AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


Maria Guzzo

DATE D'INSCRIPTION : 05/09/2015
MESSAGES : 82


Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” Empty
MessageSujet: Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”   Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” EmptyLun 7 Sep - 1:23


“La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”
Elle n'a pas vu le temps passé. La noirceur est arrivée si vite qu'elle la surprend, en cet instant. Assise sur les marches de la cathédrale, elle peut aller à l'intérieur, c'est vrai mais elle n'en a pas vraiment envie. Depuis quelques jours, sa vie tourne en rond. Elle erre dans les rues, observe et tente de se souvenir. Quelque chose est revenu, ce matin-là, il y a trois jours. Elle s'est empressée de prendre sa plume bien sûr, elle a gribouillé dans son cahier quelques mots : « a déjà aimé ». Des mots qui pèsent, qui sont lourds de sens et qui sont capable de retourner une nouvelle fois son existence. Des images qui sont apparus tel des flashs. Elle ne se souvient pas des sentiments qu'elle éprouvait pendant ce temps là. Mais elle se souvient de ses lèvres contre celles d'un garçon, elle se souvient du son de son rire, elle se souvient de la tâche de naissance à l'étrange forme à la base de la nuque. Des détails insignifiants qui pourtant enflamment son cœur. L'amour a touché sa route, une fois dans sa vie, et la jeune femme se prend même à penser que ça arrivera à nouveau. Y a qu'à voir ce qui se passe en elle quand elle pense à l'inconnu qu'elle a croisé une fois, il y a deux semaines.

Mais elle chasse cette pensée. Se souvenir qu'on a aimé ne veut pas dire qu'on doit se précipiter dans les bras d'un inconnu. « tu es faible ». Ces mots résonnent une nouvelle fois en elle et lui arrachent une grimace. Cela fait mal. Tellement mal qu'elle n'ose pas croire qu'elle pourra être heureuse bientôt. Elle ne pense pas pouvoir l'être, elle ne le sera sans doute jamais parce qu'elle n'a pas le choix. Elle est faible non ? Insignifiante, inutile. Elle a envie de pleurer mais elle serre les dents et passe une main sur son visage avec le lourd espoir que tout va s'arranger. Elle aimerait oui, mais à l'heure actuelle, avec sa mémoire disparue et l'existence qu'elle tente d'obtenir, elle n'a rien. Elle n'a rien que les sentiments qui coulent en abondance en elle, elle n'a rien d'autre que la douleur qui irradie à chaque pas, à chaque fois qu'elle croise des parents avec leurs enfants, des couples amoureux, des gens heureux. Ce n'est pas facile à voir, ce genre de chose. Et là, maintenant, elle ne sait pas vraiment ce qu'elle pourrait faire pour que sa situation s'améliore.

Il n'y a pas de solution, il n'y a pas de méthode et c'est justement ce qui lui tape sur les nerfs. Ce n'est pas facile. Cela ne l'est jamais. Et il va juste falloir qu'elle arrête de déprimer. Cette dépression qui lui coule à la peau va finir par la dévorer. Mais elle n'est pas non plus si triste que ça, elle veut le croire. Elle s'amuse parfois, avec les enfants qui passent, avec certaines personnes avec qui elle parle. Parce qu'elle a besoin d'attention, elle a besoin de compagnie. Dans le fond, la jeune femme a juste besoin d'amour, mais ce n'est pas si facile à trouver. Alors elle attend, et elle n'ose pas toujours prendre les devants. Une chose à la fois, n'est-ce pas.

Elle se met à jouer avec une mèche de ses cheveux. Elle regarde autour d'elle mais les rues se sont vidées depuis quelques temps déjà. Elle fouille dans son sac, en sort une petite bougie et un briquet. Elle n'est pas dans la cathédrale, elle est dehors. Elle ne risque pas de mettre le feu, n'est-ce pas ? Alors elle l'allume mais cela n'éclaire pas vraiment. Elle ne voit rien mais cela la rassure et bien que ce soit ridicule, cela devient une légère source de chaleur, bien qu'il faille coller ses doigts à la lumière pour que cela puisse servir à quelque chose. Un frisson la traverse une nouvelle fois. Elle tente de ne pas y prêter attention. Une douce mélodie se fait entendre depuis quelques minutes. Oh, ce n'est pas de la musique, c'est le chant des oiseaux mais c'est tout aussi mélodieux, elle n'en doute pas. La bougie s'éteint une fois, puis deux. Et elle cesse de tenter de l'allumer. Elle attend que ça sèche et la glissera à nouveau dans son sac. Elle ne sait même pas pourquoi une bougie ne la quitte jamais. Ce n'est pas très utile, c'est vrai.

