée grincer. Les yeux fermés, elle ne prit pas la peine de se redresser. Ce n'était sûrement qu'un courant d'air.
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Salvatore Mantegna

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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptySam 22 Aoû - 21:01


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Mads & Salvatore



Les pas de Salvatore le menaient là où sa troisième jambe lui criait d'aller. Les mains dans les poches de son costume, il marchait dans les rues de Florence, pas peu fier de la direction qu'il prenait. Sa veste épousait ses épaules à merveille. Il fallait dire qu'elle était sur mesure... La seule chose qui n'était pas sur mesure chez Salvatore, c'était sa petite personne. Le Casanova des temps modernes qu'il était sans doute l'homme le plus imprévisible de tout Florence, et il adorait ça. Il aimait surprendre. Il aimait bousculer les choses. Sa philosophie de vie lui venait du poète français René Char, et était la suivante : Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. Des mots que Salvatore s'appliquait à appliquer et en cet instant même, tandis qu'il continuait son chemin à travers les rues florentines, laissant ses yeux vagabonder au détour d'un décolleté ou d'une jupe trop courte. Même si ses yeux profitaient de tout ce qu'ils pouvaient rencontrer, ses pensées, elles, étaient tournées vers une seule personne : Mads. Mads la belle, Mads la cruelle. Mads qu'il aimait autant qu'il détestait. Elle était bien la seule à occuper une place plus ou moins importante dans ce qui restait de son palpitant. Mads, c'était sa jeunesse. C'était cette petite cicatrice, là, sur son épaule. Grossièreté indélébile, signature d'un esprit tourmenté à l'aide d'un éclat de verre. Salvatore repensait souvent à ce fameux jour. Cette fameuse dispute. Ces fameux coups et ces fameuses blessures. Il aurait pu aller plus loin. S'emporter et la tuer. Il aurait bien pu. Mais il l'avait aimée. La différence avait été là. S'il continuait à fréquenter la jeune femme aujourd'hui, c'était surtout parce qu'il aimait s'envoyer en l'air avec elle, rien de plus. Ils partageaient un secret, c'est vrai, mais ils n'en parlaient pas entre eux. Ce n'était pourtant pas un sujet tabou aux yeux de Salvatore, c'était juste que ça n'arrivait pas. Il fallait dire qu'il passait le plus clair de son temps entre ses cuisses plutôt qu'à lui faire la causette. Il était imprévisible, elle aussi, Mads. Et Salvatore préférait l'entendre crier son prénom entre deux orgasmes plutôt que des appellations fort peu sympathiques. Mais Salvatore devait bien avouer qu'au fond, il l'admirait, Mads. Elle était tellement... spéciale. À ses yeux, en tout cas. Et il la détestait pour ça. Il détestait pour cette manie qu'elle avait de lui résister, qui était par ailleurs la principale raison pour laquelle il revenait toujours à elle.

Et comme toujours, c'était à l'improviste qu'il allait à elle. Il aurait pu y aller les yeux fermés tant il connaissait le chemin par coeur. Il commença à siffler un passage du deuxième acte de Don Giovanni, les mains toujours flanquées dans ses poches. Il approchait. Sa main droite se posa sur la poignée de la porte, qui, sans surprise, n'était pas fermée à clé. Aaah, Mads. La porte grinça, et il étira un sourire carnassier tout en imposant sa présence au hall d'entrée. Il observait en silence, notant les changements effectués depuis sa dernière visite. Il se faisait fauve, à rouler des épaules en quête de Mads. Il respirait l'air, attentif, et ce fut son parfum mêlé à une odeur de fumée de cigarette qui perdit la jeune femme. Il la trouva étendue sur le canapé, et tandis qu'il allait s'appuyer contre un mur, bien conscient qu'elle s'était rendue compte de sa présence, il déclara d'une voix suave : « Je me suis dit que tu devais en avoir marre de tripoter des cadavres à la morgue. Et puis... ça faisait longtemps, Mads. » Oh, à peine deux semaines depuis leur dernière coucherie, mais c'était bien assez pour Salvatore. Lentement, il quitta son mur pour marcher vers la jeune femme, se faisant violence pour ne pas la rejoindre sur ce canapé à la seconde où il y pensait.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyDim 23 Aoû - 2:49


all out of love
FT. SALVATORE



Le repos. Elle avait juste besoin d'un créneau pour se détendre, pour récupérer cette énergie qui la quittait de plus en plus rapidement. Elle ne savait pas ce qui la rendait aussi chétive quand elle rentrait du travail, elle qui, pendant longtemps, avait été celle passait ses soirées à traîner dans rues de Florence et qui désormais, se contentait simplement de s'allonger sur son canapé ou dans le lit quelques mètres plus loin. Quand la porte grinça, elle ne porta pas une attention particulière au bruit strident qui ne la fit que serrer la mâchoire. Elle n'ouvrit pas les paupières et écoutait paisiblement les bruits de pas qui se rapprochaient d'elle et de la fumée qu'elle recrachait à chaque bouffée de cigarette qu'elle tirait. Elle rouvrit les prunelles, la silhouette se formant doucement alors que l'individu passait à côté du canapé où elle était. Elle n'avait pas eu besoin de le voir pour le reconnaître, les bruits de pas étant caractéristiques à chacun. Et Dieu savait ô combien elle avait entendu les talons de l'homme sur ce parquet usé. Elle tira une nouvelle fois sur le mégot qui se terminait dangereusement, ne prenant pas la peine de poser ses yeux bruns sur la carrure de Salvatore.

« Je me suis dit que tu devais en avoir marre de tripoter des cadavres à la morgue. Et puis... ça faisait longtemps,Mads. » Elle laissa échapper un rire spontané, la gorge qui se dénouait finalement alors qu'elle avait passé, encore une fois, une journée à jouer la muette. A rester dans un coin de son bureau, à lancer des regards noirs et repoussants pour qu'ils ne franchissent pas le seuil de la porte. Aujourd'hui, elle n'avait rempli que des papiers administratifs que les larbins ne pouvaient pas compléter d'eux-même. Pas assez qualifiés. Dur de devoir compter que sur soi-même quand on est déjà débordé. Sans tourner le faciès vers lui, elle pouvait le s'approcher d'un pas léger. L'esquisse d'un sourire apparut sur le visage de Mads qui déposa la cigarette terminée sur la table basse en verre en tendant simplement le bras. « Tripoter les cadavres, c'est tout aussi plaisant. » Pour certaines choses. Loin d'être nécrophile, elle devait avouer que sa profession était très peu exercée de par son originalité et de la difficulté pour être reconnu en tant que tel. Elle tourna la tête, croisant pour la première fois aujourd'hui le regard de son interlocuteur. Des iris qui lui rappelaient des souvenirs aux parfums mitigés. Plaisir, douleur, crainte, soulagement. Chacun étant associé à des événements précis et parfois habituels entre les deux adultes. « Les morts, ils ne se plaignent pas, ils obéissent, ils écoutent... » La liste était longue, mais elle pensait judicieux de s'arrêter avant d'étaler ses opinions sur la race humaine à laquelle elle appartenait, se rabaissant alors d'elle-même en se mettant dans le même sac que tous les autres. Instantanément, elle se redressa en faisant pression sur ses pieds de l'autre côté du canapé, ne manquant de lâcher un énième soupir alors qu'elle effectuait le mouvement. « Pas comme certaines personnes qui respirent encore. » lança-t-elle comme simple remarque, une critique, ironie qu'elle ne cachait pas, sarcasme omniprésent dans la plupart de ses tirades. Se levant, reprenant le paquet de clopes qu'elle avait précédemment posé, elle se dirigea vers le porte-manteau qui se trouvait accrocher à l'un des murs de la pièce et enleva sa veste qui laissa apparaître un simple débardeur blanc, à la limite de la transparence. Ainsi qu'une cicatrice, une marque blanche sur son épaule, un souvenir gravé qu'elle ne pouvait oublier. « Mais... C'est vrai que les cadavres, c'est pas trop à mon goût pour certaines... » Le regard qui se voulait insistant alors qu'elle se retournait pour rejoindre sa place initiale. « Activités ? 'fin chacun ses préférences. » Mads, elle ne se voilait pas la face. Salvatore, chez elle, à cette heure-ci ou à n'importe quelle plage horaire, c'était pour une seule et unique raison. Elle passa à côté du Salvatore et s'arrêta quelques instants. Proximité. Promiscuité. Un moment où elle eut l'occasion de humer la senteur qu'elle connaissait déjà, dont elle ne pouvait pas se lasser dès qu'elle venait embaumer ses narines. « Clope, ou depuis deux semaines, t'as arrêté de fumer ? » Ce n'était pas pour ça qu'il était venu, mais il pouvait ça considérer comme un cadeau de la maison. Elle, elle prenait son temps. Elle le faisait patienter, parce que ça l'amusait. Elle, elle ne partageait pas. Surtout pas sa drogue. Et pourtant...
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Salvatore Mantegna

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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyDim 23 Aoû - 17:52


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Mads & Salvatore



Salvatore connaissait cet appartement aussi bien que sa propriétaire qui, allongée sur le canapé, ne daignait pas lui accorder un seul regard bien qu'il soit passé près d'elle. Salvatore avait souri. Du Mads tout craché. Une fierté brute, comme taillée dans la pierre. Une fierté typiquement féminine, puisqu'elle s'appliquait à lui montrer qu'elle ne semblait ni contente ni mécontente qu'il soit là. Salvatore ne réussissait plus souvent à la surprendre, Mads. Elle connaissait le bruit de ses pas, son parfum et le son de sa voix. Il pouvait toujours arriver dans son dos, la prendre par les hanches, presser ses lèvres dans sa nuque, et la surprendre l'espace de quelques instants, mais l'effet de surprise s'évanouissait rapidement dans la nuit de leurs conflits incessants. Mads, elle continuait de fumer, et Salvatore en profitait pour placer une petite phrase empreinte d'un humour qui lui était bien propre. Cela fit rire Mads. Cela lui arracha ce petit éclat rire, cristallin, qui transporta Salvatore dix ans en arrière. Et puis, un sourire, et elle tendait le bras pour jeter le cadavre de sa cibiche sur la table basse. Tripoter les cadavres, c'est tout aussi plaisant, qu'elle lui répondit. Salvatore planta son regard dans le sien quand elle tourna la tête vers lui, silencieux, attendant qu'elle poursuive, parce qu'il la connaissait par cœur, Mads. Et après un court instant où elle se complut elle aussi dans le silence, elle finit par poursuivre, ajoutant : Les morts, ils ne se plaignent pas, ils obéissent, ils écoutent... Salvatore croisa ses bras sur sa poitrine, la laissant faire son petit numéro, se redresser doucement, tel un chat, tout en tentant de calmer l'impatience qui montait en lui comme de la lave bouillante. Mads savait le faire tourner en bourrique, et elle était bien la seule à avoir ce droit. Salvatore était toujours surpris de voir l'emprise que la jeune femme pouvait avoir sur lui. Pas comme certaines personnes qui respirent encore, qu'elle ajouta, sortant Salvatore de ses pensées. Il étira un sourire amusé, et tout en la regardant se lever et quitter le canapé, il répliqua : « Je croyais que t'aimais qu'on te résiste. Ou est-ce que je suis le seul ? » Il la suivait du regard, ses yeux épousant sa silhouette fine, ses hanches, ses fesses, ses cuisses, et il se mordit la lèvre lorsqu'elle se débarrassa de sa veste, se retrouvant dans un simple débardeur. Les yeux verts de Salvatore se posèrent instantanément sur la petite cicatrice blanche, trait fin, plus clair, sur l'épaule de Mads. Son oeuvre. Mads, elle, reprit la parole : Mais... C'est vrai que les cadavres, c'est pas trop à mon goût pour certaines... Activités ? 'fin chacun ses préférences. Au regard insistant qu'elle lui lança, Salvatore bomba le torse, et soutint son regard avec une insolence peu commune. Mads passa près de lui et la main du Mantegna alla de suite se loger là, sur sa hanche, pinçant la peau, le vêtement avec. Il ne parlait pas parce qu'après tout, il n'était pas vraiment venu pour parler. Clope, ou depuis deux semaines, t'as arrêté de fumer ? Salvatore prit une inspiration, et son autre main remonta le long du bras nu de Mads, faisant courir ses doigts sur sa peau, pour s'arrêter sur la petite cicatrice qu'il détailla du bout du pouce. « Tu sais très bien que je suis incapable d'arrêter... » Paroles à moitié chuchotées, double-sens cassant qui laissait tout supposer, Salvatore se permettait de dévorer Mads du regard. Puis, il lâcha sa hanche pour attraper une cigarette dans le paquet qu'elle tenait. Il se dirigea vers le canapé où elle était affalée quelques instants plus tôt, et prit sa place le plus sereinement du monde, s'asseyant avec un petit sourire carnassier accroché aux lèvres. Il sortit son fidèle briquet en argent et alluma sa cigarette, quittant alors Mads des yeux. Il déclara après avoir pris une longue taffe de tabac : « Fais un effort, Mads, je sais pas. Dis-moi que je t'ai manqué. » Il cracha un trait de fumée devant lui, puis ajouta presque aussitôt : « Je sais que c'est le cas, de toute façon. » Salvatore souriait, fier de lui, tout en continuant de tirer sur sa clope. Mads reculait l'échéance, mais Salvatore n'était pas idiot, et il s'appliquait à tuer cette dernière comme il le pouvait, conscient qu'il ne pouvait tout simplement pas sauter sur Mads. Depuis qu'ils s'étaient blessés l'un l'autre, elle prenait ses précautions avec lui. Salvatore élargit son sourire. Elle avait bien raison.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyDim 23 Aoû - 21:46


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FT. SALVATORE



Il y avait toujours eu cette tension. Cette atmosphère où l'un comme l'autre trouvait la tirade adéquate pour rajouter ce brin de provocation dans leurs dialogues. Mads, la joueuse. Elle faisait glisser le temps entre ses doigts, éloignant à chaque fois les plaisirs qu'ils auraient pu entreprendre dès lors qu'il avait franchi le pas de la porte. Elle aguichait, attisait les sens, cherchait à séduire avant de se lancer comme elle aurait pu le faire auparavant, quand le contexte n'était pas tel qu'il l'était actuellement, quand tout était différent et que ce n'était que jeunesse, insouciance et frivolité qui l'animaient. Quand elle ne réfléchissait pas, quand elle fonçait tête baissée dans cette addiction qui se tenait aujourd'hui encore devant elle. Distance aventureuse, le main qui vint s'installer sur le haut d'une de ses jambes. Le contact de la paume sur son avant-bras, contact qui glisse jusque sur l'épiderme cicatrisée. Un léger frisson qu'elle ne retint pas, toujours cet effet qui se manifestait dès lors qu'elle sentait ce touché agréable sur sa peau, cette main qui avait parcouru l'entièreté de son corps et qui cherchait à y découvrir les nouveaux mystères. « Tu sais très bien que je suis incapable d'arrêter... » Le double-sens qui lui fait tirer un demi-sourire. Les sous-entendus, elle les repérait à chaque fois, elle assimilait les différentes façons de comprendre chaque chose qu'il prononçait. Elle-même se permettait parfois de jouer avec les mots afin de laisser planer une sorte de doute, de suspens, un voile opaque pour ne pas en venir directement à ce qu'elle articulait. Faire des détours, passer par quatre chemins. Un divertissement qui ne l'avait jamais lassé et qui accentuait cette impatience qu'elle pouvait lire dans les yeux du Salvatore. Mads, elle, elle savait gérer ses pulsions, impulsions, désirs et envies. Ou presque, le stratagème utilisé actuellement faisant parti des moments dont elle se délectait. Alors qu'il allait s’asseoir sur le canapé où elle se trouvait auparavant, elle, elle restait debout, les bras le long du corps alors qu'elle lâcha le paquet le cigarette qui se déposa sur la table basse. « Fais un effort, Mads, je sais pas. Dis-moi que je t'ai manqué. » Et cette remarque qui attira d'autant plus son attention. Elle le toisait du regard, des prunelles qui balayait celui qui était assis, celui qui venait de prononcer ces mots qui sonnaient à la limite du faux, de l’erroné à cause de cette intonation presque suave. « Je sais que c'est le cas, de toute façon. » Et ce trait de personnalité, sûr de lui, qui resurgissait alors qu'elle n'eut pas le temps de prononcer quoique ce soit, de réfléchir à ce qu'elle pouvait bien dire. « Pourquoi tu veux que je te le dise si tu es si confiant concernant ma réponse ? » Et elle s'installa. Sans même lui faire le signe de se décaler s'il le souhaitait, sans même l'avertir, elle s'allongea une nouvelle fois de tout son long. Après tout, c'était son appartement. Son mobilier. Elle faisait ce qu'elle souhaitait. Quand elle le voulait. Et même quand elle n'était pas dans des lieux qui lui appartenait. Elle avait cette habitude de faire comme si elle était chez elle partout, à chaque endroit où elle mettait les pieds. Les jambes tendues, qui chevauchaient les deux, trois coussins, la tête et les épaules posées sur les cuisses du Mantegna qui avait la cigarette aux lippes. Elle l'observait, lui, recrachant la fumée qui imprégnait le lieu de son odeur, de ce fumet qui passait juste au-dessus de son faciès. « Toi, en tant que personne, tu ne m'as pas forcément manqué. » dit-elle, consciente du mensonge, du simulacre lancé en guise de réponse. Alors que son regard se dirigeait vers le plafond épuré, croisant par la même occasion le tissu qui se trouvait sur la tapis en-dessous de la table, c'est un sourire malsain qui s'esquissa aussitôt, l'idée derrière la tête qui l'amusa. Elle faisait comme si elle ignorait son regard. Pas une fuite face à celui-ci, mais plutôt ce comportement qu'elle arborait quotidiennement, qui feignait une indifférence, l'air nonchalant qui frôle l'insensibilité. « Par contre, les activités sous les draps m'ont terriblement manqué, dès ton départ. » poursuivit-elle en insistant sur certains des mots de la phrase. En y repensant, ça sonnait vachement nymphomane qui ne pouvait pas contrôler sa libido. Comme précédemment, elle tendit l'un de ses bras qui vint attraper le fin tissu qui se trouvait sous sa table basse, le fin tissu qui avait une forme de... de caleçon, et qu'elle mit sous le nez du Salvatore. « Mais j'ai trouvé chaussure à mon pied durant les deux dernières semaines, c'était tellement intense qu'il en a oublié son sous-vêtement. » articula-t-elle d'un ton des plus naturels, cachant toute trace de cette contrevérité, de la fabulation qu'elle inventait au fil de la discussion. Parce qu'en vrai, le caleçon appartenait à son demi-frère qui avait logé chez elle la semaine précédente et qui avait dormi sur le canapé. Une histoire de loyer payé en retard, le temps de réunir les fonds pour qu'il retourne dans son propre trou, quelque chose du genre.