Elle se lève, le froid se fait trop ressentir pour qu'elle reste dehors. Elle ira se coucher tôt, finalement. De toute manière, elle sent une fatigue se glisser en elle. Son sac glissé sur son épaule, elle se dirige vers la porte, sans se douter que quelqu'un vient d'arriver là, derrière elle, en bas des marches.
AVENGEDINCHAINS

Revenir en haut Aller en bas


Elio Conte

DATE D'INSCRIPTION : 22/08/2015
MESSAGES : 130


Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” Empty
MessageSujet: Re: Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”   Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” EmptyLun 7 Sep - 23:24



-{ SHE WAS BORN AT TOO YOUNG OF AN AGE AND EVERY NIGHT HER DREAMS WERE TOUCHED BY WITCHES FINGERS UNTIL HER HEART WAS CAGED }-

Le soleil commençait doucement à se coucher sur les rues de Florence. Pourtant, dans le cœur d’un garçon au sourire tendre, cela faisait longtemps qu’il avait cessé de le gratifier de ses rayons. Le Masaccio écumait les rues comme il n’avait eu de cesse de le faire depuis le début de cette nouvelle vie. Cette vie qu’il passait de l’autre côté de cette frontière invisible séparant le jour et la nuit. Cette vie dans laquelle il avait été pressé sans jamais avoir son mot à dire. Alors, il écumait les nuits. Traversait ces allées sans visage en rencontrant des âmes sans nom. Il lui était arrivé de croiser la mort au coin d’une rue. De frôler la faucheuse avant d’essuyer ses phalanges sur des corps sans vie. Et il vivait. Comme une ombre, un mensonge qui longeait les murs de cette ville que son nom avait fait sienne. Il longeait les murs sans jamais craindre les murmures s’élevant sur son passage, sans jamais redouter les yeux glissant sur son visage. Mattia n’avait pas peur, jamais. Il avançait la tête droite, le buste fier. Traversait  l’enfer de cette ville souillé comme s’il s’était s’agit de son royaume. Un royaume fait de sang et de poussière, un royaume où la poudre de ses balles recouvrait tout. Et pourtant, depuis quelques temps déjà, dans le cœur du brun se trouvait le visage d’une fille. Une fille aux yeux triste et à l’allure diaphane. Une fille qui avait su percer son cœur et faire trembler son âme. Lui, il n’avait eu de cesse d’éviter l’amour comme d’autres évitaient les balles. Voilà qu’il se  retrouvait incapable d’éviter celle-là. Incapable d’éviter cette collision fatale de son cœur et de l’image d’une fille. Une femme enfant, une fille aux allures d’accident de voiture. Le genre qui n’avait rien d’autre que de la tôle froissé pour protéger un cœur que la vie avait déjà usé. Alors il écumait les rues a la recherche d’un prénom. Il écumait les rues pour retrouver ce visage qui avait marqué ses nuits, consumait ses paupières. Il avait frôle la vie au détour d’un soir. Frôlé la vie dans un frémissement de son cœur meurtri. Cela faisait longtemps qu’il avait oublié ce que ça faisait de voir son cœur palpité. De sentir cet organe usé se remettre à battre frénétiquement. Parce qu’il n’était pas comme ça Mattia, parce que son cœur ne se faisait pas tendre, ne se pâmait pas d’amour pour les yeux d’une blonde, d’une brune sans nom. Il n’était pas comme ça, il n’aimait pas, il possédait. Il se refusait à se laisser attendrir comme ces sots qui pensaient que dans les yeux des autres le monde pouvait être plus beau. Il se refusait cette faiblesse, ne pouvait admettre que son cœur puisse se résoudre à de telles bassesses. Même s’il n’en avait pas l’air sous la barbe négligé, les cheveux défaits et sa veste en cuir dont le temps avait fait perdre l’éclat, il faisait partie de la fine fleur de Florence, l’élite de la décadence. Pourtant, à voir la silhouette fracturée de son obsession anonyme, il pu sentir son palpitant se mettre à battre frénétiquement. Il pouvait sentir son cœur s’écraser contre sa cage thoracique, s’éclater les ventricules dans un impact cataclysmique. Elle était magnifique sa vierge Marie aux allures de sans abri. Sa déité perdue aux épaules voutées. Elle avait des allures d’absolution son anonyme désespérée. Peut-être parce que c’était ce qu’il cherchait l’homme à l’enfance avortée. Peut-être parce que c’était tout ce dont il avait besoin, être sauvé. Il s’étonna même pas de la voir au pied de la cathédrale, vision de foi prête à le guider. C’était comme si tout faisait sens. Comme si le Divin là-haut avait décidé de lui envoyer un signe. Portant une main au chapelet accroché autour de son poignet droit, il put sentir l’arme glisser contre ses côtes dans son holster. Paradoxe somptueux dans lequel Mattia se noyait. Lui, le preux croyant qui pourtant s’inventait Dieu l’espace d’un instant où il jugeait les âmes égarées. Même s’il n’osait l’admettre, l’italien était effrayé. Le petit prince aux poings serrés avait un peu peur. Peur que la réalité rencontre la fiction sous son crâne, peur que sa déité déchue ne soit pas à l’épreuve des balles. Il la vit escalader les marches menant à la cathédrale. Figé sur place à l’idée de perdre cette douce anonyme qui s’était faite une place sous sa peau. Malgré tout, la crainte de rater sa chance le poussa vers l’avant. Montant les marches menant à la demeure de Dieu deux à deux, il n’eut aucun mal à la rattraper avant qu’elle ne trouve refuge derrière les portes en chêne massif de l’édifice. « Pardonnez-moi. » Souffla-t-il alors que, une main empêchant la belle de fermer la porte, il la toisait de toute sa grandeur. Peu habitué à sentir les émois traversant les cœurs tendres, il tenta de sourire malgré les nœuds lui nouant l’estomac. Voir la brune de près offrait du relief à son obsession. Il pouvait se perdre dans les yeux sans fond de cette inconnue alors que la courbe de ses lèvres l’invitait à la luxure. C’était comme de faire face à la plus belle des peintures, la plus belle des sculptures. S’il laissait ses prunelles s’attarder trop longuement sur ses traits il allait s’exploser le cœur, s’aveugler. Après un léger silence gênant où il se repaissait de son visage comme d’une vision du sacré, le brun se racla la gorge avant de rajouter : « Je dois avoir l’air un peu bizarre comme ça, mais faut pas avoir peur. Je m’appelle Mattia. » Plein de ce sourire angélique qui trompait les cœurs les plus purs, le brun était certain de l’effet qu’il avait sur cette belle inconnue. Elle avait l’air si frêle, si proche de la déchirure. A croire qu’elle attendait quelqu’un pour rafistoler ses écorchures. Et lui qui la regardait de l’océan de ses yeux, lui offrant un ciel sans nuages dans lequel se noyer. Le Masaccio savait quel image il renvoyait, il savait comme ses airs de chérubin laisser les personnes le faisant face totalement désarmé. « Je vous ai vu il y a deux semaines et depuis je n’arrête plus d’y penser. » Le brun savait aussi comme le Diable n’était rien d’autre qu’un ange déchu. Un ange magnifique et le préféré de Dieu. Pourtant, personne ne se doutait que derrière les traits les plus angéliques se trouvaient  bien souvent les incarnations du démon.
Revenir en haut Aller en bas


Maria Guzzo

DATE D'INSCRIPTION : 05/09/2015
MESSAGES : 82


Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” Empty
MessageSujet: Re: Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”   Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” EmptyMer 9 Sep - 10:09


“La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”
La fraîcheur de la température est détestable. Douce Maria qui est frileuse et qui n'a pas l'occasion de connaître le chauffage. Sa couverture en laine, c'est la seule chose qui la réchauffe lorsqu'elle est dans son lit. Mais que pourrait-elle dire ? Elle ne peut guère s'en plaindre puisqu'ils sont déjà bien gentils de l'accueillir sous le toit du seigneur. Petit fleur qui se perd, elle donne un coup de mains dès qu'elle en a la possibilité pour leurs épargner la galère des jours. Elle ne veut pas qu'ils pensent qu'elle n'est là que pour profiter. Un jour, elle aura la possibilité de vivre dans son petit chez elle. Mais d'ici là, il y a du temps, malheureusement, d'ici là, la seule chose qu'elle puisse faire, c'est ne pas se plaindre et serrer les dents. Si elle entre dans une période difficile à cause du froid, elle se doit de faire avec. Demain, elle ira acheter un plaid un peu plus épais. Elle a tenu jusqu'ici et cela fait déjà plusieurs années qu'elle vit dans la cathédrale. Elle a l'habitude, même si elle passe la plupart de ses hivers avec un rhume ou quelque chose. Mais elle a un toit, et c'est sans doute le plus important, finalement. Elle a besoin de son espace, mais elle n'en a pas la chance et ne peut donc pas aller contre ça, elle n'a pas le choix, et c'est énervant. Elle glisse une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de faire basculer sa masse capillaire sur son épaule droite. Elle croise les bras, de la vapeur sort de ses lèvres. Oui, demain, un pull peut-être aussi. Mais elle n'a pas vraiment la passion des vêtements. L'avait-elle avant ? Elle regarde une dernière fois autour d'elle, manque d'oublier son carnet et se basse pour le récupérer avant de reprendre la route pour rentrer à l'intérieur de la cathédrale.