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Salvatore Mantegna

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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyDim 23 Aoû - 22:53


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Mads & Salvatore



Salvatore voulait qu'elle le lui dise. Mads. Il voulait qu'elle le regarde dans les yeux et lui dise qu'il lui avait manqué. C'était plus fort que lui. Il était sans doute l'homme le plus sûr de lui sur terre, et pourtant, il tenait à s'assurer que Mads, et seulement Mads, tenait assez à lui pour lui avouer une telle chose. Il n'était pourtant pas à plaindre, Salvatore. Des tas de femmes le désiraient et donneraient n'importe quoi pour tomber dans ses bras. Pas Mads. Ou plutôt, plus. Parce qu'elle était tombée dans ses bras, Mads. Dix ans plus tôt. Ils s'étaient aimés. Adorés. Ç'avait été quelque chose de fort, entre eux. Mais la folie de Salvatore était entrée en scène, et avait tout gâché, transformant cette amour en haine. La seule chose qui parvint à subsister fut le désir. Oh, oui. Salvatore se souvenait du genre du mariage de Mads, avec son cousin. Dieu qu'il l'avait enviée ! Et Dieu qu'il avait haï ce futur époux, ce membre de sa famille. Il les avait tous haï, tous autant qu'ils étaient. Très peu savaient quelle relation avait été la leur avant ça, et Salvatore avait quitté le mariage illico presto. Jaloux. Possessif. Torturé. Parce qu'à ses yeux, Mads n'avait jamais cessé de lui appartenir.
Se laissant envahir par cette vague de souvenir, Salvatore tirait sur sa cigarette lorsque la voix de Mads le ramena à la réalité. Pourquoi tu veux que je te le dise si tu es si confiant concernant ma réponse ? Salvatore la regarda avec un amusement certain, puis il répliqua, la voix suave à souhait : « Parce que. J'aime t'entendre le dire. » Mais à peine finissait-il sa phrase que Mads venait s'installer avec lui, sur le canapé. Et au lieu de s'asseoir à côté de lui, elle préféra reprendre sa position initiale. Salvatore la regarda poser sa tête et ses épaules sur ses genoux et étirer ses jambes à l'autre bout du canapé, sur les coussins. Il posa d'emblée une main sur son ventre, toujours aussi tactile, sans la quitter du regard. Mads aussi la regardait, et lui, il finit par laisser son regard caresser l'entièreté du corps de la jeune femme, passant par son décolleté et glissant le long de ses jambes. Si elle ne se privait pas à s'installer ainsi sur lui, lui ne se privait pas pour la dévorer du regard. Tout en fumant, elle finit cependant par lui fournir une réponse. Toi, en tant que personne, tu ne m'as pas forcément manqué. Salvatore sourit, et sa main glissa sur le ventre de Mads, douce vengeance, remontant en direction de sa poitrine. Mads et son indifférence, Mads et ses comédies. Salvatore savait parfaitement qu'il n'y avait rien de vrai dans cette réponse, elle n'avait dit ça que pour le faire marcher. Ça n'avait pas fonctionné, mais il avait tout de même tenu à lui montrer que ça lui déplaisait, en faisait glisser cette main sur elle, en la tentant, en éveillant ses sens. Sa main arrivait juste avant la poitrine de Mads lorsque cette dernière reprit la parole, se rattrapant in extremis. Par contre, les activités sous les draps m'ont terriblement manqué, dès ton départ. Le sourire de Salvatore s'élargit, et sa main repartit dans l'autre sens, longeant son ventre, pour glisser le long de sa cuisse, et revenir. « Et maintenant, je suis là », répliqua-t-il en la regardant droit dans les yeux. Il allait bien finir par la faire craquer, Mads. Elle s'était déjà vaillamment battue, elle lui avait fort bien résisté. Jusqu'au moment où elle tendit le bras vers la table basse. Salvatore fronça les sourcils, se disant qu'elle n'avait pas encore terminé sa cigarette, se demandant ce qu'elle pouvait bien chercher. Lorsqu'il se rendit compte que c'était un caleçon et qu'il l'eut sous le nez, son sourire disparut d'un seul coup, et il tira nerveusement sur sa cigarette pendant les explications de Mads. Mais j'ai trouvé chaussure à mon pied durant les deux dernières semaines, c'était tellement intense qu'il en a oublié son sous-vêtement. Salvatore se leva d'un bond, se fichant éperdument de Mads qu'il bouscula quelque peu dans son geste. Il se mit à tourner en rond dans le salon, tirant sur sa cigarette, et alors qu'il n'était pas encore rendu à la moitié, il l'écrasa dans le cendrier. Son regard était noir, mauvais. « Qui c'est, » demanda-t-il, ou plutôt, exigea-t-il. Sa voix n'était plus du tout suave, elle était froide, cassante. « Mads, dis-moi qui c'est. » Il continuait à faire les cents pas devant elle, tel un fauve dans une cage, sautant à pieds joints dans le petit traquenard que lui avait tendu Mads. Puis, n'y tenant plus, il se dirigea vers elle, lui prit le bras en le lui serrant sans doute un peu trop fort pour la relever, et il plaqua un baiser très peu élégant et encore moins délicat sur ses lèvres, la maintenant contre lui par ses mains dans son dos. Cette attaque buccale terminée, il se mit à murmurer, les yeux mi-clos, ses lèvres toujours aussi proches de celle de Mads, le souffle haletant : « T'es à moi... rien qu'à moi. »
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyLun 24 Aoû - 0:29


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FT. SALVATORE




Elle ne savait pas pourquoi une telle blague lui avait semblé intelligente. Elle ne savait pas pourquoi elle espérait comme voir l'ombre d'un sourire sur le faciès du Mantegna dès lors qu'elle avait expliqué la présence du caleçon. Si le Salvatore était apparemment doué afin de délier le vrai du faux sortant de la bouche de Mads, il y avait encore quelques sujets où il ne pouvait pas dire si elle jouait la comédie ou si elle n'énonçait que la vérité. Elle s'en voulait presque d'avoir joué sur ce terrain pentu alors qu'au fond d'elle-même, elle se doutait que la réaction de l'individu n'allait pas être des plus calmes. Regrettant cet acte, elle aurait préféré qu'il reste assis, vautré dans ce canapé à balader l'une de ses paumes le long de la carrure, à contempler la belle qui se brûlait les doigts à jouer avec le feu qu'il était. Ce tempérament que l'on pouvait qualifier d'impulsif et parfois brutal, surprenant. Elle avait goûté à ce caractère, à cette personnalité durant quelques temps il y a une décennie. Elle avait goûté aux coups et humer le parfum destructeur d'un carmin qui coule sur la peau. Si elle se remémorait aussi les moments agréables qu'elle avait passé avec lui, elle avait tout de même du mal à estomper les blessures d'une époque autrefois si imprévisible. Longtemps, elle avait essayé d'oublier ce Mantegna. Se marier avec le cousin de ce dernier était d'ailleurs une façon pour elle de passer à autre chose, sans vraiment tourner la page. En se liant à cette lignée qu'elle savait pourtant pourrie jusqu'à la moelle (ou pas loin de celle-ci), elle savait qu'elle ne s'enchaînait pas dans un des desseins les plus glorieux. Les années où elle se fichait éperdument de l'avenir, où elle ne vivait que pour savourer chacun des jours sans penser aux conséquences que ses actes pouvaient avoir le lendemain. Alors que la jeune femme se retrouvait courbée dans une étrange position après que son coussin humain se soit levé dans une précipitation qu'elle connaissait si bien, elle s'appuya sur ses deux coudes afin de voir où il se dirigeait alors qu'il lâcha cette cigarette qu'il venait à peine d'entamer. Elle comptait le nombre de pas qu'il faisait dans la pièce, croisa ce regard qui la fit doucement déglutir quand elle resserra la mâchoire. « Qui c'est ? » Cette intonation, dure, sévère, qui obligea Mads à se mordre la lèvre inférieure et à froncer les sourcils, laissant apparaître ce petit creux au bas de son front. Elle se maudissait autant qu'elle appréciait le spectacle. Le voir ainsi, perdant ses moyens, cherchant des réponses, des réponses qu'il attendait de Mads. Elle, elle ne répondit pas directement. Elle ne répondit pas, le poussant à continuer cette torture qu'il exerçait sur lui-même. « Mads, dis-moi qui c'est. » Un ordre, une obligation prononcée. Une directive qu'il voulait qu'elle suive, mais Mads, elle ne disait rien. Qu'est-ce qui pouvait être pire ? Lui avouer qu'elle s'était fichue de lui, et craindre un retournement de situation où il n'apprécierait pas qu'on l'ait tourné en bourrique, ou continuer à chercher des noises en sachant qu'inévitablement, ce serait comme marcher sur des braises allumées ? Perdue dans ce tiraillement dont elle ne pouvait choisir la bonne option, elle n'entendit pas les pas se rapprocher d'elle et ne fut tirée de ses interrogations que lorsqu'il lui attrapa le bras de façon spontanée. Instantanément, elle se crispa, les muscles tendus à leur maximum alors qu'elle se faisait tirer vers l'avant afin de se mettre sur ses deux pieds, ses lèvres percutant celle d'un Salvatore qui avait quelque chose à prouver. Prisonnière des bras qui l'entouraient de part et d'autre, elle n'avait aucunement la conviction d'essayer de s'échapper. Si elle avait cette impulsivité en elle, cette façon de bousculer les gens, elle était aussi compétente quand il s'agissait des mots. Et face à lui, dont les coups l'avaient déjà percuté, elle allait s'abstenir le plus longtemps possible avant de s'emporter physiquement dans une bagarre où elle n'en ressortirait que perdante. Le baiser arrivé de façon furtive, elle n'allait pas passer l'occasion d'en profiter et si ses propres mains se perdaient sur un corps dont elle ne connaissait que trop bien les recoins, elle ne se lassait pas de frôler une peau qui ne faisait qu'attiser les désirs et cette attirance obsessionnelle, si bien qu'en posant sa revers de sa main sur l'une des joues du Salvatore, c'est un tremblement qui lui parcourut l'échine. Baisé volé, baisé terminé. « T'es à moi... rien qu'à moi. » Cependant, il fallait avouer que la Henstridge possédait les mêmes traits de caractère et les mêmes réactions que son ex-copain. Jalouse à souhait, possessive. A une époque, elle pouvait le montrer et devenait même la pire des personnes dès lors qu'elle émettait le moindre soupçon vis-à-vis de celui avec qui elle avait une aventure. Honnêtement ? Elle se disait que c'était normal de douter. Quand on sait que les Mantegna tiennent une maison close, on en parvient à la logique conclusion qu'ils ne sont pas des saints et que, bon sang, il y en a de la femme dans ces endroits. Toujours enchaînée par des bras qui l'entouraient, elle ne bougeait pas et ne cillait pas. En un battement de paupières, tellement de choses pouvaient arriver. Alors que les lèvres se frôlaient entre elles, qu'elle pouvait sentir la respiration entrecoupée de Salvatore se poser sur son visage, elle se décida enfin à prendre la parole, sous le coup de toutes les pensées qui venaient gifler son esprit qui n'arrivait pas à mettre les faits dans l'ordre. « Et en quoi ce serait juste que je ne sois qu'à toi ? » Là, c'est son courage qu'elle rassemblait. La fragile Mads, le corps fin et élancé, qui s'imposait devant l'imposante prestance d'un Mantegna, comme elle était amenée à le faire par le passé. La question posée semblait encensée. Elle paraissait sûre d'elle, bien indifférente face aux conséquences qu'elle allait devoir affronter. Elle avait ce regard, presque provocateur, ce regard qui pouvait irriter. Un sourcil légèrement arqué par rapport au second, l'esquisse d'un rictus qui se dissimulait tout de même sur ses traits, que l'on ne percevait que difficilement. « À ce que je sache, Monsieur en possède plusieurs, de ces femmes-objets qui permettent d'assouvir des besoins tout à fait naturels. » Comme une remarque désagréable qu'elle laissa glisser d'entre ses lippes, comme une critique qu'elle articulait. Ça sonnait sonnait comme de la jalousie dans la bouche de Mads. « Et en deux semaines, je pense que tu as eu le temps de faire le tour de chacune d'entre elle. » Un reproche qu'elle ne devrait pas faire. Après tout, ils se détestent. Mais se fréquentent. Et rien que d'y penser, ça lui faisait mal au crâne.  Elle dirigea ses mains dans son dos pour se défaire de l'emprise qu'il avait sur elle, mais ne recula pas pour autant. « Et contrairement à toi très certainement, j'ai contrôlé ma libido. Ce caleçon, là, c'est celui de mon demi-frère, pas besoin d'en faire tout un plat. » Le ton sec qu'elle ne contrôlait plus et par lequel elle se laissait guider. « Mais faut l'avouer, ce genre de réaction que tu as, ça rappelle le bon vieux temps. » Référence aux derniers instants de leur relation, ironie que la Mads laissait glisser dans ses paroles alors qu'elle dirigeait son index à l'endroit où il possédait cette cicatrice, dont elle connaissait exactement l'emplacement, qui marquait le jour où le sang a coulé. « Réaction qui ne m'avait pas manqué. » Mensonge.

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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyLun 24 Aoû - 3:20


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Mads & Salvatore



Salvatore n'avait pas pu résister. Pulsion de colère, de jalousie, réaction sans doute démesurée mais à l'égal de son ego, Salvatore avait attiré Mads à lui. Mads qui lui avait montré ce caleçon, Mads qui à ses yeux l'avait insulté. Il ne se doutait pas une seule seconde qu'elle puisse plaisanter. Salvatore ne plaisantait jamais au sujet de ses conquêtes, et, clairement, il refusait catégoriquement que Mads puisse se donner à un autre homme que lui. D'une certaine manière, il l'avait toujours – même après leur séparation – considérée comme étant sienne. Leurs parties de jambes en l'air alors qu'ils n'étaient pas ensemble en témoignait. Il aimait Mads. Oui, il l'aimait. Désespérément. Mais il la détestait de tout son cœur également, parce qu'elle avait cette force en elle, cette force qui la faisait lui résister. Et là, le baiser qu'il venait de lui donner – si on pouvait appeler ça un baiser – n'était que le quart de ce qu'il voulait à la fois lui offrir et lui voler. C'était deux semaines sans elle, deux semaines à se dire qu'elle était la seule qu'il désirait réellement. La vue du caleçon l'avait rendu fou. Il brûlait d'une soif de violence envers le propriétaire de ce sous-vêtement masculin. Une envie de cogner qui lui démangeait les phalanges. Mais il avait Mads dans ses bras, Mads à qui il murmurait qu'elle était à lui, et rien qu'à lui. Mads qui laissait ses mains se perdre sur son corps, et Salvatore qui se voyait transporté à l'époque de leurs vingt ans. Cela lui avait tellement manqué. Qu'elle le touche. Cette proximité. Ses lèvres. Sa peau contre la sienne. Les yeux mi-clos, il ne prenait pas la peine d'observer la réaction de la jeune femme. Il ne voyait donc pas ce sourcil s'arquer et cette insolence emplir le regard de Mads. Il prenait le temps de reprendre sa respiration, et sa colère s'apaisait à sentir ses lèvres frôler celle de Mads sans toutefois les embrasser. Un moment de flottement, où il se laissa aller, où le brouaha de ses pensées se tut et où il se montra presque tendre. Tendre. Un mot qui ne ressemblait tellement pas à Salvatore ! On lui avait appris que la tendresse était pour les femmes, et non pour les hommes. Alors, il l'avait bannie de son être. Mais ce moment fut brisé par la réponse de Mads, emplie de défi. Et en quoi ce serait juste que je ne sois qu'à toi ? Il s'écarta un peu et rouvrit les yeux. Elle lui posait vraiment la question ? Salvatore sentait la provocation dans sa voix, l'insolence aussi. Il prenait le temps de réfléchir avant de répondre – ce qu'il faisait rarement – lorsque Mads renchérit. À ce que je sache, Monsieur en possède plusieurs, de ces femmes-objets qui permettent d'assouvir des besoins tout à fait naturels. Cette fois, il ne prit pas le temps de réfléchir, il répliqua, piqué à vif : « Pourquoi tu crois que je reviens, Mads ? Pourquoi tu crois que je suis là ? » Elle avait réveillé la colère en lui, et il sentait ses muscles se crisper tandis que Mads ajoutait : Et en deux semaines, je pense que tu as eu le temps de faire le tour de chacune d'entre elle. Le visage de Salvatore se fit outré. « Et pourquoi j'me priverai ? Et pourquoi ? Ça n'a absolument rien à voir, ça, c'est juste que t'es jalouse, Mads, t'entends ? T'es jalouse parce que j'suis plus souvent dans leur lit que dans le tien ! » Elle se défit de son étreinte et il la laissa faire, dardant sur elle un regard chargé de reproches. Il était venu ici pour s'envoyer en l'air, lui, pas se prendre la tête ! Et merde ! Il maintenait la proximité entre eux, et comme il la dépassait de presque vingt bon centimètres, il se permettait de la regarder de haut. La prochaine pique de Mads ne tarda pas à arriver. Et contrairement à toi très certainement, j'ai contrôlé ma libido. Ce caleçon, là, c'est celui de mon demi-frère, pas besoin d'en faire tout un plat. Sur cette fin de phrase, il se figea, et laissa échapper un « Quoi ?! » désemparé, mais toujours empreint de colère. Et Mads n'en avait toujours pas fini. Mais faut l'avouer, ce genre de réaction que tu as, ça rappelle le bon vieux temps. Salvataire bouillait, mais il ne faisait rien. Mads venait poser son index sur son épaule, à l'endroit où se trouvait la petite cicatrice, et lui, il serrait les dents, la mâchoire crispée. Réaction qui ne m'avait pas manqué. Salvatore lui montra les dents en une grimace bestiale, et il alla s'emparer du menton de Mads, le serrant entre son index et son pouce, le serrant fort, bien conscient qu'il allait lui faire mal. Il avait un certain amusement dans son regard qui pouvait faire peur, et il siffla entre ses dents : « Si tu crois que je me préoccupe de ma libido... Tu peux piailler, Mads. J'ai beau me taper plus de filles que tu ne te taperas jamais d'hommes, je suis là. Je suis là. Je reviens. Et tu as beau me détester parce que je couche avec d'autres filles, tu ne me jettes pas. Tu veux le faire ? Fais-le. Vas-y. Et je m'en irai. Mais tu tiendras pas deux semaines sans moi. » Et lui non plus, mais il n'alla pas jusqu'à la lui dire. Il la lâcha, et s'éloigna de quelques pas. Puis, quand son regard croisa le caleçon, il eut mouvement de main agacé. « Et puis merde, pourquoi t'as inventé ça ? Le caleçon de ton demi-frère, bien sûr. C'est vrai, j'aurai dû y penser. À la différence que j'ignorai que t'avais un demi-frère. Si toutefois c'est vrai. » Il retira sa veste, ayant chaud d'un seul coup, et la jeta sur le canapé. Il resta un moment à tourner le dos à Mads, puis il récupéra une cigarette dans le paquet de la jeune femme, l'alluma, et leva ses yeux verts sur elle. Il était redevenu tellement calme qu'on pouvait avoir l'impression qu'il n'était rien passé. Absolument rien.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyLun 24 Aoû - 13:15


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FT. SALVATORE



L'amertume au fond de la gorge, une acerbité dont elle ne pouvait expliquer la présence. Au fond d'elle, elle était consciente que sa propre réaction ne valait pas mieux que celle du Salvatore qui s'était emporté pour un caleçon. Lui, il avait eu cette fausse preuve sous les yeux, le sous-vêtement qui ne lui appartenait pas, un témoignage, le signe que Mads avait cherché à combler des jouissances avec un autre homme que lui.   Une simple tromperie dans les mots, dans un assemblage de preuves qui puait l'aspect artificiel de l'explication qu'elle déblatérait. « Pourquoi tu crois que je reviens, Mads ? Pourquoi tu crois que je suis là ? » Elle, elle ne prêtait même pas attention aux répliques du Mantegna. Ou du moins, elle ne les prenait pas en compte alors qu'il répondait à ce que l'on pourrait appeler des reproches. Mads ne s'était pas arrêtée en si bon chemin, elle avait continué sûre d'elle et confiante aux premiers abords, ne mesurant pas les termes qu'elle choisissait alors que son esprit se posait les mêmes interrogations qu'il venait de lui demander. Lui, comme elle, ils savaient que ce qui les liait, c'était une histoire qui s'étalait sur désormais une dizaine d'année. Des hauts, des bas – nombreux, soit dit en passant –, des secrets qu'ils partageaient et que personne ne pouvait être amener à découvrir s'ils ne voulaient pas mettre leur vie en péril, mais aussi cette sorte de dépendance dont l'explication leur était inconnue. Surtout pour Mads. Pourquoi lui, tout particulièrement ? Pourquoi pas un autre ? En tant que femme, elle aurait dû fuir dès lors que les choses avaient généré dix ans auparavant. Elle aurait dû fuir, et pourtant encore aujourd'hui, elle tendait d'elle-même le bâton pour malmener, consciente qu'elle était coincée dans un cercle vicieux. « Et pourquoi j'me priverai ? Et pourquoi ? Ça n'a absolument rien à voir, ça, c'est juste que t'es jalouse, Mads, t'entends ? T'es jalouse parce que j'suis plus souvent dans leur lit que dans le tien ! » Il pointait du doigt la seule chose qu'elle n'arrivait pas admettre et qu'elle n'avait jamais réussi à reconnaître. La jalousie, un sentiment qu'il l'animait et qu'elle justifiait autrement que par ce terme. Non, pour elle, elle n'était pas jalouse. Elle était tout, sauf jalouse. Bornée, elle ne pouvait admettre qu'elle avait ce léger pincement au cœur quand il lui avoua, certainement sous le coup de la colère qu'il n'avait jamais réussi à maîtriser, qu'il passait plus de temps dans le lit des autres que dans celui de la jeune femme. Remarque désagréable qui ne manqua pas de faire grincer des dents une Mads rancunière qui trouvait désormais judicieux de jouer cartes sur table et d'avouer sereinement, naturellement, que ce caleçon n'appartenait qu'à un semi-membre de sa famille. Et la réaction du Salvatore face à la mise en place de ce stratagème foireux poussa la Mads à articuler quelques autres phrases dont le but n'était que l'attisement d'un emportement qu'elle savait farouche et destructeur. Si elle avait pu s'attendre à recevoir un coup qui l'aurait mise physiquement mal en point, qui l'aurait bousculé, qui lui aurait peut-être remis les idées en place afin de ranger cette langue acérée, il n'en était rien. Le menton qui se releva doucement sous la pression de l'index et du pouce qui le tenait, elle fronça les sourcils alors qu'elle sentait une certaine douleur circuler au bas de son visage, une douleur qui donnait ce plaisir que l'on pouvait lire dans les iris du Mantegna. « Si tu crois que je me préoccupe de ma libido... Tu peux piailler, Mads. J'ai beau me taper plus de filles que tu ne te taperas jamais d'hommes, je suis là. Je suis là. Je reviens. Et tu as beau me détester parce que je couche avec d'autres filles, tu ne me jettes pas. Tu veux le faire ? Fais-le. Vas-y. Et je m'en irai. Mais tu tiendras pas deux semaines sans moi. » Le défi qui résonnait dans cette intonation rugueuse. Une provocation à laquelle elle ne pouvait pas répondre. Elle aurait semblé stupide à revenir en rampant aux pieds de Salvatore si elle lui avait dit de la laisser, de quitter l'appartement et de ne jamais revenir. Elle aurait paru d'autant plus pathétique que présentement si elle avait accepté ce défi et qu'au bout de seulement quelques jours elle se retrouvait à appeler le Mantegna pour un semblant de compagnie. Un minimum réfléchie, elle en conclut que cela ne valait peut-être pas le coup de continuer à jouer à ce jeu où, apparemment, elle n'en ressortirait non pas gagnante mais bien perdante. Mais ce serait synonyme de défaite de se résigner, de se laisser atteindre et de lui lécher les basques alors lui avoir lancé toutes sortes de remontrances. Se frottant doucement le menton alors qu'il lui tournait désormais le dos, Mads l'observait de haut en bas comme si l'analyse de la carrure du Salvatore pouvait l'aider à trouver des réponses sur les quelques interrogations qui dérangeaient ses pensées.  « Et puis merde, pourquoi t'as inventé ça ? Le caleçon de ton demi-frère, bien sûr. C'est vrai, j'aurai dû y penser. À la différence que j'ignorai que t'avais un demi-frère. Si toutefois c'est vrai. » Un sourire fier se dessina sur le faciès d'une Mads qui croisait lentement les bras mais qui ne bougeait pas. Elle le regardait, lui qui était à quelques pas seulement d'elle, alors qu'il enlevait sa veste d'un geste rapide et qu'il lança sur le canapé. Elle laissa échapper un soupir en le voyant faire. La maniaque de l'organisation en elle regardait avec dédain la veste qui venait de se poser. Elle aurait presque pu la prendre afin d'aller l'accrocher au seul porte-manteau de l'appartement, mais elle ne le fit pas, bien trop concentrée à le regarder prendre une nouvelle cigarette alors qu'il en avait déjà gâchée une quelques instants plus tôt. Les précieuses de Mads. Elle, elle les savourait le plus longtemps qu'elle pouvait, pouvant même se brûler le bout des doigts si elle ne prenait pas attention à la sèche qui disparaissait. « Et pourquoi est-ce que je mentirai sur l'existence d'un demi-frère ? J't'en ai tout bonnement jamais parlé parce qu'il n'y aucun intérêt à ce que je le fasse. » Elle le voyait, cet air calme qui avait dégagé la colère en une simple bouffée tirée de la cigarette. Cette force supérieure qui l'obligeait à chaque fois de se rapprocher de façon physique de Salvatore, elle ne la contrôlait pas. Quelques pas pour se retrouver à une poignée de centimètre de la silhouette qui poussait à la soumission et l'obéissance. Pourtant, elle ne fléchissait pas. Pas encore. « Et si j'ai inventé toute cette histoire... » Mads et ses idées. Mads et ses stratégies qui laissaient à désirer. Mads qui devait passer par quatre chemins afin d'obtenir une réponse, une réaction qu'elle interprétait comme bon lui semblait. Au lieu de poser simplement les questions sans aucun détour, elle préférait observer les attitudes, les comportements. Parce que les mots pouvaient vraisemblablement tromper, qu'ils pouvaient être maniés et utilisés de façon à exprimer des choses aux sens divergents mais aussi parce que les mots pouvaient être difficile à trouver, elle trouvait les réactions plus spontanées, plus authentiques. « C'est simplement parce que c'est ma manière à moi de voir si toi, t'es jaloux, et que c'est toujours drôle de te voir partir au quart de tour. » Elle esquissa l'ombre d'un rictus sur ses lippes avant de continuer. « Et de cette jalousie, j'en conclus d’innombrables choses. Notamment que t'es le gars le plus possessif que j'ai connu. Même ton cousin ne me faisait pas de telles scènes de ménage quand on était marié, il était d'un calme légendaire. » Là, elle était prête à se mettre sur un piédestal. Se mettre en avant, comme elle le faisait si bien, cette arrogance qui la définissait alors qu'elle mentionnait son précédent mariage comme un énième pic destiné à Salvatore. « Et contrairement à ce que tu penses, je suis loin, mais alors très loin de jalouser les catins. C'est leur métier. Tu fais marcher le commerce et je comprends tout à fait, faut bien tester la marchandise, même de basse qualité. Puis t'as cette dépendance inexpliquée envers moi. Mais ça encore une fois, je comprends. Je suis difficilement oubliable. » La clope qui pendait aux lèvres, elle l'arracha d'un geste brusque de son propriétaire pour la mettre à ses propres lippes. « Et arrête de prendre mes clopes, c'est pas parce que je t'en ai donné une que ça signifie que tu peux me prendre tout le paquet. » Elle jeta un regard au cendrier où la cigarette précédente logeait, à peine consommée. « Si c'est pour les gaspiller, prends les tiennes. Et si t'as absolument besoin d'avoir les lèvres occupées, fais autre chose avec. » Puérile, pas partageuse pour un sous, mais une remarque pour lui mettre la puce à l'oreille alors que la Mads n'attendait que de sentir ces lèvres sur son épiderme. « Au moins, avec mon défunt mari, j'avais pas ce problème de clopes puisqu'il ne fumait pas. A croire que j'ai tué le mauvais Mantegna. » C'était plus fort qu'elle, de parler de ce fameux cousin et de ramener sur l'avant-scène un secret qu'ils ne mentionnaient pourtant jamais.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyMar 25 Aoû - 1:56


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Mads & Salvatore



Il avait fallu que ça arrive à un moment où un autre. Avant ou après qu'ils s'envoient en l'air. Il avait fallu qu'ils pètent les plombs, tous les deux. Que ça parte en live. Que les voix prennent un tout autre ton, qu'elles s'élèvent et se répondent avec animosité. C'était toujours ainsi. Salvatore et Mads ne savaient pas faire autre chose que s'aimer, se déchirer, et ainsi de suite. En boucle. Il n'y avait aucune alternative, comme si c'était déjà écrit, déjà joué. La partition de leurs ébats étaient un morceau que l'un et l'autre connaissaient par cœur, mais qu'ils ne pouvaient s'empêcher de jouer, encore, encore, et encore. Il y avait toujours ce semblant de calme, avant la tempête. Ces instants où la tendresse était reine, où ils auraient pu ressembler à un couple, un vrai. Et puis, il y avait l'implosion. Les éclats. Et tout ça ne faisait que rappeler à Salvatore ces mêmes éclats qui les avaient tous deux conduits à faire couler le sang. Une bouteille pour Mads, un couteau pour Salvatore. Et la peur. La surprise. L'étonnement de voir l'autre blessé, mais la colère. Salvatore n'avait jamais frappé à Mads depuis ce fameux jour, mais il savait que la jeune femme craignait sa main lorsqu'il ne s'agissait pas de caresses. Il pouvait être brusque, Salvatore. Violent, même, avec autrui. Mais Mads, il aurait pu la tuer. Et aujourd'hui, s'il pouvait la violenter, ça ne dépassait jamais une pression trop forte sur son bras, ou sur sa hanche. Des marques qu'il avait appris à reconnaître sur le corps de la jeune femme, lorsqu'ils étaient de guerre lasse et qu'ils trouvaient du réconfort dans les bras l'un de l'autre. Des bleus de sa création, qu'il venait embrasser comme pour s'excuser, même s'il ne le faisait pas vraiment.

Mads, elle, avait commencé à s'énerver, à provoquer Salvatore. À essayer de lui faire mal avec ses mots à défaut de le faire avec ses mains. Et plus son ton montait, plus Salvatore se sentait bouillir à l'intérieur. Elle lui reprochait d'aller voir ailleurs, de ne pas contrôler sa libido, et tout ce que Salvatore pouvait en conclure, c'est qu'elle était jalouse. Oui, jalouse. Même si elle semblait refuser de l'admettre, c'était exactement ce qu'elle était. En bonne et due forme, il répondait à ses provocations, lui demandant de lui dire de s'en aller. Il jouait une carte maîtresse sur ce coup, puisqu'il savait très bien que Mads ne le ferait jamais, et même si jamais elle s'aventurait sur ce chemin ardu, elle ne tiendrait pas bien longtemps sans lui. Et lui non plus. Mais sa fierté, sa satanée fierté l'empêcherait de revenir à elle. Il faudrait que ce soit Mads, et seulement Mads, qui revienne. Foutu Salvatore et sa foutu fierté. Mais Mads ne répondait pas. Mads demeurait silencieuse, et Salvatore savait sa victoire acquise. Alors, il lui tournait le dos, tentant de se calmer, avant de lui reprocher de ne pas lui avoir parlé ce de demi-frère et de l'avoir faire tourner en bourrique au sujet de ce caleçon. Lui tournant le dos, il ne vit donc pas le sourire fier s'étirer sur les lèvre de Mads, et lui, tentant de tuer définitivement la fureur qui dormait sous sa peau, il décida d'y remédier au moyen d'une nouvelle cigarette qu'il vissa entre ses lèvres et alluma. Une nouveau silence plana, jusqu'à ce que Salvatore se tourne à nouveau vers Mads, braquant sur elle un regard étonnamment calme comparé à la colère qui l'avait emporté quelques instants plus tôt. Mads répondit alors, à propos de son demi-frère. Et pourquoi est-ce que je mentirai sur l'existence d'un demi-frère ? J't'en ai tout bonnement jamais parlé parce qu'il n'y aucun intérêt à ce que je le fasse. « Hu-hum », répondait Salvatore tout en tirant sur sa clope. Mads et ses excuses à la con. Ah ! Elle ne changerait jamais. Puis, Mads le rejoignit, tuant petit à petit l'espace entre eux, se retrouvant à nouveau presque contre lui. Salvatore la regardait, fier et orgueilleux, sa clope aux lèvres. Mads, elle, reprenait la parole. Et si j'ai inventé toute cette histoire... Elle fit une pause. Ah ! Salvatore était bien curieux d'entendre la suite ! Histoire de l'encourager à poursuivre, il glissa une main dans son dos, remontant, ses doigts mettant en relief les bretelles de son soutien-gorge. La réponse arriva finalement, et Salvatore plissa les yeux. C'est simplement parce que c'est ma manière à moi de voir si toi, t'es jaloux, et que c'est toujours drôle de te voir partir au quart de tour. Ça oui, pour le voir partir au quart de tour, ça n'avait pas loupé. « Quelle idée, aussi... » s'entendit-il murmurer tandis qu'il ne se gênait pas pour aller glisser son autre main dans une des poches arrière du pantalon de Mads. Mais, encore une fois, la jeune femme n'en avait pas terminé. Salvatore s'étonnait toujours du bagout qu'elle pouvait avoir. Néanmoins, il l'écoutait. Et de cette jalousie, j'en conclus d’innombrables choses. Notamment que t'es le gars le plus possessif que j'ai connu. Même ton cousin ne me faisait pas de telles scènes de ménage quand on était marié, il était d'un calme légendaire. Le gars le plus possessif qu'elle ait connu. Un sourire étira les lèvres de Salvatore, un sourire fanfaron. La comparaison au cousin lui plut moins, et sa main quitta le dos de Mads pour remonter vers sa joue. Un calme légendaire. Ha ! Il ne répondit pas, se contentant de caresser sa joue et de l'observer, avec minutie. Comme s'il découvrait son visage pour la première fois. Mads, elle, reprenait de plus belle. Et contrairement à ce que tu penses, je suis loin, mais alors très loin de jalouser les catins. C'est leur métier. Tu fais marcher le commerce et je comprends tout à fait, faut bien tester la marchandise, même de basse qualité. Puis t'as cette dépendance inexpliquée envers moi. Mais ça encore une fois, je comprends. Je suis difficilement oubliable. Lorsqu'elle parla de cette dépendance inexpliquée qu'il avait pour elle, sa main à l'arrière de la poche de Mads fit pression, et il l'attira un peu plus contre lui, avant de murmurer : « Tu es surtout extrêmement enviable... » Il avait repris cette voix chaude, suave, qui vibrait de désir et laissait planer une tension nouvelle. Elle, en guise de réponse, elle lui retira sa cigarette des lèvres pour tirer dessus, le plus naturellement du monde. Puis, une menace. Et arrête de prendre mes clopes, c'est pas parce que je t'en ai donné une que ça signifie que tu peux me prendre tout le paquet. Si c'est pour les gaspiller, prends les tiennes. Et si t'as absolument besoin d'avoir les lèvres occupées, fais autre chose avec. Salvatore laissa échapper un rire enjoué, puis, à son tour, il vint récupérer cette satanée cigarette qui passait de lèvres en lèvres, pour s'approcher dangereusement de celles de Mads. Il se mordit les lèvres, sans passer à l'action, frottant son nez contre le sien, le regard joueur, terriblement joueur. Mads en profita pour ajouter une dernière chose. Au moins, avec mon défunt mari, j'avais pas ce problème de clopes puisqu'il ne fumait pas. A croire que j'ai tué le mauvais Mantegna. Salvatore arqua un sourcil, et la reprit aussitôt : « A croire que j'ai tué le mauvais Mantegna. Hum... » Ses yeux se posèrent sur les lèvres de Mads, qu'il regardait avec envie, mais qu'il n'embrassait pas pour le moment. Il reprit, sa voix ayant pris une tonalité étonnamment basse, la rendant presque rauque : « C'est ce que tu penses ? » Il voulait bien sûr parler du fait qu'ils aient tués le mauvais Mantegna. Il la taquinait, parce qu'il ne pouvait pas s'en empêcher, mais il ne lui laissa cependant pas le temps de formuler une réponse, car ces lèvres qu'il fixait toujours l'appelaient. Salvatore se pencha doucement pour embrasser Mads, savourant le contact de sa bouche contre la sienne, de son visage contre le sien. Rien à voir avec le précédent baiser. Celui-ci était appliqué, et salvateur. Un petit bout d'Eden dans l'enfer de leur relation.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyMar 25 Aoû - 19:08