Une voix dans son dos attire son attention. Une voix qu'elle ne connaît pas et qui la fait frissonner. Une excuse, une envie de l'arrêter finalement alors que sa main se posait sur la poignet de la porte. Elle n'ose pas se retourner tout de suite et pourtant, le doux son masculin qui s'est échappé de ses lèvres est tentation. Elle se retourne alors et son cœur manque un battement. L'inconnu, celui qu'elle a eu l'occasion de croiser par le passé, celui qui a capturé son cœur sans qu'elle ne puisse le comprendre. Peut-on vraiment parler d'amour ? Elle n'en sait rien, et c'est ce qui lui échappe, ce qu'elle ne comprend pas, finalement. Mais elle n'a pas envie de comprendre parce que cette situation persiste déjà à lui échapper. Cette vision, elle ne pensait jamais la voir, elle imaginait qu'il ne viendrait jamais la retrouver, pour une raison qui continue de lui échapper. Dans le fond, elle n'a guère le choix que de s'arrêter, puisqu'il a posé sa main sur la porte. Mais elle ne remarque pas son geste, puisqu'elle ne souhaite pas s'éloigner. Il l'a retrouvée, est-ce qu'il l'a cherchée ? Est-ce que leurs routes se croisent à nouveau parce qu'il a tout fait pour que cela arrive ? Elle se questionne et cette part de mystère l'amuse malgré tout. Elle veut en savoir plus sur lui, elle veut connaître son nom, elle veut qu'il la touche et ce désir la perturbe plus que le reste. Il est beau cet inconnu. Maria ne sait plus parler, elle a perdu sa langue devant l'attention qu'il lui porte. Elle s'y perd et elle s'en trouve touchée, c'est vrai. Est-ce qu'il lui fait peur ? Absolument pas. Elle rougit, et ce n'est pas uniquement la faute du froid, ce n'est pas uniquement la fraîcheur de l'air mais cette proximité, sa présence près d'elle. L'attention qu'il lui porte, cette façon qu'il a de la regarder. Parce que son regard la dévore, ou presque. Elle n'a jamais ressenti ça mais elle ne s'en plaint guère. Elle sourit doucement. Matthia. Elle a envie de noter son prénom dans son carnet mais elle s’abstient, elle ne veut pas paraître folle. Mais elle ne veut plus rien oublier, elle ne veut plus avoir l'impression de perdre le contrôle de son existence comme cela lui est arrivé. Effrayant trouble, effrayante situation. La jeune femme ne veut plus rien oublier. Ce carnet, c'est sa tête, ses souvenirs, son existence. Et son prénom, ainsi que ce visage, elle ne veut plsu rien oublier de tout cela. Elle se perd dans ses yeux, elle se noie et la jeune femme ne sait pas dans quoi elle se retrouve. Prise au piège dans la noirceur de son cœur, mais c'est une chose qu'elle ne peut deviner avec l'image qu'elle lui renvoie. Elle, elle tombe dans le panneau, elle se perd. Dans le bleu de ses yeux, elle en oublie qu'elle existe vraiment, elle a envie de s'y perdre, finalement.  « Vous ne m'avez pas effrayée, rassurez-vous. Je m'appelle Maria. Enchantée.. ». Elle lui sourit une nouvelle fois. Elle ne sait plus parler, encore moins penser. Il la met dans tous ses états.

Il parle, lui dit qu'il ne peut plus s'empêcher de penser à elle depuis qu'il l'a vu, il y a deux semaines. Elle baisse la tête, gênée, il en est de même pour elle, comment l'avouer ? Elle a peur de paraître trop fragile, comme on l'en a accusée. N'est-ce pas ce qu'elle est ? L'idiote de service qui ne sert à rien ? Elle rougit, ce n'est pas le moment de penser ainsi, surtout si elle désire paraître intéressante. N'est-ce pas ce qu'elle veut, la douce fleur ? Qu'il la regarde comme ça pour le reste de sa vie ? Mais elle s'enflamme, s'emballe et se perd. Elle le désire, s'imagine sa main dans la sienne. L'amour ? Elle n'y connaît rien, elle ne se souvient plus. Si un jour elle a aimé, elle ne connaît plus le mode d'emploi. Mais une nouvelle fois, pourquoi parler d'amour hein ? Elle est innocente, Maria.  « Il m'arrive souvent d'y penser, moi aussi.. ». Elle lâche la porte de la cathédrale, la laisse se refermer tandis qu'ils restent seuls dehors, tous les deux, avec pour seule lumière l'éclairage léger extérieur.  « Je suis heureuse que vous m'ayez trouvée ». Elle rougit une nouvelle fois, elle ne sait plus quoi dire. Une enfant aux courbes d'adulte, une brebis dans les bras du loup.
AVENGEDINCHAINS

Revenir en haut Aller en bas


Elio Conte

DATE D'INSCRIPTION : 22/08/2015
MESSAGES : 130


Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” Empty
MessageSujet: Re: Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”   Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” EmptySam 12 Sep - 22:25



-{ SHE WAS BORN AT TOO YOUNG OF AN AGE AND EVERY NIGHT HER DREAMS WERE TOUCHED BY WITCHES FINGERS UNTIL HER HEART WAS CAGED }-