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FT. SALVATORE



C'était ainsi qu'elle était et qu'elle avait toujours été. Vile, sournoise, rancunière, revancharde et surtout, de mauvaise foi. Admettre qu'un sentiment de jalousie pouvait animer chacun de ses membres n'était pas une chose qu'elle faisait et qu'elle arriverait à faire à l'avenir. Bien trop fière, l'honneur gravé en elle qu'elle ne voulait pas voir disparaître en une simple phrase où elle pouvait reconnaître qu'elle était envieuse des autres. Ces autres, elle ne les connaissait pas réellement et ne cherchait généralement pas à en savoir plus sur ces personnages. Sans même apprendre à les connaître, elle ne les portait pas dans son estime et elle savait que ce ressenti n'allait pas déguerpir de si tôt. Mads s'était toujours posée la même interrogation : Comment est-ce que cela allait se conclure avec Salvatore ? Plus les années passaient, plus elle se rendait compte que cette relation n'allait sûrement jamais être mise à terme. Qu'encore plusieurs fois, ils allaient se retrouver dans ces contextes où chacun essaie de hausser le ton plus fort que l'autre, où chacun essaie d'avoir une emprise sur sa proie. Mads, elle n'abandonnait pas alors qu'elle savait pertinemment qu'elle ne faisait pas le poids contre ce Mantegna, surtout quand il sortait de ses gonds et que par conséquent, elle n'était bonne qu'à se recroqueviller sur elle-même en espérant ne pas avoir à faire à une véhémence dont elle paierait les frais en étant recouverte de quelques bleus qui orneraient son épiderme. Si elle n'avait pas peur de s'embarquer dans des querelles qui n'étaient pas les siennes mais où les poings et les pieds étaient des armes primordiales, avec Salvatore, elle préférait user de mots et d'éloquence, sachant que jouer les brutes ne ferait qu'attiser la colère et répéter les événements qui s'étaient produit il y a environ dix ans. Un jour qu'elle n'oubliait pas et qu'elle ne cherchait pas à effacer de sa mémoire. Première fois qu'elle avait été sujette à une bagarre aussi farouche, aussi dangereuse. Parce que la finalité aurait pu être bien différente, parce qu'elle s'en était, en somme et si l'on oubliait les cicatrices, sortie indemne. Les explications qu'elle énonçait n'avait parfois ni queue ni tête, le fond de sa pensée n'étant pas aussi clair pour qu'elle puisse mettre en place un argumentaire qui tenait la route. Et pour être honnête, elle était passée à autre chose que l'envie de se prendre la tête avec lui alors que cela faisait déjà quelques temps qu'ils ne s'étaient pas emportés dans une dispute, une vraie, qui demandait l'usage de pieds, de mains, de poings, ou d'autres ustensiles caractérisés de préjudiciables. « Quelle idée, aussi... » qu'il lui répondit banalement alors qu'elle cherchait à se mettre en avant aux yeux du Salvatore, ce dernier glissant l'une de ses mains dans l'une des poches arrières du pantalon de Mads. De simples gestes qui avait toujours définit leur relation même après tant d'années de destruction mutuelle. Ils se cherchaient et se trouvaient pour mieux s'anéantir. Un schéma qui se répétait car ils ne faisaient rien pour l'arrêter, car ils voulaient l'un comme l'autre continuer à vivre cette spirale infinie qui, à chaque nouveau cycle, tuait un peu plus la Henstridge. « Tu es surtout extrêmement enviable... » Et la distance qui diminuait, une promiscuité qui balayait les remords et les rancunes qu'elle aurait pu déblatérer pendant encore très longtemps. Une voix à l'intonation qui la faisait vibrer de l'intérieur, comme si chacun de ses membres étaient simultanément parcourus de spasmes. Une dernière pic pour la forme, une histoire de clopes, cette cigarette qu'elle vint récupérer des lippes du Salvatore afin de la consommer d'elle-même mais qui lui fut retirée par ce dernier alors que c'est un rire franc qu'il fit résonner. Mads, elle ne le regardait plus dans les yeux, concentrée sur ces lèvres qui se rapprochaient, ce souffle chaud qui lui frôlait les pommettes et ces envies qui devenaient bien trop difficiles à contrôler, à contenir. Des gestes qu'elle s'abstenait de faire, des mouvements qu'elle aurait pu entreprendre, parcourir chaque parcelle de la carrure qui se tenait devant elle. Le bout du nez qui caresse l'autre, un demi-sourire qu'elle peine à dissimuler. « A croire que j'ai tué le mauvais Mantegna. Hum... » C'est vrai. Elle n'avait pas été actrice, mais plutôt spectatrice du désastre qu'elle avait commencé. C'était soit la mort d'un individu, soit la descente aux Enfers de toute la lignée des Mantegna. Le sacrifice d'un pour la survie des autres, la perte d'un être cher pour que ces autres puissent vivre. Pour qu'elle puisse vivre, sans avoir à affronter les démons d'un passé qu'elle avait préféré enfouir sous des tonnes de mensonges et de machinations. Parce qu'elle avait toujours eu les mains sales mais que c'était bien trop dur pour elle de l'admettre, comme beaucoup d'autres choses qu'elle ne pouvait avouer. Par honte, ou par crainte, ou même par peur de décevoir. « C'est ce que tu penses ? » Alors qu'elle s'apprêtait à articuler ne serait-ce que le début de sa réponse qui, encore une fois, s'avérait plus sarcastique que véritable, alors qu'elle allait lui dire qu'elle le pensait vraiment et qu'elle aurait peut-être eu une vie moins tourmentée s'il était encore vivant, même si elle ne le pensait absolument pas, elle n'eut pas le temps. A la différence du précédent, ce baiser était moins violent, moins brusque. Une touche de douceur, une tendresse qu'elle ne voyait que rarement chez un Salvatore aux habitudes excessives. La caresse des lèvres qui faisait oublier à Mads ce qu'il s'était déroulé les instants d'avant, qui lui faisaient abandonner l'idée de poursuivre les sarcasmes et les prises de tête. Un brin de cajolerie dans lequel elle souhaitait désormais se perdre, comme marquant une trêve dans une guerre qu'ils menaient tous les deux depuis des années. Elle ne se détachait pas de l'emprise qu'il avait sur elle, les mains de Mads qui finalement daignaient effectuer un mouvement après avoir été si passives. Les doigts qui passaient doucement sur le haut du bassin, qui effleuraient le tissu d'une chemise qu'elle souhaitait voir disparaître afin de révéler un corps qu'elle voulait une nouvelle fois admirer. Mads, elle mit un terme au baiser pour aller loger ses lèvres dans le cou du Salvatore. « C'est ce que je pense... » Des lèvres qui ne décidaient pas à se poser sur la peau, des lèvres qui se contentaient d'attiser les tentations lesquelles elle tentait tant bien que mal d'avoir une main de fer dessus pour ne pas accélérer les choses. Et pourtant, il l'avait connu ainsi. Sauvage, féroce, spontanée, indomptée. Il suffisait simplement qu'elle lâche prise, que toutes les envies ressenties ne la bousculent intérieurement, qu'elle se dise qu'elle puisse franchir des limites qu'elle s'est elle-même imposée. « Parfois. » Elle mordillait, passait sa langue sur l'épiderme du cou, d'un côté puis de l'autre alors que ses mains remontaient chaque bouton de chemise un à un, les défaisant adroitement. Ses doigts qui en profitaient, passant rapidement non sans savourer le toucher d'un torse qui se dévoilait peu à peu, ses lippes qui suivaient un trajet pour retrouver la bouche du Mantegna, jouant avec en la stimulant par de simples effleurements alors que Mads se mettait en même temps sur la pointe des pieds (petite taille oblige). « Mais ce n'est pas ce que je pense maintenant... » Deux boutons restants, deux obstacles à traverser. Elle grillait les étapes, ne prenant même plus la peine de faire le mouvement avec ses doigts pour déboutonner le tout. La simplicité, arracher. Une excitation qui prenait le dessus alors qu'elle avait essayé de la contrôler. Sourire carnassier, les paumes qui s'étaient posées sur le buste du Mantegna et qui parcouraient chaque parcelle de celui-ci, elle voulut enrouler ses bras autour du cou du jeune homme en les levant mais ce fut un léger froncement de sourcil qu'elle afficha sur son faciès, la grimace naissante. Douleur oubliée, douleur qui lui était passée par-dessus la tête, l'omoplate aux couleurs bleutées qui manifestait sa présence à celle qui effectuait un mouvement qu'elle aurait dû éviter. Elle se mordit l'intérieur de la lèvre inférieure, dans le but de soigner le mal par un autre mal et s'empressa d'embrasser Salvatore comme pour masquer ce qu'il venait de se produire.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyMer 26 Aoû - 0:43


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Mads & Salvatore



Salvatore n'avait jamais pensé une seule seconde à continuer sa vie sans Mads, même après qu'ils se soient quittés, même après qu'elle se soit mariée. Il avait beau lui en vouloir pour mille et une raison, il ne pouvait s'empêcher penser à elle. De la vouloir à ses côtes, de sentir sa présence. Depuis leur rencontre, ils ne s'étaient plus quittés. C'était aussi simple que ça. Salvatore s'en souvenait encore. De ses vingt ans, de Mads et de son accent, de ce qu'il avait pu ressentir en la voyant pour la première fois. Une Mads bien différente de celle qu'elle était aujourd'hui. Il fallait dire que lui aussi avait beaucoup changé. Ils n'étaient plus aussi naïfs concernant l'amour, celui avec un grand a, celui qui torture et fait saigner les cœurs. Deux mois intenses de relation, avant l'incident. Deux mois alors que Salvatore n'avait jamais tenu plus de quinze jours avec la même fille. Mais Mads était différente, Mads n'était pas d'ici, elle avait cette accent italien effroyable, une manière de rouler les r qui ne ressemblait à rien, et pourtant, il l'avait aimée comme il n'avait jamais aimé personne. Et depuis, il ne pouvait plus se passer d'elle, malgré les tensions qui les animaient elle et lui. Ils avaient beau se haïr, ils étaient entraînés dans une spirale infernale qu'ils faisaient tourner eux-même en continuant à se voir. Mais Salvatore n'y pouvait rien. Il pouvait coucher avec les catins, il savait très bien qu'elles n'égaleraient jamais ce qu'il ressentait lorsqu'il couchait avec Mads. Cette alchimie entre eux n'avait pas de prix, et il était cet aimant attiré par cette femme qu'il ne pouvait totalement considérer comme étant sienne. Car il avait beau le lui dire, lui crier qu'elle était à lui, en vérité Mads ne lui appartiendrait jamais, comme lui n'appartiendrait jamais à qui que ce soit. C'était ainsi.

Le calme était revenu dans l'appartement, les voix avaient fini par baisser en volume, et les regards s'étaient considérablement adoucis. Mads et Salvatore reprenaient leur petit jeu comme si de rien était. Comme d'habitude. Et Salvatore reprenait ce pourquoi il était venu : la possession des lèvres de Mads, ne lui laissant pas le temps de s'exprimer comme elle le souhaitait, la coupant dans une réponse qu'il avait senti poindre. Un baiser qui s'était voulu tendre, appliqué. Un baiser qu'il ne réservait qu'à Mads. Elle seule pouvait voir cette tendresse chez lui, issue de cet amour qu'il avait pour elle. Et Salvatore n'était que plus satisfait de sentir les mains de la jeune femme se poser sur lui. Ce fut elle qui mit fin au baiser, pour laisser ses lèvres émigrer vers le cou de Salvatore. Ce dernier frissonna tout entier, et fit pression sur le joli fessier de Mads pour l'attirer encore un peu plus à lui. Mads, elle, dont les lèvres se contentaient d'effleurer la peau de Salvatore, répondit à la question qu'il lui avait posé concernant le fait qu'ils avaient tué le mauvais Mantegna. Il lui avait demandé si c'était vraiment ce qu'elle pensé, et lorsqu'elle reprit la parole, Salvatore ne put s'empêcher d'étirer un sourire amusé. C'est ce que je pense... Mais cette phrase en suspens n'était qu'un prélude, il savait qu'autre chose suivrait derrière. Parfois, qu'elle ajouta, mettant fin à ce semblant de suspense qu'elle avait laissé traîner. Salvatore se mordit la lèvre tandis qu'il sentait la langue de Mads glisser dans son cou. Sa main quitta sa joue pour aller se poser sur l'un des seins de la jeune femme, dont il prit possession. Mads elle s'affairait à déboutonner sa chemise, initiative qui lui plut énormément, lui donnant de nouveaux frissons lorsque ses doigts venaient se poser sur son torse. Il finit par retirer sa main de la poche de Mads pour la glisser sous son débardeur, et remonter dans son dos, lentement, usant du peu d'ongles qu'il avait pour griffer sa peau. Ses lèvres elles retrouvaient celles de Mads, obligeant cette dernière à se mettre sur la pointe des pieds. Salvatore sourit en la sentant faire. Le désir était là, tapi sous sa peau, coulant dans ses veines, faisant tourbillonner son hémoglobine comme jamais. Et les baisers se multipliaient, en même temps que le torse de Salvatore se voyait dévoilé. Elle ajouta alors : Mais ce n'est pas ce que je pense maintenant... Et puis, un éclat sauvage. L'application oubliée, les boutons arrachés, et Salvatore qui se débarrassait de la chemise d'un mouvement des épaules et des bras, avant que ses mains momentanément déplacées ne retrouvent leurs positions initiales. Celles de Mads ne se privaient plus pour se poser sur lui, et Salvatore savourait chaque caresse qu'elle laissait sur son passage. Mads leva les bras, comme pour les passer autour de son cou, mais elle s'immobilisa dans son geste, son visage se voyant usurpé par une grimace douloureuse. L'instant d'après, elle reprenait ses lèvres, et Salvatore lui répondait avec flamme. Il vit bien sûr cette grimace, mais il n'y prêta pas plus d'attention, le faire ne lui aurait pas ressemblé. Il le garda dans un coin de son esprit, tandis que ses mains prataient attraper l'arrière des cuisses de Mads et qu'il la soulevait pour la porter et l'amener à sa hauteur, la laissant entourer ses jambes autour de son bassin. Elle ne pesait rien dans ses bras, Mads, elle pesait moins lourd qu'un moineau qui ne mange pas, et tout en continuant de parsemer ses lèvres de baisers de plus en plus endiablés, il prit la direction de sa chambre. Il n'avait même pas besoin de regarder devant lui, il connaissait le chemin par cœur. Et son bassin ainsi collé à celui de la jeune femme ne lui laissaient pas beaucoup de répit. Il sentait déjà l'excitation monter en lui, comme de la lave bouillante. Il posa un genou sur le lit de Mads, et le souvenir de la grimace lui revenant comme un flash, ce fut avec une douceur presque prévenante qu'il l'allongea, ses lèvres ne quittant pas les siennes, se retrouvant ainsi au-dessus d'elle. Ses mains s'emparèrent de ce maudit débardeur qui irritait ses mains et forçant presque Mads à soulever les bas, il le lui retira. L'homme avide de sexe qu'il était frottait son bassin contre celui de Mads, attentif à la moindre de ses réaction tandis que ses mains se glissait dans le dos de sa muse pour dégrafer son soutien-gorge. Il quitta ses lèvres pour se redresser un instant, le regard illuminé d'une taquinerie sans nom, et se penchant sur Mads, ses lèvres partirent en quête des seins de la jeune femme, usant de ses dents et de sa langue pour malmener ses tétons. Salvatore ne niera jamais aimer le sexe, et encore moins avec Mads. Il était accro à elle, à son corps, à sa façon de lui résister, à cette insolence qui émanait d'elle en permanence. Tout en continuer de mener la vie dure à ses seins, il déclara : « Ton mari était peut-être d'un calme légendaire, mais je suis sûr et certain qu'il était beaucoup moins doué que moi au pieux... pas vrai ? » Se redressant, il retira sa ceinture pour l'envoyer joncher le sol avec la plus grande indifférence. Il se mordait la lèvre tout en regardant Mads, attendant sa réponse, la défiant du regard de lui répondre le contraire.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyMer 26 Aoû - 15:03


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FT. SALVATORE



Peu avaient connu Mads alors qu'elle rentrait dans sa période adulte. A peine la vingtaine et des rêves d'évasion, des pas au début hésitant qui l'ont finalement mené dans une Italie qu'elle ne connaissait que sur les écrans de télévision ou de cinéma. Le langage qu'elle n'arrivait pas encore à maîtriser et qu'elle n'avait jamais cherché à améliorer durant les quelques cours qu'elle prenait de façon scolaire, elle s'était retrouvée sur les pavés de Florence en solitaire, sans aucun repère si ce n'est un petit livre de guide touristique. Des habitudes chamboulées, des traditions et mœurs dont les origines restaient une énigme, elle s'était pourtant prise en main afin d'un minimum intégrer la communauté qu'elle côtoierait pendant un long moment.  Quand elle a quitté ses terres natales, l'idée de prendre du recul sur l'existence qu'elle avait était la seule option qu'elle voyait. Néanmoins, jamais elle n'avait pensé, lorsqu'elle était sur la route pour rejoindre les sols italiens, rester ici. C'était simplement de fil en aiguille qu'elle s'était adaptée au train de vie quotidien qu'elle avait commencé à avoir, se décidant finalement à poser ses valises dans un pays dont elle ignorait pratiquement tout si ce n'était les clichés qu'elle avait ouï-dire antérieurement. Puis elle avait rencontré cet homme. La première personne avec qui elle avait tenté d'avoir un semblant de conversation alors que son italien ne ressemblait qu'à une bouillie de mots qu'elle assemblait sans vraiment savoir s'il comprenait où elle voulait en venir. Des mots qu'elle liait les uns aux autres alors qu'ils n'avaient peut-être aucun rapport, que le contexte ne s'y appréhendait pas. Mais elle avait tenté, parce qu'elle savait qu'elle ne pouvait pas rester indéfiniment dans le langage des signes pour communiquer. Si sa relation avec Salvaore avait été l'une des plus courtes qu'elle ait eu, pour le Mantegna c'était une sorte de record battu. Deux mois où la relation avait été animée par une passion qu'elle n'avait jamais vraiment connu, deux mois où elle n'avait d'yeux que pour lui, ce qui expliquait la violente chute aux Enfers dans laquelle elle fut tirée quand le tout explosa. Quelques temps après seulement, elle se retrouvait au bras d'un autre Mantegna, un cousin de Salvatore. Simple union aux arômes de vengeance, elle s'était limitée à une relation où siégeait et la stabilité, et le calme. Et avouons-le, cela ne lui avait tout bonnement pas réussi compte tenu de la finalité sanglante qui mit un terme à un mariage qu'elle n'avait jamais pleinement apprécié.

Elle se souvenait, de ce Salvatore qui n'était resté que de courts instants lors de la cérémonie de mariage, de ces moments où elle l'avait croisé, par hasard, et que l'un comme l'autre avaient cherché à s'éviter. Pourtant, l'envie était bel et bien présente. L'envie de fondre les corps l'un dans l'autre, de ne faire qu'un à nouveau. Mads, elle était allée à l'encontre de ses désirs, y avait mis toute son âme et sa force spirituelle pour ne pas s'abandonner à des plaisirs avec un autre que son époux. Mais aujourd'hui, elle le pouvait. Libre, indépendante. Ou presque, si on omettait le fait qu'il y avait toujours cet aspect d'allégeance envers le Salvatore. Mads, elle n'allait pas avec les autres ou alors il fallait qu'elle soit sacrément saoule pour qu'elle se lance dans de telles aventures. Mads, elle se satisfaisait d'un seul et même homme et ne ressentait pas le besoin d'aller voir ailleurs, de changer d'horizon en sachant qu'elle ne ressortirait des draps d'autres qu'avec ce sentiment d'insatisfaction, comme s'il avait manqué de quelque chose durant l'acte. Comme si elle ne prenait pas vraiment son pied, comme si elle avait perdu son temps à prétendre s'enticher d'un individu qui ne lui apportait rien. Les mains baladeuses, elle agissait comme si c'était la première fois qu'elle avait l'opportunité d'effleurer le torse de Salvatore, comme si c'était la première fois qu'ils jouaient à ce jeu auxquels ils étaient vraisemblablement accrocs. Elle pensait avoir merveilleusement bien caché la douleur qui lui parcourait le haut du dos, elle pensait s'être rattrapée en allant coller ses lèvres aux siennes, en reprenant de plus belle comme si rien ne s'était passé, comme si la grimace n'avait été qu'un égarement à dissimuler. Alors qu'elle sentit les mains de Salvatore passer derrière ses cuisses et l'attraper afin de la soulever, collant son propre bassin à hauteur du sien, Mads, elle se perdait dans ces lèvres et dans le parfum qu'elle humait, enroulant instinctivement ses jambes autour de lui et ses lippes enivrées qui venaient mordre gentiment la lèvre inférieur du Mantegna pour finalement reprendre les baisers qu'elle délaissait sur chaque parcelle qu'elle pouvait atteindre. Ses paumes qui se logeaient dans le creux de la nuque du jeune homme, elle se laissa poser sur le matelas dans un geste des plus délicats et attentionnés, savourant les lippes du Salvatore qui ne cessait de lui déposer des baisers de plus en plus déchaînés et embrasés. Alors qu'il empoignait le débardeur blanc, elle leva machinalement les bras malgré la brûlure qui se faisait ressentir dès lors qu'elle eut les bras au-dessus de sa tête. Aucune grimace qui se dessina, la douleur était si insignifiante face aux délices de la chair. Mads ne restait pas indifférente aux mouvements de bassin qui venait s'appuyer contre le sien. Tension montante, entre deux baisers on pouvait la voir se mordre frénétiquement la lippe tandis qu'il pouvait sentir des griffes se planter dans son dos, n'hésitant pas à les enfoncer et les faire glisser sur une épiderme qu'elle cherchait à souiller et à décorer de marques. Ses marques. Puis lui, il passa ses mains dans le dos de la jeune femme, il lui enleva le dernier vêtement qu'il lui restait sur le haut du corps, ce dernier vêtement qui cachait l'une des convoitises qu'il cherchait à atteindre. Il avait quitté les lèvres de la Mads, cette dernière pressant alors les siennes sur l'épaule du Mantegna, embrassant innocemment la cicatrice qui lui appartenait puis revint, une nouvelle fois, s'approprier la bouche de Salvatore .Le soutien-gorge disparut, quelque part dans la pièce, elle ne savait pas où, un semblant de tissu qu'elle vit voler sans réellement faire attention à la trajectoire du lancé, plus concentrée sur le faciès qui se dressait devant elle, le regard la toisant, l'observant, l'analysant avec ces prunelles qui en demandaient plus et qui s'octroyaient le droit d'en avoir davantage. Les lèvres portées à sa poitrine, la langue qu'elle sentit se poser sur l'un de ses tétons la fit frissonner. Le contact des dents sur sa peau, qui venaient la titiller, Mads posait l'une de ses mains sur l'épaule de Salvatore et l'autre, l'autre qui effleura la joue avant de s'installer dans les mèches de cheveux de l'homme. Une tignasse qu'elle caressait de ses doigts fins, elle enroulait quelques cheveux autour de son index et se retrouvait parfois à tirer légèrement dessus quand il en venait à mordiller ses tétons, ces derniers réagissant à chaque contact du corps contre le sien. « Ton mari était peut-être d'un calme légendaire, mais je suis sûr et certain qu'il était beaucoup moins doué que moi au pieux... pas vrai ? » Si sûr de lui, attaché à cette habitude qu'il avait d'être certain dès lors qu'il prononçait une phrase. Il se redressa finalement, laissant apparaître l'ombre d'une provocation qu'elle lisait aussi bien sur ses traits du visage que dans ses yeux, sur cette façon qu'il avait de se mordre la lèvre alors qu'il détachait sa ceinture, ceinture qu'il envoya sur le sol alors que Mads s'appuyait sur ses coudes pour l'observer faire. Chacun des gestes, les mouvements qu'elle regardait en arquant un sourcil qui soulignait le défi et la provocation, la curiosité de l'esprit qui lui faisait esquisser un sourire, à la jeune femme. Cette dernière, elle fit pression sur ses avant-bras pour complètement se redresser alors qu'elle passait sa langue sur le côté de sa lèvre supérieure, son visage se rapprochant du buste qu'elle inhala. Le seul qui arrivait réellement à éveiller chacun de ses sens. L'odeur de l'homme, de cet homme qui lui restait dans la peau. Le toucher, en passant doucement ses doigts sur le haut du bassin de Salvatore, doigts qui venaient chatouiller le bouton du pantalon qu'il portait et qui remontaient finalement pour côtoyer les muscles des abdominaux. La vue, alors qu'elle plantait son regard sur une carrure qu'elle connaissait déjà mais qu'elle redécouvrait à chaque fois alors que ses lèvres venaient se poser sur le torse dévoilé. Le goût, des baisers auxquels elle mettait un terme pour venir goûter à cette peau, la langue entre les lippes qui se posait ici et là, remontant délicatement, passant sur le cou du Mantegna alors que son chemin n'était pas terminé. L'ouïe, la respiration qu'elle écoutait attentivement, la respiration mêlée à la sienne, saccadée et haletante. Mads, elle lui mordit le lobe de l'oreille en affichant un sourire qu'il ne pouvait pas voir puis, d'une voix basse, dans un presque chuchotement, ses paumes qui jouaient avec les envies, qui allaient de part et d'autre du haut du corps, qui s'arrêtaient à la limite où se trouvait le haut du pantalon, elle répondit finalement à la question. « Pour une fois que je suis d'accord avec toi... » qu'elle laissa échapper dans une intonation qui ne laissait place qu'à une douceur artificielle, une délicatesse des plus factices. Elle passa sa langue une dernière fois sur son oreille avant de positionner son visage devant le sien, les prunelles qu'elle posa dans ses yeux, le sourire mesquin, espiègle qu'il put enfin voir sur le visage de Mads. « Il était beaucoup moins... tactile. » Les souvenirs d'un mariage où les vagues n'étaient que très peu houleuses. Elle laissa ses mains longer le haut du bassin du Mantegna, baissant parfois les yeux afin d'observer ses gestes, se mordant la lèvre avant de reprendre. « Moins aventureux... » Le bout de l'index qui vint se poser sur l'attache du pantalon masculin et la paume qui glissa accidentellement sur cet entre-jambe, qui l'effleura presque innocemment dans une caresse rapide, mais qu'elle fit remonter quelques instants plus tard, rapprochant par la suite sa poitrine de ce torse. « Moins... Passionné... » fit-elle en marquant une pause comme pour montrer qu'elle réfléchissait aux mots qu'elle voulait utiliser, « Moins... tout. » conclut-elle lorsqu'elle vint loger ses lippes dans le cou de l'homme et que l'une de ses mains, celle qui n'était pas en train de flatter les tétons d'un Salvatore qu'elle voulait voir craquer, détacha d'un geste vif le dernier bouton, celui du pantalon, qu'il restait.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyVen 28 Aoû - 2:01


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Mads & Salvatore



Même si Salvatore refusait de l'admettre, car il ne pouvait s'empêcher de mentir à lui-même, il savait qu'il avait perdu Mads en levant la main sur celle ce fameux jour. Il l'avait perdu sans vraiment la perdre, puisque c'était au bras de son propre cousin qu'elle avait semblé retrouvé un semblant d'épanouissement. Salvatore avait été d'une jalousie maladive. Il avait fui Mads, il avait fui ce masque de bonheur qu'elle portait aux côtés d'un homme qu'il n'était pas. Il avait refusé toutes les raisons possibles et imaginables de penser que c'était de sa faute. Il s'était mis des œillets qu'il portait encore, qui maquillaient la vérité, qui dissimulaient qu'en réalité, c'était bien de sa faute. Il avait brisé quelque chose entre Mads et lui en levant la main sur elle, en la blessant jusqu'à faire couler son sang. De cette cassure, cette fracture, était née une née viscérale l'un pour l'autre qui subsistait sans ciller depuis. Et pourtant, quelque chose chose qui ressemblait à de l'amour avait subsisté. Quelque chose qui faisait que Salvatore faisait tout pour ne pas se retrouver seul avec Mads dans une pièce. Quelque chose avait à voir avec la passion, le désir et l'attirance. Alors oui, Salvatore avait fui Mads. Il avait prétendu ne pas connaître son nom, son prénom, ses goûts, ses origines. Il avait joué ce petit jeu absurde pour que personne ne puisse savoir qu'en vérité, ils se connaissaient, et qu'ils se connaissaient très bien même. Mais Salvatore ne supportait pas que Mads ne lui appartienne plus. Qu'elle se soit arrachée à lui, qu'elle traîne dans les pattes de ce cousin, de ce sang qui était comme le sien. De ce pâle copie de ce qu'il était. Il en avait voulu à Mads de l'avoir quitté pour trouver un Mantegna de substitution. Dans son esprit, elle avait goûté à ses charmes et ne pouvait plus s'en lasser, donc elle avait chercher à retrouver ce il-ne-savait-quoi chez un autre Mantegna. Et ça, il n'avait pu laisser passer. Jusqu'au deuxième événement le plus marquant de toute leur vie. Jusqu'à ce que son bras décrive un mouvement circulaire et qu'il fasse couler le sang d'un des siens. Mais son orgueil faisait peau neuve, et, surtout, Mads lui était rendue.

Et comme chaque fois qu'il venait, il n'avait pu résister à la jeune femme, à ses lèvres, à son corps. À elle tout simplement. Les pas d'un Salvatore déjà à moitié dévêtu les menèrent jusqu'à la chambre de Mads, sanctuaire, repère, tanière de sa renarde au cheveux châtain. Salvatore était loin d'être le type le plus délicat du monde, mais il fit attention en déposant Mads sur le lit, s'étant souvenu de la grimace qui avait ponctué son visage quelques instants plus tôt. Les épaisseurs se firent dès lors très vite peu nombreuse, Salvatore l'Impatient, le Pressé, jouant de ses doigts sur les fibres de vêtements de Mads, la dénudant petit à petit, comme un drogué préparerait son injection d'héroïne. Lui, sa drogue, c'était Mads, et rien que Mads. Ses lèvres la dévorait toute entière, et quand celles de Mads embrassèrent la cicatrice du Mantegna, sur son épaule, il émit un petit grognement félin proche du ronronnement. Salvatore ne se privait pas, il ne ménageait pas sa compagne, usant aussi bien de sa langue que de ses dents, se faisant un plaisir de voir les expressions s'enchaîner les unes après les autres sur le visage de sa drogue humaine. Son corps était en feu, mais il lui restait encore quelques épaisseurs, et les caresses de Mads dans son dos et dans ses cheveux n'arrangeaient pas les choses. Salvatore se redressa d'un coup, et se débarrassa de sa ceinture d'un geste. Il dit alors avec une certitude quasi insolente qu'il était sûr d'être meilleur au lit que l'ancien mari de Mads. Celle-ci, appuyée sur ses coudes, le regarda se mordre la lèvre et Salvatore mit toute la provocation dont il était capable dans ce regard empli de défi qu'il lui lança. Mads se redressa toute seule, et les yeux de Salvatore suivirent attentivement cette langue qu'elle passait sur sa lèvre. Un deuxième grognement de sa part monta lorsque les mains de la jeune femme se posèrent en haut de son bassin, et que ses doigts entreprirent de taquiner le bouton pour son pantalon avant de remonter sur son ventre, soulignant ses muscles à en faire frissonner l'italien. Les lèvres de Mads vinrent alors embrasser son torse, et Salvatore l'observa, fier, ne se lassant pas de sentir sa bouche sur lui. Elle remonta jusqu'à son cou, et il posa ses mains dans le bas du dos de Mads, avant de les faire descendre sous son jean, allant à la rencontre de ses fesses. La sensation des seins nus de Mads contre son torse était sans doute une des choses qu'il préférait le plus au monde. Quand elle lui mordit le lobe, il remonta ses mains jusque dans le dos de Mads, usant du peu d'ongles qu'il avait pour tracer des sillons dans sa peau. Puis, il ferma les yeux, se concentrant sur tout ce qu'il ressentait, les mains de Mads qui allaient et venaient aux abords de son bassin, tandis qu'elle se décidait enfin à lui murmurer une réponse. Pour une fois que je suis d'accord avec toi... Sans répondre, il frissonna en sentant la langue de la jeune femme glisser sur son oreille, et aucun doute, il se sentait terriblement à l'étroit dans on pantalon. Mads finit par lui faire face à nouveau, plongeant son regard dans le sien, et Salvatore fit de même. Il la dévorait du regard, ses yeux n'en manquant pas une seule miette, comme s'il essayait de lire à la fois Mads et son esprit, et de mémoriser chaque millimètre de son visage qu'il connaissait pourtant déjà par cœur. Il était beaucoup moins... tactile, qu'elle ajouta. Oh qu'il aimait ça. Oh qu'il aimait ça lorsque ses mains se rapprochaient de son entrejambe. Salvatore lui ne jetait pas un seul regard aux faits et gestes de la blonde, il ne quittait pas ses yeux. Moins aventureux... La main qui se posa sur entrejambe faillit bien arracher un râle de plaisir à Salvatore, mais il parvint tout juste à se contenir, bouche entrouverte, perdant ses moyens en l'espace de quelques secondes. Moins... Passionné... Moins... tout. Ce fut trop. Les lèvres de Mads dans son cou, une de ses mains maltraitant ses tétons et l'autre venant de détacher le bouton de son pantalon, il n'en fallut pas plus pour que Salvatore la renverse sur le lit, sans la moindre délicatesse cette fois, sauvagement. Il s'assit un moment sur le bord du lit pour retirer son pantalon, mais en gardant son boxer, décidant de s'en remettre à Mads pour cette partie. Il revenait à elle lorsqu'il eut le malheur d'apercevoir des couleurs violacées au niveau de ses omoplates alors qu'elle lui tournait le dos pour une raison qu'il ignorait – sans doute lui avait-il fait mal. Salvatore fronça les sourcils. Ces marques n'étaient pas les siennes. Il avait appris depuis longtemps à reconnaître les marques qu'il laissait sur le corps de Mads, qu'elles soient de natures violentes ou seulement érotiques. Celle-là, il en était certain, n'était pas de sa main. « Eh, eh, eh. Attends. C'est quoi ça. » La rejoignant au milieu du lit, agenouillé près d'elle, il passa ses doigts sur la peau violacée de Mads en sentant une colère sans nom monter en lui. Il attrapa le bras de la jeune femme pour qu'elle se tourne vers lui, avant de la regarder dans les yeux. « Qui t'a fait ça. » Il était parfaitement sérieux, dans ses yeux dansait une fureur encore muette mais pourtant bien présente. Mais ne souhaitant pas que Mads prenne ses exigences pour des menaces, il se pencha sur ses lèvres pour les embrasser, mais lui faisant bien comprendre qu'ils n'iraient pas plus loin tant qu'elle ne lui aurait pas tout dit, quitte à la frustrer, mais aussi à se frustrer lui-même.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyDim 30 Aoû - 23:41


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FT. SALVATORE



Mads, elle essayait de ne pas se remémorer le jour où tout a basculé. Elle essayait de mettre ce genre de souvenirs ailleurs que dans son esprit, essayait de les effacer en les ignorants dès lors qu'ils refaisaient surface pour des raisons quelconques. C'était une période de sa vie où tout semblait lui sourire, aussi bien dans les études que dans la vie privée, et pourtant, tout éclata, d'un coup d'un seul alors qu'elle n'avait pas réellement vu le coup venir. Ça l'avait prise de court et c'était avec impulsivité et autant de violence qu'elle pouvait utiliser qu'elle réagit, elle qui n'avait jamais imaginé le fait qu'elle puisse user de ses poings, de ses phalanges, de ses démences pour frapper de toute la force qu'elle possédait, un individu qu'elle chérissait pourtant. C'était certainement ce qui l'avait le plus chamboulé, elle se voyant être dans un moment de rage avec une personne qu'elle disait aimer, elle qui se défendait face à celui qui devait normalement ressentir la même chose. Confiance perdue, amour envolé, ils n'étaient qu'une bombe à retardement qu'ils avaient fait perdurer, dont l'explosion ne fut que plus brutale, brusque et foudroyante. En se mariant avec le cousin de Salvatore, elle avait cru fuir les férocités dont elle était animée, installée dans une union pleine de facticités où mensonge devait être le maître-mot de la relation dans laquelle elle se trouvait. Entre le désir palpitant et presque incontrôlable, l'envie de retourner dans les bras de celui qui l'avait maculé, et l'existence morne et terne qu'elle menait, elle avait choisi de mener ses pas vers un dessein de tranquillité. Mais, à croire qu'elle ne pouvait pleinement vivre dans une atmosphère emplie d'ataraxie et de simplicité, encore une fois, cette relation se précipita dans un gouffre que son mari avait lui-même creusé et que Mads referma avec l'aide de Salvatore. Comme si rien ne s'était passé, ils n'avaient été ni acteurs ni spectateurs du drama qui l'avait conduit à sa propre perte. Secret qu'ils partageaient parmi quelques autres, assurément le plus préjudiciable pour eux-même s'il venait à être révélé au grand jour ou simplement au cercle familial des Mantegna. Mais ils n'avaient pas l'air de se préoccuper de ce semblant de tracas alors qu'aucun regard fureteur n'avait été dans les parages quand le péché fut commis.

Les choses étaient si mal parties et pourtant, ils se retrouvaient sur le même matelas et bientôt, peut-être, sous de même draps. C'était toujours ainsi. Un cercle vicieux qu'ils ne pouvaient, l'un comme l'autre, pas arrêter. Ils n'arrivaient jamais à mettre la machine en suspend, les rouages continuant inlassablement de fonctionner sans qu'ils ne prennent la peine d'y mettre des bâtons dans les roues pour qu'ils ne se brisent. Peut-être n'y mettaient-ils pas du leur pour mettre un terme à une relation dont la stabilité leur était inconnue, dont l'officialité n'avait jamais été abordée si ce n'est par le passé. Mads, elle ne souhaitait plus être dans une relation qu'elle qualifiait de sérieuse. S'afficher publiquement aux bras d'un homme, elle l'avait déjà fait et chaque fois, les fiascos n'avaient fait que s'accumuler. Mads, elle préférait se cacher. Dissimuler ses actes, cacher aux autres le fait qu'elle fréquentait parfois un homme et que ce dernier n'était autre qu'un membre d'une famille mafieuse. Encore, qu'on lui aurait simplement dit, comme si l'étonnement ne laissait place qu'à une lassitude, une autre banalité dans la vie d'Henstridge dont on ne connaissait rien ou que très peu de détails. Secrète sur son enfance, sur son adolescence, sur sa situation familiale et sur ses premières folies. Elle n'en parle pas, car elle n'en voit pas l'intérêt. Ressasser le passé alors qu'il ne se répétera jamais. Comme pour sa relation avec Salvatore. Jamais elle ne retrouverait l'entente qu'ils avaient eu lorsqu'ils étaient ensemble. Bien trop de choses s'étaient déroulées, l'un et l'autre ne s'appartenaient plus. Ils n'étaient plus enchaînés et pourtant, ils revenaient toujours l'un vers l'autre, comme si malgré les chaînes désormais rompues, il leur restait ce fil incassable qui les obligeait à se fréquenter, à se voir, à se toucher. A chaque fois, la même habitude qui se mettait en place et ils ne s'en ennuyaient pas. Passant le bout de ses doigts sur les parcelles de peau qu'elle effleurait, alors que l'une de ses paumes venait titiller les envies les plus sauvages qu'il possédait, baladant l'une de ses mains à cet entre-jambe avant de jouer avec le bouton du pantalon qui l'habillait encore. Si elle savait se faire désirer, elle devait admettre que la patience n'était pas toujours un trait de caractère qu'elle possédait. Joueuse, elle mettait cependant rapidement un point final aux provocations afin d'apprécier la meilleure partie du jeu auxquels ils s'amusaient. Le bouton détaché, elle ne prenait pas la peine d'observer la réaction du Mantegna alors qu'elle venait caresser ses tétons, préférant se loger dans le creux de son cou. Y passer ses lippes, frôler la peau de ces dernières ou du bout de sa langue, de ses dents qui aimaient venir le mordre doucement et gentiment. Chose qu'elle ne fit que durant un court instant car d'un mouvement rapide, son corps vint s'effondrer sur le matelas. Matelas qui aurait servir d'amortisseur, qui n'aurait pas dû lui arracher une grimace aussi marquée sur son faciès. Lui, il ne la voyait pas, il était occupé à se mettre sur ses deux jambes afin d'enlever son pantalon et elle, elle en était soulagée. Rapidement, elle se redressa et essaya de passer son regard dans son dos afin d'observer l'ampleur des traces violettes qui ornaient ses omoplates. Elle n'y avait pas jeté un coup d’œil depuis environ deux jours et elle avait sûrement pensé qu'elles se seraient estompées en quarante-huit heures. Difficilement, elle vit que la couleur n'en était que plus foncée et que les marques ne cherchaient pas à se dissimuler dans la teinte de sa peau. En serrant la mâchoire, elle s'apprêtait à passer l'une de ses mains dans son dos en jouant les contorsionnistes, mais elle fut interrompue dans son geste, aussi bien par la douleur qui enflammait ses membres lorsqu'elle effectuait un geste qui demandait à se tortiller dans tous les sens, mais aussi par Salvatore qui intervint. « Eh, eh, eh. Attends. C'est quoi ça. » Elle n'eut pas le temps de se retourner, de lui faire face, de faire disparaître les marques en s'allongeant sur le lit ou en remettant ses cheveux en place pour les camoufler. Mads, elle restait dos à lui, serrant la mâchoire, se mordant doucement la lèvre inférieure en se demandant ce qui allait se passer par la suite. Avec Salvatore, elle ne savait jamais à quoi s'attendre. Et c'était peut-être une raison qui expliquait  que, malgré le fait qu'elle dise souvent le contraire, elle ne pouvait que difficilement se passer de lui. Salvatore, il frôla la peau aux teintes bleutées de Mads qui eut un léger sursaut, un arrêt dans sa respiration. Ne se faisant pas prier pour se retourner et se retrouver face à lui qui la regardait avec cet air bien trop sérieux pour aller de paire avec la situation précédente, situation qui avait été si torride et sur le point de le devenir encore plus si elle n'avait pas décider d'examiner son dos. Mais tôt ou tard, il l'aurait sûrement découvert. « Qui t'a fait ça. » Le soupir qu'elle se permit de lâcher voulait en dire long. Étaient-ils vraiment obligés de partir dans cette voie-là, de commencer une discussion, de lui poser cette question alors qu'elle-même ne possédait aucune réponse convenable, aucune réponse qui le satisferait ? Il s'approcha finalement, embrassant les lèvres muettes de Mads qui ne savait pas réellement ce qu'elle devait énoncer. Si elle avait vainement espéré que le baiser ne se finirait pas de si tôt, si l'idée de le prolonger lui avait traversé l'esprit, elle ne fut pas dans la position pour. Elle le voyait pas, il attendait qu'elle prononce quelque chose. Qu'elle lui dise tout. « C'est rien. » se contenta-elle d'articuler en se rapprochant un peu plus du Mantegna alors qu'elle remettait ses cheveux dans son dos afin de cacher les traces, comme si faire ainsi aller lui faire oublier ce qu'il avait vu quelques secondes plus tôt. « Un simple incident, il y a... Quelques jours... » Essayer de clore la conversation, de passer à autre chose ou plutôt, de reprendre les activités qui avaient si bien commencé. « Rien de bien grave, pas de quoi s'alarmer. » Rien de bien grave, si ce n'était le fait qu'elle avait désormais des hématomes qui décoraient le haut de son dos, et que chaque geste brusque semblait lui arracher les nerfs, les muscles, les os. « T'as pas besoin de savoir ce qu'il s'est passé, c'est sans importance et... Et c'est pas comme si je te demandais ce que chaque cicatrice sur ton corps signifie, la provenance de chaque bleus ou égratignures que je peux voir. » Comme si elle imposait des barrières. Comme si elle lui disait qu'il n'avait pas besoin de tout savoir sur elle, sur ses problèmes, parce qu'elle ne savait pas tout ce qui se passait dans la vie du Mantegna. Frustration grandissante, contrôle qui lui échappe comme souvent, ses mains qui viennent se poser sur les épaules de Salvatore, elle fait pression, si fort, si brutalement, si brusquement parce qu'elle souhaite le plaquer sur le lit, sans prévenir, pour qu'il ne puisse pas contre-attaquer. Elle s'étale sur lui, le contact des deux peaux qui suffit pour la faire frémir et réveiller chacun de ses sens, le visage qui se met au niveau du sien et les yeux investigateurs qui examinent chaque recoin de son faciès qu'elle connaît pourtant déjà. Le bassin de Mads, qui se pose sur celui de Salvatore, le bassin qui effectue ces mouvements pour attiser les désirs et l'excitation des deux partis, ses lippes qui s'abrite dans le cou et le parfum qu'elle vient sentir, qu'elle apprécie, ses paumes qui se posent sur le buste du Mantegna sur lequel elle s'appuie afin de se redresser. Ses mains, qui s'approchent du bouton du jeans dont elle est vêtue, qu'elle déboutonne d'elle-même comme pour faire accélérer les choses, comme pour rattraper le temps perdu dans une discussion qu'elle ne voulait pas avoir et qu'elle tente tant bien que mal de contourner, d'esquiver. Mads, elle a le regard aguicheur, elle essaie de récupérer le Salvatore d'il y a quelques instants, celui qui était prêt à libérer ses pulsions, celui qui était prêt à répondre à ses envies. « On peut en parler si tu y tiens tant. Mais plus tard. » Plus tard, ou jamais.