Elle était belle sa vierge effarouchée. A se noyer dans ses prunelles, Mattia avait l’impression d’enfin respirer. Comme si quelqu’un avait enlevé le poids écrasant ses poumons. Comme si dans ses yeux il avait trouvé la solution aux questions qu’il n’avait jamais osé se poser. Il y avait quelque chose d’étrange sur le visage de cette inconnue. Peut-être était-ce les relents d’une vie perdue s’accrochant à ses traits. Ou alors cette innocence bien trop pure qui l’attirait comme une lumière attirant un papillon. Il se sentait pris au piège des filets de cette fille au cœur en jachère. Il se sentait prisonnier de son regard et à la merci de ses lèvres. C’était étrange comme sensation pour ce prédateur en devenir. Presque déplaisant même pour ce mafieux désireux d’écraser les autres dans son ascension. Face à ce petit brin de femme, cette vision de la vierge envoyé par le ciel, le brun souhaitait se soumettre, courber l’échine afin de n’obtenir qu’une caresse de ses prunelles ingénues. Le petit prince au cœur de plomb, le gamin aux traits de démon, il n’avait jamais ressenti ça. Jamais il n’avait été prêt à se damner pour les traits d’une jolie fille. Bien sûr, il avait désiré posséder de tout son être. Avilir sa chair afin d’obtenir un goût de peut-être dans les draps d’une belle blonde au regard carmin. Mais jamais son cœur n’était entré en jeu. Jamais la passion lui fermant les poings n’avait été aussi forte. Comme une pression le poussant à baisser la tête. Comme une nouvelle gravité l’attirant non plus vers le sol, mais vers cette fille et ses peut-être. « Vous ne m'avez pas effrayée, rassurez-vous. Je m'appelle Maria. Enchantée.. » Elle était belle sa Marie en devenir. Belle cette vierge sacralisée dans la plus pure des formes. Elle était belle cette fille perdue qu’il allait transformer en putain. Cette fille des rues vouée à se briser entre ses mains. Obtenir son nom avait quelque chose de sacré pour Mattia. Il pouvait presque la sentir l’intervention divine. A croire que le mec là-haut avait décidé de forcer le destin. Et les voilà, à la porte de l’église, potentiels amants incertains perdus au cœur d’une nuit en devenir. Le Masaccio ne pouvait empêcher les mots s’échappant de ses lèvres comme du sang s’échappant d’une plaie. Il sentait la vérité s’échapper de sa bouche sans qu’il ne puisse lutter, à gros bouillons maladroits. Il avait envie de se retenir, offrir un éclairage nouveau à cette vérité qu’il ne pouvait nier. L’image de Maria le hantait, fantôme se cachant dans chaque recoin de sa vie. Le fantôme de la belle s’amusait de cette candeur qu’il avait perdue depuis trop longtemps déjà. Il se l’imaginait aux portes de son club, la découvrait dans les méandres de son cerveau caché au pied de son immeuble. Il la voyait partout et pourtant elle n’était nulle part cette poupée hagarde qu’il avait envie de serrer, de faire sortir de son système. Il aurait aimé lui dire qu’elle le consumait comme une cigarette. Qu’il se sentait enflammé, mais ne pouvait se résoudre à partir en fumé. Les mots de la jeune femme le transpercèrent dans une douleur délicieuse. Quelque chose chez le gamin aux poings ensanglantés s’agita alors que son regard ne pouvait se détourner de la vision de foi face à laquelle il était désarmé. Pris par la contemplation de cette déité perdue, Mattia peinait à encoder les détails de ce qui l’entourait. La porte se ferma dans la dos de la brune, comme une potentielle promesse, une certitude qu’elle ne lui filerait pas entre les doigts cette fois. Et lui qui est pendu à ses lèvres, gamin perdu d’avance prêt à se faire avaler par une fille au regard embrumé par une vie dont il ne savait rien. « Je suis heureuse que vous m'ayez trouvée » Le feu monta aux joues de son interlocutrice, comme des brasiers menant le brun jusqu’à sa proie. Malgré lui, il tendit la main pour caresser les traits encore enfantin de la petite Maria. Elle avait quelque chose d’innocent l’inconnue qui avait su enflammer les fondations de son monde bien rangé. Y avait quelque chose d’ingénu dans le regard de cette fille incapable de voir qu’elle flirtait avec le précipice. Y avait quelque chose de trop confiant dans les yeux de cette brebis qui s’offrait au loup sans même redouter le blanc de ses crocs. « Et dire que je m’imaginais déjà avoir l’air d’un pervers à vous aborder de la sorte. » Souffla-t-il sans se soucier de ses doigts dansant avec langueur contre la peau de sa joue. S’il s’écoutait, il irait se bruler les ailes contre les lèvres de satin de cette vision de grâce. Il irait s’exploser le cœur à frôler les flammes sans réfléchir. Il la ramènerait chez lui sans même s’imaginer la libérer au matin. Il voulait la faire sienne la poupée de ses fantaisies. La ramener chez lui et jamais plus lui lâcher la main. Le Masaccio était extrêmement possessif, trop même. Il ne connaissait même pas cette jeune femme avec la voie lactée peint sur ses traits et pourtant il s’imaginait partager ses nuits. Replaçant une des mèches indomptables de Maria, un léger sourire attendri aux lèvres, le mafieux sans cœur humidifia ses lèvres avant d’ajouter. « On peut laisser tomber le vouvoiement maintenant que je suis sur de ne pas t’avoir fait peur. » L’océan des yeux de Mattia avait des goûts d’infinis, comme une invitation à la noyade. Une promesse faite à l’avenir, une piscine consumée par le désir. Il restait pourtant à sa place le gamin au regard océan. Il ne faisait rien pour s’inviter dans l’espace personnel de sa proie, rien pour l’inviter à la langueur de ses droits. Il avait peur de l’effrayer sa brebis égarée. Peur de la voir s’échapper sous les lumières de la ville, peur de la voir partir en fumée. Il était trop intelligent que pour agir sans réfléchir le Masaccio. Trop intrigué que pour lui laisser la moindre issue de secours. Il s’apprêtait à lui tisser une prison d’or et d’argent, une tour d’ivoire. Elle serait sienne la princesse aux vêtements usés. Elle serait sienne la gamine envoyée par les cieux pour le sauver. Peu importait ce qu’il s’apprêtait à faire pour la faire sienne. Il s’en fichait de vendre son âme au diable, danser avec les démons vivant sous son crâne. Il voulait s’éteindre sur les lèvres de cette fille et mettre en feu l’ivresse de ses nuits. « Est-ce que ça sonnerait trop direct si je t’invitais à passer la soirée en ma compagnie ? On pourrait boire un verre ou juste rester là. » Tant qu’elle lui laissait la possibilité de s’éteindre dans les tréfonds de son regard. Tant qu’elle lui laissait la possibilité de l’amadouer, de se faire prince charmant quand il n’était qu’un homme au cœur usé. Au cœur violé par cette vie qui avait fait de lui le méchant de l’histoire, prince déchu et relégué au rôle de démon.
Revenir en haut Aller en bas