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Salvatore Mantegna

DATE D'INSCRIPTION : 21/08/2015
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyMar 1 Sep - 2:27


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Mads & Salvatore



Lorsqu'il avait vu les marques qui bleutaient la peau de Mads, Salvatore avait bien cru devenir fou à nouveau. Ses marques auraient très bien pu être les siennes, il en était conscient, mais il savait reconnaître les traces qu'il laissait, et celles-ci n'était pas de lui. Le seul fait d'imaginer que quelqu'un puisse s'en prendre à Mads le rendait furieux, tellement qu'il en devenait malade. Ce qui était curieux chez Salvatore, mais qui était aussi signe de sa folie, c'était qu'il ne supportait pas qu'on abîme ses choses, mais que lui, il adorait les abîmer. Mads faisait partie de ses choses... et il se faisait un devoir chaque fois qu'il se retrouvait sous les draps avec elle de laisser une marque sur ce corps dont il ne pouvait plus se passer. Ce n'était jamais que des griffures, des traces de suçons ou des bleus dus à certaines pressions trop fortes sur l'épiderme de sa muse, mais cela suffisait à satisfaire ses désirs sadiques. Elle était à lui, et rien qu'à lui. Et Mads le savait, même s'il jouait les rebelles à ce sujet. Elle connaissait Salvatore sans doute mieux que quiconque, et elle savait ô combien il était possessif. Son petit pétage de plombs pour un simple caleçon quelques instants plus tôt en était la preuve. Imprévisible comme il était, il pouvait aller très loin dans ces situations. Et il ne put s'empêcher de demander à Mads qui lui avait fait ça. La jeune femme laissa échapper un soupir, qui ne plut guère à Salvatore. Pourtant, il s'approcha, et comme pour l'encourager à se confier, il l'embrassa. La tendresse était rare chez l'italien, mais il savait en faire bon usage. Ici, c'était pour faire comprendre à Mads qu'il n'en démordrait pas. Il voulait savoir qui était l'ordure qui avait osé s'en prendre à elle, et ils n'iraient pas plus loin dans leur batifolage tant qu'elle ne lui aurait pas tout dit. Bon, c'était probablement faux, parce que Salvatore sentait monter en lui une frustration de plus en plus grande, et il se demandait s'il pourrait lui résister aussi longtemps qu'il le pensait. Mads, elle, se rapprocha de lui et se décida enfin à formuler une réponse. C'est rien. C'est rien ? Salvatore la regarda mettre ses cheveux dans son dos afin de cacher les marques, ne sachant pas s'il devait être en colère ou non contre elle. Après tout, ils n'étaient pas mariés. Ça ne le regardait pas. Mads était grande et pouvait se débrouiller toute seule... Salvatore essayait de se convaincre de toutes ces choses, mais il n'y arrivait que partiellement. Une partie de lui s'affolait qu'on ait pu toucher à Mads, une partie jalouse, une partie possessive et violente. Mads, elle, essayait de clore le sujet, de passer à autre chose. Un simple incident, il y a... Quelques jours... Salvatore fronçait les sourcils, bien décidé à lui faire comprendre que ces détails ne suffisaient pas. Il dévisageait Mads, comme si la dureté de son regard pouvait briser le mystère qui enveloppait ces satanées marques. Mads, elle, essayait de rassurer Salvatore. Rien de bien grave, pas de quoi s'alarmer. « Pas de quoi s'alarmer ? » répliqua-t-il aussitôt, interloqué. Il revoyait les grimaces de Mads à chaque effort, chaque fois qu'elle avait dû lever les bras, et cela ne le mettait que plus en colère encore. Pas de quoi s'alarmer ! Si Salvatore mettait la main sur celui qui était responsable de ces bleus, le bougre passerait un sale quart d'heure. Et sans doute que si personne n'était là pour le retenir, Salvatore le battrait à mort. Il s'emportait tellement vite, et dès que les premiers coups étaient donnés, il lui était très difficile de s'arrêter. Mads continua sa plaidoirie. T'as pas besoin de savoir ce qu'il s'est passé, c'est sans importance et... Et c'est pas comme si je te demandais ce que chaque cicatrice sur ton corps signifie, la provenance de chaque bleus ou égratignures que je peux voir. Les sourcils de Salvatore se haussèrent légèrement de surprise. La colère s'apaisa quelque peu, laissant place à un sourire charmeur qui dansa sur ses lèvres tandis qu'il répondait : « Tu n'as pas besoin de le savoir parce que tu le sais déjà. » Comme en réponse à cela, les mains de Mads vinrent se poser sur les épaules du Mantegna, qui frémit en sentant la paume de la jeune femme entrer en contact avec la cicatrice qui ornait son épaule droite. Il ne s'attendit cependant pas à ce qu'elle fasse pression aussi fort sur son corps, si bien qu'il bascula en arrière, Mads sur lui. Cette prise d'initiative de la part de la jeune femme rendit sa frustration de plus en plus insupportable, et lorsqu'elle entama ces mouvements, ces frottements de son bassin contre celui de l'italien, celui-ci se sentit défaillir. Une tête qu'il bascula en arrière, un cou qu'il offrit à Mads qui vint y réfugier ses lèvres, et des mains qu'il alla de suite poser sur les hanches de la belle, l'encourageant à continuer ses mouvements. Masochiste ? Peut-être, oui. Un peu. Beaucoup. S'il était un indécrottable macho, il aimait cependant quand c'était Mads qui le chevauchait, qui prenait les devants et qui le malmenait, lui, lui qui avait horreur de ça généralement. Il la regarda déboutonner le jean qu'elle portait avec un sourire aguicheur, sa colère définitivement envolée, remplacée, écrasée par son désir, sa soif du corps de Mads. On peut en parler si tu y tiens tant. Mais plus tard. Salvatore hocha la tête, et tout en tenant les hanches de Mads, il roula sur le côté, pour se retrouver au-dessus d'elle, permutant leurs places. Il alla directement récupérer les lèvres de Mads, lui offrant un baiser passionné, sa langue partant à la recherche de celle de la jeune femme dans un échange langoureux. Ses lèvres glissèrent le long du corps de sa muse jusqu'à son nombril, et levant un regard taquin vers Mads, il s'empressa de lui retirer son jean. La brune ne portait désormais plus qu'un culotte qu'il dévisagea avec envie. Se plaçant entre les cuisses de Mads, il commença par prendre le dernier bout de tissu qu'il lui restait entre ses dents, puis il tira dessus, achevant de la dénuder. Ses yeux brillaient d'une excitation sans pareille, qui pouvait se remarquer malgré son boxer. Se débarrassant du sous-vêtement qu'il jeta au sol avec les autres vêtements, il reprit sa position, ce sourire aguicheur accroché aux lèvres. Il était tel un gosse jouant à son jeu favori. Il prenait son temps. Il voulait faire durer le plaisir. Mais il ne resta pas bien longtemps immobile. Sa langue partit titiller cette intimité qu'il ferait sienne encore ce soir, et il s'appliqua, dosant les coups de langue, levant parfois les yeux vers Mads pour voir quel effet cela lui faisait. Acteur et à la fois spectateur. Salvatore adorait ça. Il resta un petit moment encore entre les cuisses de Mads, à faire monter l'excitation en elle du bout de sa langue. Il voulait qu'elle craque. Il voulait qu'elle se laisse aller, qu'elle laisse les démons de désirs l'emporter. Levant les yeux vers la brune, il la provoqua : « Je parierai que tu m'aimes à la folie dans ces moments-là... hein ? »
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptySam 12 Sep - 4:11


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FT. SALVATORE



Destructrice. C'était ainsi que l'on pouvait définir la relation entre les deux adultes. Dévastatrice, qui balayait tout sur son passage, répandant ces sentiments mêlés au chaos et à l'obsession. L'un comme l'autre, ils le savaient. Ils étaient conscients du fait qu'ils n'arrivaient pas à se détacher de l'emprise que chacun avait sur l'autre, qu'ils leur étaient impossible de fuir les pulsions qu'ils ne pouvaient pas contrôler ou peut-être, qu'ils ne voulaient pas contrôler. Dans le cas de Mads, elle ne cherchait plus à fuir les désirs qui animaient chaque parcelle de son esprit, sachant que cet acte serait vain et qu'elle n'en tirerait qu'une morosité qui l'affligerait. Même si elle ne l'admettait sous aucun supplice, Salvatore était un pilier important dans son existence et l'idée même de devoir l'effacer de celle-ci lui paraissait désormais impossible et inenvisageable. Pourtant, le sentiment qu'elle éprouvait pour cet individu n'avait en aucun cas les caractéristiques d'un quelconque amour. Peut-être des bribes d'une histoire passée, l'arrière-goût d'une relation qu'elle ne pouvait pas oublier, d'anciens sentiments qui parfois resurgissaient alors qu'elle pensait les avoir enterré profondément en elle, quelque chose qu'elle peinait à décrire et dont les mots du dictionnaires n'étaient pas suffisants pour exprimer le fond de son ressenti. Elle, qui autrefois et encore aujourd'hui se pensait indépendante, celle qui articulait clairement à certains de ses collègues qu'elle n'avait besoin de personne dans sa vie, d'aucun homme dans son quotidien et qu'elle pouvait se débrouiller, faire face aux diverses complexités des jours par elle-même. Mensonges, simulacres racontés sans aucune honte, comme si elle essayait bien plus de se convaincre elle que les autres qui ne doutaient cependant pas des paroles qu'elle pouvait prononcer et qui n'étaient qu'artificielles. Mads était enchaînée et ne voulait pas se séparer des chaînes qui la liaient à Salvatore. Elle ne cherchait pas à se débarrasser du métal qui reliait son cœur et son corps au Mantegna, chaque rencontre étant la définition même d'un voyage vers un dessein damné qu'elle embrasse cependant sans se plaindre, préférant cette voie-là plutôt que de devoir aller avec d'autres. Ces autres, auxquels elle ne donnait qu'une piètre attention et qui, pourtant, essayaient tant bien que mal de la capturer dans des filets qu'elle arrivait à déjouer, s'amusant l'ombre d'un instant avant de simplement s'envoler comme si de rien n'était, comme si elle n'avait jamais éprouvé le besoin de fondre dans les bras d'un autre. Pourtant, elle utilisait cette mascarade pour titiller Salvarore. Comme avec le coup du caleçon, quelques instants plus tôt, quand il sortit de ses gonds. Imprévisible comme elle était, elle aimait user de ce stratagème. Que ce soit pour une vengeance puérile, une réaction brusque à des remarques qui ne lui plaisent pas, ou la banale envie de se le mettre à dos, c'était une arme qu'elle aimait utiliser, mais qui s'avérait fausse sur tout le long.

Si Mads n'était pas souvent celle qui possédait toutes les cartes en main, celle qui pouvait contrôler chaque situation, contexte où Salvatore était un autre acteur, si elle était certainement celle qui devait le plupart du temps se courber aux dires d'un personnage auquel elle ne pouvait pas faire face car l'échec serait trop douloureux, il y avait bien quelques exceptions. Comme présentement. Elle, au-dessus de lui. Une prise de pouvoir qui, pour une fois, ne devrait pas déplaire à celui dont elle attise les sens, comme pour le voir craquer alors qu'il était celui qui lui avait affirmé qu'ils ne continueraient rien tant qu'elle n'aurait pas prononcé des explications claires et précises sur la provenance de ses légers hématomes. Jouer des mouvements de son corps, le bassin qui venait doucement se coller à celui qui allait l'accompagner dans des plaisirs qu'elle n'avait pas apprécié depuis deux semaines, elle savait qu'il allait céder. Et quand les mains du Mantegna vinrent se poser sur chacune de ses hanches, l'esquisse d'un sourire se dessina sur les lippes d'une Mads qui venait parsemé le cou de Salvatore de baisers enflammés. Rôles inversés, places échangées, jeans envolé et les regards provocateurs, malsains, taquins. Les lèvres qui glissaient sur son corps, son buste, son ventre, son bas-ventre. Le dernier bout de tissu qui lui reste, qui recouvre l'intimité, le seul endroit que très peu ont eu l'opportunité de voir de leur propres yeux alors que Salvatore avait la chance de jouer avec depuis une bonne poignée d'années. La culotte, elle disparaît comme tous les autres vêtements, chacun étant éparpillés dans sa chambre, à droite, à gauche, peut-être même accrochés par hasard sur le bord de sa commode, du lit. Encore un jeu de cache-cache pour la fin d'une partie de jambes en l'air. Elle pouvait apercevoir le sourire qui étirait les lèvres de Salvatore alors qu'elle se contentait de mordiller légèrement sa lèvre inférieure. Ce n'est que lorsqu'elle sentit cette langue taquiner son entre-jambe qu'elle balança instinctivement sa tête en arrière, fermant les yeux et se mordant d'autant plus la lippe. La respiration qu'elle coupait à chaque coup de langue, l'une de ses mains qui se posa sur le draps, les doigts qui s'enroulèrent dans le tissu, l'empoignant comme pour ne pas céder. Son autre paume vient se poser sur la chevelure du Mantegna, doigts qui cette fois-ci jouent avec les quelques mèches de cheveux qu'elle peut attraper. Expressive, Mads, elle l'était, surtout avec Salvatore. Que ce soit dans la colère, l'amertume, la rancune, la provocation, mais aussi la passion, la tendresse et l'excitation. Mais encore une fois, l'avouer aussi facilement et surtout aussi rapidement, c'était une chose qu'elle ne pouvait pas laisser faire. Admettre physiquement que chaque action du Mantegna la rapprochait d'un plaisir qu'elle ne ressentait qu'avec lui, c'était comme admettre qu'elle ne pouvait pas se passer de sa présence sur et sous la couette, avouer que jamais elle ne pouvait satisfaire ses désirs avec d'autres que lui, et même si au plus profond d'elle elle en était consciente, donner une telle information à Salvatore, de vive voix, pas possible. Même s'il devait sûrement le savoir, lui aussi. « Je parierai que tu m'aimes à la folie dans ces moments-là... hein ? » Le sourire vient fendre ce faciès torturé, celui qui essaie de cacher les traits qui souligneraient un quelconque désir croissant, ceux qui souligneraient le fait qu'elle s'abandonne entièrement dans les bras de Salvatore. Mads se redressa, observant ce sourire provocateur accroché au visage qu'elle n'avait que trop bien détaillé auparavant. Arquant un sourcil, les coudes qui revenaient vers elle, s'enfoncer dans le matelas afin de pouvoir au mieux le toiser, lui, qui s'était immiscé entre ses cuisses. Si la position aurait pu être gênante pour certains, ou certaines, Mads, elle s'en fichait. L'habitude. La routine habituelle dont elle ne se lassait pas. Et ne se lasserait jamais. A chaque fois, il était si sûr de lui. A chaque fois, elle ressentait le besoin de simplement le descendre. Même s'il avait raison. Mauvaise foi. N'aimant pas qu'on lise aussi facilement dans son esprit comme il le fait actuellement, en un simple regard qui n'amène que la provocation. Henstridge, elle affiche la mine presque abattue, les traits qui laissent place aux doutes, la mine pensante. Elle fait comme si elle réfléchissait alors que la réponse est déjà prête dans sa tête. « C'est pas beau de se vanter, Salvatore. » laisse-t-elle échapper, sous le ton de la morale, comme une remontrance énoncée. Rôle qu'elle se donne, encore, comédie jouée. « Surtout quand on a tort. » Et dans son esprit, ça résonnait :  C'est pas beau de mentir, Mads, surtout devant lui. Petite voix qu'elle éteint. « J'ai connu mieux. De ta part. » Mensonge. Chaque fois, ça devenait meilleur. Chaque fois, ça devenait une obsession qui s'ancrait encore plus en elle. Chaque fois, elle crevait presque à en redemander, mais elle ne le faisait pas. Fierté qui l'en empêche, ne pas se laisser tomber complètement dans les bras de Salvatore. Seulement un peu. « Et de la part d'autres. » Les lèvres qui s'étirent à cette phrase dite. C'est de la taquinerie, mais ça sonne comme un défi, un reproche. Ça sonne peut-être faux, parce que ça l'est, et peut-être le sait-il. Ou non. Sujet pentu, de parler des autres. Autres qui n'existaient pas réellement, seulement utilisés pour éveiller un soupçon de jalousie chez le Mantegna. « Va vraiment falloir faire quelque chose pour remonter dans mon estime, si tu veux pas que je me lasse... » Que de mensonges. Provocation ? S'il était bel et bien doué dans ce domaine, elle n'était pas la dernière dans la course. Montre-moi ce que tu sais faire, Salvatore.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyDim 13 Sep - 16:43


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Mads & Salvatore



S'attacher. Éprouver des sentiments à l'encontre de quelqu'un. Autant de choses qui paraissaient impossible aux yeux de Salvatore, désormais. Maintenant qu'il s'était blessé, piqué aux épines de Mads la Rose, Mads la plante farouche. Tomber amoureux, jamais plus. Même après toutes ces années et ce qu'il avait vécu avec Mads, il refusait d'admettre qu'elle avait compté pour lui, et qu'elle comptait aujourd'hui encore. Plutôt mourir que de le reconnaître. Et pourtant, cela n'avait pas toujours été ainsi. Alors qu'il était un jeune homme, Salvatore croyait en bien des choses. Il était né avec une cuiller en or dans la bouche, n'avait jamais manqué de rien, et ses idées préconçues de la vie ne tardèrent pas à le décevoir sur beaucoup de terrains. Il était peut-être le fils aîné de Gallo Mantegna, mais il lui avait fallu se battre pour devenir ce qu'il était devenu. Il sottocapo. Celui destiné à prendre le flambeau un jour ou l'autre. Et puis, Mads était entrée dans sa vie. Et Mads avait tout chamboulé. Et Mads chamboulait encore tout chez Salvatore, à l'image de cette petite taquinerie qu'elle opéra sur lui en prétendant que le caleçon appartenait à un coup d'un soir. Salvatore, lui, bien sûr, avait pris la mouche. Comment aurait-il pu ne pas la prendre ? Comment, alors que Mads était sans doute la seule personne qui ait jamais compté pour lui ? Les choses étaient différentes aujourd'hui, c'est vrai, mais il s'avérait qu'elles n'avaient pas tellement changé non plus. Ils avaient beau avoir vieilli, se détester et se haïr, l'attirance demeurait inévitable. Incontrôlable. Les plaisirs partagés, la passion échangée. Mads était entrée dans la vie de Salvatore et n'en était plus jamais ressortie. Ils étaient voués à se faire du mal, Salvatore le savait. Leur association ne leur avait apporté que destruction depuis qu'ils se connaissaient. Fuoco incontra benzina. La destruction, oui, mais en des temps plus cléments, quand la rage de Salvatore se voyait revêtue du voile fin de la compassion, du désir, voile si fragile, leurs guerres éternelles n'étaient plus qu'un ancien souvenir. Quand sa peau venait épouser celle de Mads en dépit de tout le mal qu'ils s'étaient fait, quand ses lèvres emprisonnaient celles de la jeune femme dans un baiser enflammé, ils devenaient leur propre combustible.

Salvatore n'avait pas pu s'empêcher de prendre la mouche une seconde fois en apercevant les marques bleutées sur le corps de sa muse. Il devait être le seul, et Mads le savait. Elle s'amusait toujours à lui faire croire qu'elle pouvait se passer de lui, de son intérêt malsain pour sa personne et de ses coups de bassin, mais il n'en était rien. Mads était enchaînée à lui, tout comme Salvatore était enchaîné à elle. Mais la jeune femme était maligne, et elle savait exactement quoi faire pour faire passer l'éponge à Salvatore. L'italien ne passerait jamais véritablement l'éponge, seulement, il garderait ça dans un coin de son esprit, totalement préoccupé par Mads et son corps, Mads et ses hanches qui ondulaient sur les siennes. Oui, après tout, cela pouvait attendre... Elle avait peut-être mérité ces marques, qui sait. Il finirait par découvrir d'où elle venait de toute manière, il ne se faisait pas de soucis à ce sujet. Que ce soit de la bouche de Mads, ou d'autres personnes. Il lui suffirait de demander à Lucian de garder la jeune femme à l'oeil. Rien de bien compliqué.
Son esprit était cependant bien loin de ces préoccupations. Installé entre les cuisses d'une Mads dévêtue, il s'appliquait à la faire monter au septième ciel à l'aide de sa seule langue. Il était habile, Salvatore, et pas que pour parler. Il sentit la main de Mads aller se perdre dans ses cheveux, et un sourire pervers étira ses lèvres. Lui, à entendre ses soupirs et à sentir son corps se cambrer sous lui, ne put s'empêcher d'aller la provoquer encore un peu. Mads sourit à son tour, et Salvatore embrassa une de ses cuisses, ses mains faisant pression sur sa peau, bien décidé à la marquer, lui aussi. Il observa sa muse se redresser sur ses coudes, ses lèvres à lui restant à proximité de cette entrejambe dont il se délectait. Elle le toisa, avant d'afficher une mine abattue. C'est pas beau de se vanter, Salvatore. Surtout quand on a tort. Lui, pour toute réponse, il alla planter ses dents dans l'aine claire de la brune, tirant légèrement sur la peau, l'emprisonnant entre ses crocs. La marque laissée, légèrement rougie, lui arracha un frisson de satisfaction. Mais Mads ne s'arrêta pas là. J'ai connu mieux. De ta part. Ce fut au tour de Salvatore de se redresser, tendant les bras les plaçant de chaque côté de Mads et remontant au niveau de son visage. « Hu-uh ? » souffle-t-il avant d'aller mordre la lèvre inférieur de Mads, fort. Il l'observa avec une étrange curiosité, presque dérangeante, comme si elle était une énigme à déchiffrer. Mais sa muse décida de cribler à nouveau de flèches la jalousie de Salvatore, le piquant à vif. Et de la part d'autres. L'italien étira un sourire dangereux. Imprévisible. Il céda sur un coude pour libérer une de ses mains, qui alla entourer la gorge de Mads. Il exerça une légère pression, son visage au plus près de celui de Mads. « Attention, » prévint-il. Elle savait qu'il avait horreur qu'elle parle d'autres, qu'elle insinue qu'elle puisse coucher avec d'autres hommes, et lui, il ne se faisait pas prier pour mordre à l'hameçon et la menacer comme il aimait le faire. Mais Mads n'avait pas peur. Mads jouait avec le feu qui animait Salvatore en ajoutant : Va vraiment falloir faire quelque chose pour remonter dans mon estime, si tu veux pas que je me lasse... Il étira un sourire espiègle, mais toujours emprunt de cette pointe de dangerosité. Elle le taquinait, Mads. Elle prenait des risques, avec Salvatore, mais elle osait, parce qu'elle était bien la seule à pouvoir le faire. Lui, il vint presser son bassin contre celui de Mads, préférant se venger en la titillant. « Ah tu te lasses... » susurra-t-il en mouvant une nouvelle fois son bassin. Il jouait avec sa propre excitation, c'était certain. Mais Mads le provoquait, et il ne pouvait pas rester sans rien faire ; en l'occurence, il ne faisait rien. Il se contentait de la frôler. Il finit par laisser échapper un petit rire, abandonnant les menaces, et se lèvres fondirent sur celles de sa muse. Il l'embrassa avec avidité, sa main glissant le long du corps de la jeune femme, griffant son corps avec le peu d'ongles qu'il avait, descendant jusqu'à retrouver son entrejambe. Quittant ses lèvres, il déclarant en usant de ses doigts : « Eh bien puisque tu te lasses... bouge-toi. » Elle le provoquait ? À son tour. Ils se répondaient l'un l'autre, comme toujours. Une provocation contre une autre. Ici, il lui faisait clairement comprendre qu'il ne lui obéirait pas. Qu'il ne céderait pas, malgré son excitation de la prendre, maintenant, tout de suite. Il lui tiendrait tête.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyJeu 17 Sep - 3:38


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FT. SALVATORE



Se lasser de Salvatore. En voilà une information qu'elle articulait aisément mais qu'elle savait factice. Si on décidait d'un coup d'un seul par une quelconque force invisible qu'elle ne pouvait plus le voir, elle ne savait franchement pas ce qu'elle allait être amenée à faire. Pourtant, Mads et Salvatore, ils ne se voyaient pas si souvent. Ils avaient leur période. Silence radio. Puis parfois, ils n'arrivaient et ne voulaient simplement pas à se débarrasser l'un de l'autre. Mads, elle ne savait pas si elle était normale. Quelle autre femme agirait comme elle ? Continuer de voir le proxénète de ces dames, qu'il tâte et qu'il caresse, qu'il utilise jusqu'à l'usure. Nombreuses sont celles qui auraient craqué. Qui seraient tout bonnement parties. Qui, en suivant les conseils de leurs connaissances, auraient tourné la page pour commencer une nouvelle histoire. Mads, elle était toujours bloquée. Les chapitres avaient changé, avancé, mais le récit poursuivait son bout de chemin, sans faire table rase du passé, commencer sur une base inédite, un nouveau contexte. L'emprisonnée. Peu importe la jalousie qu'elle pouvait parfois éprouver, la possessivité qui l'animait et qui lui faisait prononcer des paroles qu'elle venait par la suite à regretter, elle ne choisissait pas la solution de facilité car elle savait qu'elle demanderait certains sacrifices qu'elle ne se voyait pas mettre à exécution. Sacrifices qui avaient aussi bien des avantages que des inconvénients, elle n'en sortirait donc pas totalement gagnante, chose qu'elle ne souhaite pas. Avec Mads, c'est tout ou rien. Gagner, ou perdre. Pas d'entre-deux. Pourtant, quand ça concernait Salvatore, c'était autrement. Parce qu'elle le prêtait, aux autres. Ou plutôt, il se donnait aux autres. Il revenait puis repartait. Aucune stabilité. L'électron libre, qui faisait comme bon lui semblait. Il ne lui appartenait pas entièrement, ni aucunement. Entre les deux. Balance non-équilibrée. Quelques fois, ça penchait plus pour l'un, puis d'autres fois, pour l'autre. Mais jamais entièrement. Et pour la Henstridge, c'était parfois un problème. Qu'elle laissait sous-entendre en amenant le sujet des prostitués sur la table, qu'elle abordait sans cependant retranscrire entièrement le fond de sa pensée. Mads avait beau dire qu'elle était coincée dans les chaînes de Salvatore et que lui pouvait se permettre mille et une luxures, c'est avant tout elle qui ne voulait pas mettre ses deux pieds hors de cette situation. Elle avait toujours un pied à l'intérieur, l'autre qui vadrouillait et qui lui permettait de rejoindre des draps autre que ceux du Mantegna. Mais ensuite, elle ressentait cette sorte d'insatisfaction, cette once de regret qui n'hésitait pas à lui dire qu'elle avait malheureusement perdu son temps à flirter avec un tel ou un autre.

Les corps qui se fondaient l'un dans l'autre, légère pression, les épidermes qui se frôlaient et qui réagissaient à ce contact des moins inédits mais toujours des plus appréciés et attendus, les doigts venaient caresser les parcelles de peau qu'ils pouvaient atteindre, les lippes se cherchaient et se trouvaient, se liaient puis se déliaient continuellement entre deux respirations saccadées. L'air qui venait glisser sur son buste, sa poitrine, son bas ventre, et son entre-jambe, finalement gâté par la langue du Salvatore. Les paumes qui venaient cajoler ses cuisses, mains qui se refermèrent sur une partie de celles-ci, sensation délicate de brûlure quand les poings  vinrent pour emprisonner la peau, douleur envolée d'un simple baiser. Mordillement qui la fit frémir alors qu'elle ne cherchait que la provocation, le défi dans la voix, puis elle se mordit l'intérieur de la lèvre inférieure pour reprendre un rythme respiratoire stable. Elle observa le mouvement, le faciès qui vint se poser au-dessus du sien. « Hu-uh ? » Lippe attrapée, elle pencha instinctivement mais doucement la tête vers l'arrière, les regards qui se mêlaient, les paupières qui ne cillaient pas et la langue de Mads qui vint gentiment chatouiller la lèvre supérieure de Salvatore qui finit par se retirer. Occasion pour elle de continuer, d'enfoncer le couteau dans la plaie inexistante. Les mensonges qu'elle déblatérait, elle n'y croyait pas une seule seconde mais elle pouvait lui faire croire. Jouer de la jalousie, du sentiment d'appartenance. Jouer du fait qu'elle était sienne. A lui et à personne d'autre. Les phalanges vinrent entourer son cou et elle, elle se contenta d'esquisser un sourire des plus satisfaits. « Attention, » Comme une menace qui pesait sur elle, l'intimidation qui ne fit que doucement frémir la jeune femme. Elle était habituée. Avec d'autres, elle aurait pu éprouver une quelconque crainte, avec lui, elle savait un minimum à quoi à s'attendre. Les bassins qui s'entrechoquèrent, elle qui venait de rejoindre ses lèvres pour mettre un point final à sa tirade, elle ne put s'empêcher d'entrouvrir la bouche quand elle le sentit s'appuyer contre elle, de simples frôlements qui avaient le don d'attiser les désirs qu'elle contenait difficilement. Si elle pouvait jouer avec les attentes de Salvatore, lui aussi savait s'y prendre pour l'inciter à retirer tout ce qu'elle venait d'énoncer, pour qu'elle ne se retienne plus un seul instant, qu'elle arrête la mascarade, la duperie qui ne trompait personne. « Ah tu te lasses... » Encore un mouvement, joint d'une voix basse qui manquait de la faire faillir. Il vint l'embrasser, capturé des lèvres, faire taire celle qui pensait avoir assez de force de caractère pour résister. Les mains dérapaient, qui glissaient sur les courbes. Frissons qui lui parcouraient l'échine ainsi que le haut de la nuque, les doigts de Salvatore qui se glissèrent à son entre-jambe ne facilitaient pas le self-control. « Eh bien puisque tu te lasses... bouge-toi. » Elle arqua un sourcil. Pas une expression interrogatrice, ni même arrogante. Plutôt le signe d'une bravade, d'une provocation lancée. Et contrairement à Salvatore, elle n'allait pas rester de marbre face à la directive donnée. Bien au contraire. Les lippes qui dessinèrent l'ombre d'un sourire, elle fit un léger signe de tête comme pour montrer qu'elle se rendait. Qu'elle allait se bouger, suivre l'ordre énoncé. Sauf qu'elle... Il ne fallait pas oublier qu'elle était sournoise. Qu'elle donnait d'elle. Mais pas entièrement. Pas directement. Qu'elle allait assouvir certaines de ses envies. Mais qu'elle n'allait pas combler l'avidité la plus forte qu'il ressentait. Le faire patienter. Qui craquerait en premier ? Mads se redressa à l'aide de ses coudes, faisant doucement pression sur les draps avec l'aide de ses talons afin de reculer légèrement. Se libérant un minimum du Salvatore qui la surplombait, Lorsqu'elle fut assez stable pour ne pas retomber en arrière, elle positionna ses deux paumes au bas des épaules du Mantegna et comme précédemment, elle appuya afin qu'il comprenne qu'elle le voulait le dos collé au matelas. Et même s'il ne comprenait pas, elle l'encourageait à suivre le mouvement en pressant un peu plus fort, plus brusquement. Cela fait, elle vint se mettre au-dessus de lui en passant rapidement une main dans ses propre cheveux, les ramenant vers l'arrière alors qu'ils tombaient sans cesse sur ses épaules. Mads ne se fit pas prier pour aller rejoindre les lèvres de Salvatore, les unir aux siennes dans un baiser qui se voulait frénétique. Passant ses paumes dans le creux de la nuque du Mantegna, ses doigts lui tirèrent légèrement la peau du cou afin qu'il puisse pencher sa tête en arrière et qu'elle puisse y loger ses lèvres. Elle vint le mordre sans douceur alors que son bassin heurta le sien. Mouvement des plus volontaires, elle ne faisait pas que le frôler, le rythme se faisant moins délicat, plus virulent, les baisers volés, arrachés sur une épiderme qu'elle humait en même temps. Le désir révélé,  mouvement décéléré,les bassins qui se quittent mais qui se frôlent de temps à autre. L'une des mains de Mads quitta la nuque de Salvatore, suivit les courbures masculines en passant par les épaules, le haut du buste, l'abdomen alors qu'elle s'appuyait sur le coude de l'autre bras. Elle lui lécha le lobe de l'oreille avant de faire suivre la même trajectoire que sa main, le faciès descendant peu à peu pour finalement s'arrêter sur la partie supérieure du thorax qu'elle chatouilla de ses lèvres, puis de sa langue. La seconde main quitta elle aussi l'arrière du cou afin de se poser au même niveau que son visage, titillant l'un des tétons sur Salvatore. Elle jeta un rapide coup d’œil à l'expression du Mantegna, mais ne s'y attarda pas plus amplement, reprenant ses activités et la main de Mads venant finalement taquiner le haut du seul tissu qui ornait le jeune homme. La simple bordure du sous-vêtement n'étant pas suffisante pour vraiment avivé les pulsions naturelles, elle passa une première fois sa paume sur l'entre-jambe. Une seconde fois. De haut en bas. Avant d'aller chercher à la source, glissant sa main dans le boxer, flattant l'intimité qui n'était pas encore révélée. Mads pouvait être douce. Comme complètement l'inverse. L'envie de la chair. L'envie de toujours plus que ce qu'elle n'avait déjà. Elle passa le bout de sa langue autour du téton qu'elle effleurait de ses doigts, avant de totalement se redresser, ses deux mains allant rejoindre le haut du boxer. Jugeant plus pratique de retirer le dernier morceau de tissu qui subsistait encore et toujours, elle ne passa pas par quatre chemin afin de le lui faire retirer et s'en occupa d'elle-même, chacun de ses doigts se refermant sur le bord du tas de fibres qu'elle fit glisser, qu'elle obligea à faire glisser pour s'en débarrasser, adressant un regard des plus grivois à son partenaire, mêlé d'un sourire railleur. Le sous-vêtement, elle s’accommoda à le jeter par-dessus son épaule sans faire attention à l'endroit d'arrivée. Rien à foutre. Elle se rallongea sur le Salvatore, les deux bras tendus, les doigts qui venaient s'apposer sur chacun des pectoraux qu'elle palpait. Ses lèvres descendaient, embrassant chaque fragment du corps qu'elle avait la chance de déguster, encore une fois. Elle ne fit pas omission de l'entre-jambe. Bien sûr que non. Elle y déposa délicatement des baisers, sur cette intimité qui n'avait plus de secrets. Elle pouvait continuer. Un coup de langue qui frôle, qui se veut innocent. Un second. Ça caresse la partie supérieure, puis ça redescend. Ainsi de suite. Un schéma précis, qu'elle mit à exécution. Puis elle releva le menton, rapportant quelque peu ses coudes vers elle, mais pas totalement. Les traits de son visage prirent une toute autre forme, accentuant son côté faussement condescendant, l'ébauche d'un sourire qui fendit ses lippes. Puis elle prit cette voix. L'intonation pas habituelle. Pas la sienne. « Je parierai que tu m'aimes à la folie dans ces moments-là... hein ? » Piètre imitation d'un Salvatore sûr de lui.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyDim 20 Sep - 19:57


all out of love
Mads & Salvatore



C'était une pièce de théâtre dont ils étaient les personnages principaux, et dont il connaissait les lignes, les rebondissements et les fins par cœur. Car il n'y avait jamais une seule fin. Pas avec eux. Les alternatives se bousculaient, s'entrechoquaient à la même cadence que le cœur de Salvatore dans sa poitrine, au même rythme que celui de ses hanches ou de ses mains. Il ressentait au contact de la peau de Mads cette dépendance inexplicable, qui faisait s'envoler en éclats tous les plaisirs qu'il avait pu partager avec d'autres femmes. Il se rendait toujours compte une fois dans ce lit, avec elle, se peau contre la sienne, qu'elle était la seule qu'il voulait, qu'il désirait réellement. Il n'y en avait pas d'autres. Salvatore aimait tellement les femmes qu'il se mentait souvent. Il prétendait toutes les vouloir à ses pieds, vouloir goûter à toutes les lèvres de Florence s'il le pouvait, mais tout n'était qu'illusions. Il y avait eu Mads, il y avait Mads, et il y aurait toujours Mads. Essayait-il de l'oublier ? Probablement. Parce qu'il détestait se sentir aussi vulnérable. Il détestait ce sentiment d'accoutumance – une des raisons pour laquelle il n'avait jamais touché à la drogue. Il y avait la cigarette, certes, mais c'était différent. Salvatore pouvait arrêter du jour au lendemain, ce n'était pas un problème. C'était plus un accessoire, à ses yeux. Une clope aux lèvres, une clope à la main, c'était la même chose. Mads n'était assurément pas un accessoire qu'il pouvait se targuer de posséder, même s'il le revendiquait haut et fort face à la jeune femme. Encore une illusion. Celle d'avoir l'impression de la posséder, alors qu'au fond, elle était toute aussi rebelle que lui. C'était sans doute pourquoi le courant était passé – et passait si bien – entre eux. Ils avaient cette similarité dans leur comportement, ce désir brûlant de liberté même à cette soif de plaisirs. Il aurait pu se lasser, comme avec les autres, mais non. Pas avec ce qu'ils avaient vécu... pas avec le terrible secret qu'ils partageaient, pas avec ces cicatrices qu'ils s'étaient laissés, et que Salvatore prenait la peine d'admirer avec un plaisir malsain chaque fois qu'il se retrouvait dans le lit de la belle brune.