Maria Guzzo

DATE D'INSCRIPTION : 05/09/2015
MESSAGES : 82


Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” Empty
MessageSujet: Re: Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”   Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” EmptyVen 18 Sep - 17:50


“La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”
La jeune Maria est captivée, incapable de détourner le regard. Elle est prise au piège et elle ne le sait pas. Coincée dans ce qu'elle croit voir dans ses yeux, dans ce qu'elle imagine chez lui alors qu'elle ne le connaît pas. Mais la jeune femme s'en moque, la petite feur n'a pas l'intention de partir parce qu'elle pourrait imaginer qu'il est méchant ou peu digne de confiance. Ce qu'elle sait lui suffit, elle ne se fie pas aux bruits, aux sons qu'elle aurait pu entendre. Elle n'est qu'une feuille vierge, elle ne le connaît pas. Et elle veut tout savoir de lui. Depuis qu'il a ouvert la bouche, elle espère qu'il ne s'arrêtera jamais de parler. Elle veut tout savoir de lui, elle veut connaître chaque détail. Elle sait qu'elle en demande trop et qu'elle va sans doute un peu trop vite en besogne. Elle ne se leurre pas, elle ne veut pas passer pour une folle mais en même temps, elle sait aussi que les miracles n'existent pas. Il faudra du temps pour tout savoir sur lui, elle ne peut pas l'assaillir de questions. Elle s'imagine avec son calepin au cœur des mains, à lui poser mille et une questions. Ce serait un peu déplacé, elle en a conscience, alors elle essaie de ne pas le faire. Serrer les dents, empêcher sa bouche de s'ouvrir de peur de faire une gaffe, finalement. Parce que c'est ce qui finirait par arriver. Cette part de mystère qui règne entre eux ne lui déplaît pas tant que ça, finalement. Et elle se sent bien. Elle en vient même à croire qu'il n'y a rien de vraiment étrange là-dedans. Il est une énigme, elle veut en éplucher chaque indice pour découvrir qui il est vraiment. Elle se sent étrange. Finalement, n'en sait-elle presque pas autant sur lui que sur elle-même ? Lui a-t-il fait penser à un pervers ? Pas une seule seconde bien sûr. Elle voulait qu'il la trouve. Plaisir égoïste, envie solitaire. Pourquoi n'a-t-elle pas pris elle-même la peine de le chercher ? Elle ne sait même pas. Sans doute oui, cela aurait été une bonne idée, elle aurait couru moins de risque de ne jamais le revoir. Parce que c'est une situation qu'elle a craint jusqu'à aujourd'hui. Ne pas recroiser son regard, ne pas le revoir. Le perdre de vu à jamais. Deux semaines se sont écoulées, après tout. C'est une longue durée, ça laisse place à bien des doutes. Alors oui, elle s'est permise de croire qu'elle ne le reverrait pas. Elle n'a pas su être optimiste à ce sujet. Son visage lui a manqué, elle a rêvé d'entendre le timbre de sa voix qui n'est que caresse. Illusion de prince charmant, elle devrait sans doute arrêter de lire des livres qui finiront par la perdre. Qui finiront par la noyer sous le poids des remords et des déceptions. Mais elle n'est pas capable de s'arrêter. Incapable de lui en vouloir, incapable de l'imaginer autrement que doux. Elle se perd dans ses yeux, dans cette image qu'elle s'invente sans même savoir qui il est. Elle se perd oui, et elle ne changerait pour rien au monde.  « Vous n'avez rien d'un pervers rassurez-vous ». Elle ose à peine le regarder. Elle l'observe un peu, de côté, elle rougit, devant sa façon à lui de poser les yeux sur elle. Elle est gênée mais elle aime qu'il la regarde comme ça. Il l'intrigue, elle l'aime déjà. Elle s'emballe, son cœur palpite, a-t-il déjà battu si vite ? L'amour, c'est surfait, elle n'y connaît rien. L'aime-t-elle d'amour ? Pourquoi devient-elle ainsi à son contact ? Mais ses doigts sur sa joue la font frissonner. Ces papillons au cœur de son estomac vont la dévorer, elle le sent, elle le sait. Et elle en a envie, elle aimerait qu'il ne la quitte plus, qu'il l'emmène avec lui. Mais se leurre. Cruelle utopie de sentiments qu'elle ne comprend pas. Dévorée par les flammes d'un sentiment qu'elle ne maîtrise pas.

 « Oui, nous pouvons laisser ça ». Elle rougit une nouvelle fois. Il la tutoie, elle trouve ça exquis. Elle n'est pas une enfant face à lui. Son regard l'embrase, il veut la dévorer, elle le sent. Mais elle aime cette sensation, elle aime ce qu'il se passe, elle se voit femme et elle sourit. Elle aime qu'il soit ainsi avec elle, qu'il la courtise, qu'il veuille la toucher. Elle veut qu'il la touche. Surtout si son contact n'est que caresse. Cruelle illusion, une nouvelle fois, elle ne sait rien de lui. Elle ne veut pas qu'il la laisse partir. Elle se dit qu'il faudra qu'elle rentre dans l'église avant que les portes ne se ferment pour la nuit. Mais elle ne se voit pas le quitter. Elle ne sait pas quoi faire et en même temps, ne sait-il pas désormais où la trouver ? Doit-elle vraiment se montrer accessible ? Doit-elle vraiment agir comme s'il pouvait la garder auprès de lui, comme si c'était aussi facile ? Mais est-ce vraiment si compliqué ? Non, elle n'y croit pas une seule seconde. Parce que son cœur lui dicte sa façon d'agir et que ce que lui dit sa tête ne rentre pas vraiment. Elle est incapable de lui tourner le dos, elle est incapable de lui dire qu'elle doit rentrer. Et l'instant suivant, lorsqu'il l'invite à passer la soirée avec lui, elle en oublie ce qu'il se passe, elle en oublie l'heure. Elle lui sourit, et elle sait qu'elle ne pourra jamais lui dire non.  « Si dans le verre se trouve un chocolat chaud, je suis partante. Il fait trop froid pour rester ici ». Pourtant, c'est la sécurité qui aurait dû la pousser à rester là. Elle ne sait rien de lui et voilà qu'elle tombe déjà dans ses filets. Douce innocence.  « Où allons-nous ? ». Que sait la fleur du monde de la nuit ? Rien bien sûr, elle en ignore tous les attraits, tout ce que l'on peut y trouver. Elle ne s'y intéresse pas, d'ordinaire. Mais il pourrait l'emmener n'importe où qu'elle y trouverait du charme. Tant qu'il est à ses côtés..
AVENGEDINCHAINS

Revenir en haut Aller en bas


Elio Conte

DATE D'INSCRIPTION : 22/08/2015
MESSAGES : 130


Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” Empty
MessageSujet: Re: Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”   Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” EmptyDim 20 Sep - 17:54



-{ SHE WAS BORN AT TOO YOUNG OF AN AGE AND EVERY NIGHT HER DREAMS WERE TOUCHED BY WITCHES FINGERS UNTIL HER HEART WAS CAGED }-