Comme en ce moment même, alors qu'il enjoignait à Mads de se bouger puisqu'elle s'ennuyait. Provocation, comme toujours. Salvatore regarda avec plaisir un sourire se dessiner sur les lèvres de la jeune femme qui semblait avoir rendu les armes. Penchant la tête sur le côté, il l'observa se redressant sur ses coudes, assez pour se libérer de son emprise, et obligeant l'italien à se redresser également. Et quand elle posa ses mains sur lui, il se laissa faire, encore une fois, savourant cette soudaine prise de pouvoir de Mads, jusqu'à se retrouver allongé sur le dos. Mads prit place au-dessus de lui, et Salvatore passa une langue gourmande sur ses lèvres tandis qu'elle ramenait ses propres cheveux en arrière. La voir fondre sur ses lèvres était un délice des plus exquis, et bien qu'il fut sans doute plus dominant que a plupart des hommes avec qui Mads avait couché, il demeurait sur le dos, la laissant le surplomber, curieux de voir quels seraient ses gestes. Il bascula la tête en arrière, offrant son cou à sa muse en sentant les frissons parcourir son corps par légion. Les dents de Mads se confrontèrent alors à sa gorge, faisant sourire le Mantegna qui glissa une main dans son dos pour l'encourager quand elle vint plaquer son bassin au sien sans délicatesse ni pudeur. Dieu qu'il aimait ça. L'écho de leur baisers retentissait dans la chambre, tandis que Salvatore laissait quelques petits râles franchir ses lèvres au fur et à mesure que la main et la bouche de Mads descendaient le long de son anatomie. Son excitation allait sans doute battre des records encore cette nuit si elle continuait ainsi. Sa main au niveau de son téton lui arracha quelques « Hmm... » appréciateurs. Les yeux mi-clos, il n'intercepta pas ce regard qu'elle leva vers elle pour voir quel effet ses gestes lui faisaient. Mais lorsqu'elle passa sa main sur son entrejambe, il rouvrit les yeux, et un incontrôlable mouvement de bassin lui échappa. Il redressa la tête pour jeter un regard à cette main, se mordant la lèvre en sentant les doigts de Mads palper son entrejambe malgré le tissu. Qu'elle l'enlève, lui intima sa conscience. Elle glissa finalement sa main sous le boxer, ses doigts partant à la rencontre du membre de Salvatore, encore prisonnier de son sous-vêtement. Mais Mads ne se contentait pas de ça, elle n'en avait pas fini avec Salvatore qui se vit d'autant plus frustré de la voir revenir à son téton, même si la sensation fut plus que plaisante. Il s'apprêtait à lui dire d'arrêter de jouer quand elle se redressa et empoigna son boxer pour le lui retirer. Ô délivrance. Salvatore poussa un soupir en jetant un regard à sa virilité qui pointait vers son nombril. Et cette fois, il ne loupa pas le regard que lui lança Mads lorsque celle-ci envoya valser le sous-vêtement par-dessus son épaule. Ève et Adam. Plus rien ne les distinguait désormais, sinon leur nudité. Il accueillit Mads dans une nouvelle étreinte qui ne fit pas long feu, car ses lèvres repartaient à l'assaut de son corps, qu'elle parsemait de baiser. Salvatore se mordait la lèvre, fou de désir, haletant. Une bombe à retardement. Les lèvres de sa muse n'épargnèrent pas l'entrejambe de l'italien, qui laissa retomber sa tête sur le matelas, lâchant des grognements approbateurs, bestiaux. Sentir sa langue sur sa virilité mettait Salvatore dans un état de transe total. Il perdait le contrôle de lui-même, n'était plus que l'esclave de cette langue qui lui prodiguait tant de plaisirs. Et puis, cela cessa, ramenant brusquement Salvatore à la réalité, l'obligeait à redresser la tête, pour voir Mads qui resserrait ses coudes vers elle, avant de prononcer l'énième provocation. Je parierai que tu m'aimes à la folie dans ces moments-là... hein ? Une copie conforme de la voix de Salvatore, de ses mots, de son intonation. Une grimace contrariée assombrit le visage du Mantegna. « Maaads... » qu'il gronda, lui faisant comprendre que l'heure n'était pas aux jeux. Puis, décidant de prendre les choses en main, il se redressa, s'asseyant, et ses mains vinrent attraper sa muse sous les aisselles pour la ramener à lui, lui laissant le soin de poser ses genoux à elle de chaque côté de ses cuisses à lui, la faisant alors plus grande. Posant ses mains sur les hanches de la jeune femme, il partit embrasser son nombril, avide de sa chair, avant de remonter vers ses seins, plongeant son visage entre eux, les embrassant avec une passion aveugle. Puis, levant les yeux vers elle, il déclara : « Arrête de jouer... » Il lâcha un soupir entre-temps, qui vint s'écraser entre les seins de la brune. « J'ai tellement envie de toi... » La provocation avait disparu, il n'y avait plus que la voix de l'homme frustré, de l'homme qui brûlait d'assouvir un désir des plus primaires. Salvatore était devenu bête, mais la bête sommeillait, ne demandait plus qu'à être libérée. Et, il le savait, Mads le libérerait.
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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyLun 5 Oct - 0:40


all out of love
FT. SALVATORE



Mads, elle se rappelait de chaque moment qu'elle avait passé avec Salvatore, aussi bien les plus plaisants que les plus désagréables qui avaient laissé leurs traces sur les deux corps. A une époque, elle avait crû à l'amour si bien qu'elle était prête à s'y perdre, à donner tout ce qu'elle pouvait à l'être cher afin de le satisfaire, corps et âme. Mads, ses relations n'étaient que courtes la plupart du temps, pour ne pas dire qu'elles ne dépassaient pas le cap d'une nuit. Elle s'abandonnait et se fondait dans les corps inconnus, si bien qu'au lendemain matin, elle repartait comme si rien ne s'était déroulé, comme si c'était une nuit qu'elle avait déjà oublié. Elles ne restaient pas mémorables et devenaient de moins en moins fréquentes. A quoi bon se perdre et laisser filer le temps dans une activité qui ne lui apportait presque plus de plaisir ? La première fois qu'elle avait rencontré Salvatore, elle avait encore cru à un simple coup d'un soir qui allait sombrer dans l'oubli au petit matin venu, qu'il ne serait qu'un passe-temps de courte durée et non pas que quelques années plus tard, ils se retrouvent au même stade mais dans des conditions différentes. Parce qu'il s'en était passé des choses. Des événements, plus ou moins dramatiques, qu'ils n'auraient jamais su prédire quand ils avaient été ensemble. Certainement la plus longue relation de Mads après celle avec son premier mari. Et son second. Au final, elle l'avait compris, que la bague au doigt, ce n'était pas pour elle. Ça se terminait toujours de la même façon. Si les couples se séparaient à l’amiable avec un tas de papiers administratifs pour les divorces, elle, ça se concluait dans une barbarie sans nom. Elle s'était dès lors promis de ne pas faire la même erreur une troisième fois. Plus de mariage. Plus de pacte idiot qui ne tiendrait pas, ne serait-ce que six mois. Néanmoins, elle ne comprenait toujours pas quel mal elle avait provoqué pour avoir à subir ce genre d'événements, en si peu de temps. Mais encore une fois, elle se voilait la face. Parce que c'était tellement plus simple de blâmer les autres que de se sermonner et de finalement se mettre à avouer que, peut-être, elle avait doué un quelconque rôle dans les tragédies qui s'abattaient sur ses épaules. Une possibilité qu'elle prenait soin à ne jamais accorder une grande importance.

Les mains baladeuses, elle n'hésitait pas à passer ici, et là, à caresser une épiderme qu'elle ne goûtait que trop souvent mais qui restait quelque chose d'indispensable selon elle. Comme si du jour au lendemain, on lui disait qu'elle ne pouvait plus apprécier les plaisirs avec Salvatore, elle savourait chaque instant qu'elle partageait avec lui. Elle savait que dès lors qu'ils auraient terminé, elle aurait à attendre. Comme les deux semaines précédentes. Comme encore celles d'avant. Puis encore avant. Et à chaque fois, c'était la même attente qui perdurait. Mads, c'était celle qui attendait, qui ne demandait pas. Elle attendait, patientait. Qu'il vienne, qu'elle n'y aille pas. Elle ne faisait pas le chemin pour le retrouver, c'était toujours lui qui venait à sa porte qu'il savait ouverte à toute heure. Satané verrou qu'elle oubliait de fermer, il pouvait simplement s'immiscer dans l'appartement quand l'envie le prenait. Puis elle, elle ne disait de toute façon rien. Parce qu'à chaque fois, quand bien même les choses commençaient à s'envenimer, elle savait à quoi elle aurait le droit pour finalité. Plus elle attendait, plus l'envie se faisait grande, et plus l'envie se faisait grande, plus le contrôle devenait une tâche complexe, lui glissant entre les doigts alors que ces derniers venaient caresser chaque parcelle de peau qu'elle pouvait atteindre, que ces lèvres parsemaient le corps du Salvatore de baisers rapides. Dernière provocation énoncée. Mads, elle savait quand elle devait s'arrêter de jouer, de lancer des pics. Elle savait qu'à un certain seuil, il ne fallait plus titiller cette frustration montante chez le Mantegna, qu'il y avait une limite à ne pas outrepasser. Même pour elle. « Maaads... » L'ombre d'un sourire sur le faciès de la jeune femme, lippes victorieuses en entendant l'intonation, cette voix, rauque, qui lui faisait comprendre qu'elle était sur cette limite, qu'elle avait assez titillé et provoqué, que le désir, il était bien trop fort pour continuer émoustiller, les sens déjà tous enflammés. Mads, elle rangea les armes, elle n'en avait plus besoin. Ne répondant aucunement, elle se laissa attraper par un Salvatore qui la fit glisser, la prenant sous les aisselles pour la mettre dans la position qu'il souhaitait. Lui, redressé et assit, elle, les jambes de part et d'autres des cuisses de Salvatore. Mads, elle vint caresser les cheveux du Mantegna, les doigts passant dans les quelques mèches qu'elle pouvait attraper, l'autre main qui venait se loger dans le creux de la nuque et qui parfois, descendait vers les omoplates. Les mains qui vinrent se poser sur ses hanches, frissons qui la parcoururent alors qu'elle se mordait involontairement la lèvre inférieure à chaque baiser déposé sur son bas ventre, baisers qui remontaient doucement vers sa poitrine. « Arrête de jouer... » Elle ne pouvait plus. Ne pouvait plus jouer sur les provocations, les interminables provocations pour se montrer en position de force. C'était vain, désormais. Vain, inutile, alors qu'elle s'apprêtait à avoir ce qu'elle souhaitait. Elle avait fait duré le jeu et maintenant, il devait cesser. Elle-même, elle le savait, qu'elle ne pouvait plus tenir. Les corps, nus, les peaux qui se frôlaient et qui venaient hérisser les poils. Les souffles qui se plaquaient sur chaque parcelle de peau, respiration haletante, désireuse. Plus. Toujours plus. « J'ai tellement envie de toi... »  Le ton était doux, mais cela ne surprenait pas Mads. Les deux avaient baissé les armes, s'étaient résigné à chahuter plus longtemps. Désormais, c'était au corps de parler et non aux fiertés qu'ils ne pouvaient que ravaler dans de rares moments. Comme maintenant. C'était comme une supplication, comme une prière. Comme lui demander de ne pas faire attendre plus longtemps, de ne pas reporter le moment. La main qui était sur la nuque vint se mettre sur le torse de Salvatore, les doigts venant titiller les tétons avant de continuer leur chemin vers le bas du ventre. Mads, elle posa ses lèvres sur l'un des lobes du Mantegna, venant frôler la chair de ses lippes, qu'elle humidifia avec un coup de langue,  langue qui en profita pour caresser la peau de Salvatore. La main continuait son trajet, cajolait le haut du bassin. Mads, elle était redressée, plus grande que Salvatore, mais décida de replier ses jambes pour n'avoir que quelques centimètres d'écart avec lui. Le bassin de la brune se plaqua contre celui de l'homme, le contact des deux intimités qui l'obligea à lâcher un soupir presque libérateur alors qu'elle mordillait le lobe. Mads, elle ne faisait que frotter son bassin au sien, des mouvements lents qu'elle ne pouvait plus faire durer jusqu'au moment où la main sur le bas ventre vint chercher le membre de Salvatore, qu'elle prit entre quelques doigts et qu'elle guida vers l'entrée de son entre-jambe. Il lui avait dit, d'arrêter de jouer. « C'est ça, que tu veux ? » qu'elle articula d'une voix basse, presque inaudible si elle n'avait pas été aussi près de du Mantegna. Alors sans plus attendre, sans faire traîner le temps qui filait, elle se laissa tomber sur cette virilité qui une nouvelle fois, découvrit son intimité. Instinctivement, elle mordit sans aucune douceur l'oreille du Salvatore et la main dans ses cheveux se resserra violemment et brusquement. Lentement, les bassins s'entrechoquaient, s'éloignaient, et à chaque mouvement, c'était une sorte de gémissement qu'elle s'accordait de lâcher. Chaque gémissement qui la poussait à continuer, la main flattait le buste, les ongles qui se plantaient sur cette peau qu'elle avait pour habitude de lacérer, les rougeurs qui allaient apparaître, les griffures qui allaient devenir visibles, la main dans les cheveux qui descendit, chatouiller cette cicatrice sur l'épaule, sensations dont elle perdait le contrôle, les lippes qui s'animaient pour en demander davantage.
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Salvatore Mantegna

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MessageSujet: Re: « all out of love » ft. salvatore   « all out of love » ft. salvatore EmptyMar 13 Oct - 13:46


all out of love
Mads & Salvatore



Fini de jouer. Fini de rire. Salvatore n'était plus qu'une boule d'excitation, une bombe dont le chrono arrivait à son terme. C'était sans aucun doute dans ces instants qu'il se montrait le plus faible. Mads aurait pu tout obtenir de lui si elle l'avait voulu. Il aurait tout fait pour qu'elle arrête son numéro. Elle était beaucoup plus résistante que lui en matière de séduction, c'était un fait. Salvatore était tellement accro aux plaisirs de la chair qu'il en perdait tous ses moyens. Il se faisait avoir à son propre jeu. Avec Mads, en tout cas. Les autres ne parvenaient pas à avoir ne serait-ce que deux secondes d'ascendant sur lui, les autres pliaient sous le moindre de ses dires. Mads lui résistait. Mads le défiait. Et elle était bien la seule à pouvoir le faire. Un énième signe qui montrait bien que la brune était importante pour lui – même s'il refusait de le reconnaître. Elle était ce refrain qui persistait dans sa vie, ce refrain dont il ne se lassait jamais. Mads. Ils pouvaient se haïr, elle et lui. Se déchirer, s'insulter, se battre. Il résulterait toujours la même chose. Une attirance irrémédiable, qui allait au-devant de tout autre sentiment. Comme s'ils étaient faits pour se détruire et s'aimer. Salvatore aurait bien voulu mettre un terme à tout ça. Il aurait voulu être capable de ne plus voir Mads. Les choses s'étaient passées autrement. Il subsistait quelque chose entre eux, malgré tout. Il le savait, parce qu'il le sentait. Il ne serait pas ici, sinon. Il ne reviendrait pas. Salvatore ne revenait jamais. À part pour Mads.

Alors oui, il lui avait demandé d'arrêter de jouer. Au comble de l'excitation, il ne désirait plus qu'être en elle. Maintenant. Tout de suite. Il l'avait soulevée, comme pour lui intimer quoi faire du vert de ses yeux. Il s'était perdu en lamentations, en supplications. Elle en mourait d'envie elle aussi, il le savait. Elle ne tarderait pas. Les mains de la brune se perdaient sur le corps de Salvatore dont les soupirs s'écrasaient entre ses seins. Langue qu'il sortait, pour tenter de rendre sa muse un peu plus conciliante. Il la fit glisser sur sa peau, là, entre ses seins où il s'appliquait à demeurer, les yeux mi-clos. Passionné ? Définitivement. Un des rares moments où il laissait tout de côté. Sa fierté. Son arrogance. Tout. Les battements de son cœur s'affolèrent lorsque les mains de Mads descendirent en direction de son bas-ventre. Les lèvres de Mads sur le lobe de son oreille, et il sourit en sentant sa langue laisser sa trace. Ronronnement qui émana de lui, grondement approbateur. Un soupira émana de lui quand elle alla plaquer son bassin sur le sien, avant que des mouvements ne suivent. Elle était à sa hauteur, désormais. Salvatore glissa ses mains dans le dos de sa muse, ses lèvres embrassant son cou, son épaule. Sa langue venant titiller la cicatrice. Allez. Mads. Allez. Ses yeux étaient fermés, il ne se concentrait plus que ce qu'il ressentait. Mais il les rouvrit d'un seul coup en sentant la main de Mads se refermer sur sa virilité, plongeant son regard dans celui de la brune. Main qui remonta pour se poser sur sa joue avec une douceur qui ne lui ressemblait pas. Encouragements intimés par les yeux, encore une fois. C'est ça que tu veux ? Ce n'est qu'un murmure, et Salvatore, qui n'est plus lui-même, hoche la tête en venant frôler les lèvres de Mads des siennes. Lorsqu'elle se laissa tomber sur son membre, le soulagement de Salvatore fut tel qu'il bascula légèrement en avant, manquant de renverser Mads. De la morsure qu'elle lui infligea à l'oreille, il n'en ressentit presque rien tant ses sens étaient concentrés ailleurs. Ses gestes se firent appliqués, les épidermes qui s'entrechoquaient lui apportaient petit à petit un parfum d'extase qui l'enivrait. Mads le griffait, Mads peignait sur sa peau à l'aide ses ongles, mais Salvatore était dans un tel état de transe qu'il n'y réagit même pas. N'y tenant plus, il précipita la chute de Mads sur le dos, enchaînant des va-et-viens de plus en plus rythmés. Sa joue contre celle de Mads, les yeux clos, il avait glissé ses bras sous ses épaules, les surélevant de quelques centimètres. L'ascension jusqu'aux portes du plaisir fut vertigineuse. Salvatore accordait ses gémissements à ceux de sa muse, les guidant tous deux vers une jouissance qui venait, doucement. La sentant poindre, Salvatore accéléra le rythme de ses hanches, poussant un long râle d'exaltation en atteignant le cœur de son orgasme. Une fine pellicule de sueur était apparue sur son dos, ses épaules, son front. Il poussa un soupir, encore en elle, puis se retira pour s'allonge sur le côté, et venir déposer un long baiser sur les lèvres de Mads. Tendresse qui encore une fois n'appartenait pas au code de conduite du Mantegna. Mais il était dans un tel état de soulagement, autant moral que physique, qu'une fois de plus, il en perdait tous ses moyens. Il remarqua alors qu'ils se trouvaient la tête au pied du lit, à l'envers en somme. Un sourire naquit sur ses lèvres lorsqu'il fit ce constat. Il était essoufflé. La clope n'arrangeait pas les choses. À cette pensée, il résista à l'envie de se lever pour piquer une cibiche à Mads. Au lieu de cela, il posa son menton dans le creux de sa main, s'appuyant sur son coude, pour déclarer tout en regardant Mads : « Deux semaines, bordel. C'est long. C'est bien trop long. » Il avait bien l'intention d'écourter ses absences, dorénavant. Sa main libre glissa le long du corps de Mads, pour s'arrêter sur la hanche la plus éloignée, et attirer la jeune femme contre lui.
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