La nuit les protégeant de sa couverture d’ébène était une invitation à l’oubli. Une promesse d’avenir et de peut-être sans fin. Mattia n’avait aucune idée des raisons qui le poussait à tant penser à cette jeune femme, cette presque enfant. II ne l’avait vu qu’une fois et pourtant il se retrouvait à la courtiser comme si elle était le parti le plus désirable de toute l’Italie, du monde même. Il avait envie qu’elle pose ses yeux ingénus sur lui et que de son regard sans fond réinvente son monde. Il voulait qu’elle lui peigne des nuits sans sommeil et qu’à deux ils goûtent les plaisirs vermeils. Elle ne savait rien la pauvre poupée de chiffon. Elle ne se doutait pas du prédateur tournant autour d’elle comme un vautour prêt à se repaître de sa chair. Elle était belle dans sa naïveté, belle comme une fresque sur le point d’être saccagée. « Vous n'avez rien d'un pervers rassurez-vous »  Elle était innocente la frêle fleur qui offrait ses pétales au monde sans se soucier de se retrouver écarteler entre les doigts malhabiles du premier garçon passant sur son chemin. Peut-être de trop. Elle s’apparentait à une rose sans épines, croyant encore à la bonté du monde en pensant ne pas avoir à se protéger. Elle aurait pourtant du lever les poings, s’apprêter à recevoir les coups plutôt que d’avancer les mains tendues en laissant n’importe quel inconnu s’approcher trop près de sa carrure bien trop frêle. Plus que de la posséder, le Masaccio avait envie de la protéger. Du monde, d’elle-même. Il voulait la protéger de tout sa rose sans épine afin que son cœur ne se transforme pas en chrysanthème.  Il l’a sous son emprise le Mattia, il pouvait le sentir, le voir. A la teinte rosée de ses joues ou ce sourire timide illuminant les traits de Maria malgré la pénombre. Il sentait qu’elle se laissait faire entre ses doigts la belle au regard sans fond. Comme une marionnette dont il était le propriétaire. Il avait envie de la voir danser, de ne pas la voir perdre ce sourire. Lorsqu’elle accepte de laisser tomber le vouvoiement, le jeune mafieux eu l’impression qu’une autre barrière entre eux était en train de s’effondrer. Comme si un mur de bienséance venait de s’écrouler et que le brun n’avait plus qu’à tendre les doigts pour la recueillir au creux de sa main. Il était prêt à la trainer dans son sillage son étoile filante. Prêt à lui faire illuminer le ciel de sa lueur éphémère afin qu’elle puisse frôler la vie. C’est pourquoi il ne pouvait se résoudre à l’abandonner là. Ne pouvait se résoudre à laisser son dieu récupérer ses droits sur cet enfant de grâce qu’il dont il lui avait offert la vision quelque instants. Il était prêt à s’accrocher à son étoile filante, s’assurer qu’elle ne filerait pas comme le soleil couchant. Il était prêt à lui offrir des promesses enrober de diamants, de l’allégresse liquide pour qu’elle ne l’abandonne pas à cette nuit sans lumière. Parce que ça lui allait la solitude. La solitude ça n’était pas difficile à gérer. La douleur, la mort. Toutes ces choses-là n’avaient jamais fait peur au Masaccio. Habitué à ce monde de la nuit depuis trop longtemps déjà, il connaissait la saveur des soleils éteint, de cette lune translucide éclairant son chemin. C’est surement pour cela qu’il se perdait dans le regard de Maria. Surement pour cela qu’il avait besoin d’elle pour l’accompagner le long du chemin. Il voulait profiter de l’innocence de cette ingénue comme d’une lampe de poche servant à éclairer les ténèbres. Une lumière aveuglante qui chasserait les démons se cachant dans les tréfonds de son esprit. Dans le fond, tout ce qu’il avait jamais cherché dans les bras des filles de joie était une absolution au goût d’oubli. Une étreinte dont la passion arrivait à chasser les insomnies. Et elle était là Maria, avec son regard trop plein et ses traits trop doux. Il pouvait sentir la déchirure le petit prince italien. Il sentait la belle se frayer un chemin jusqu’à sa cage thoracique alors que sa chair se déchirait sous ses doigts adroits. Il pouvait la sentir la belle entrer dans son système, se frayer un chemin jusqu’à l’organe endormi au fond de son torse. Il le sentait et ça aurait pu lui faire peur. Pourtant, tout ce qu’il ressentait était une félicité acidulée. Un rush d’émotion le faisant planer trop haut pour sa sécurité. « Si dans le verre se trouve un chocolat chaud, je suis partante. Il fait trop froid pour rester ici » Un sourire satisfait aux lèvres, ce prince des ténèbres en devenir lui fait signe de la tête de le suivre avant de descendre quelques marche. Se retournant pour s’assurer qu’elle le suivait bien, il enfonça ses mains dans les poches de son pantalon avant de dire : « Je connais un endroit parfait pour un chocolat chaud. » A dire vrai, le brun connaissait tous les endroits pour toutes les situations. Le lieu parfait où faire disparaître un corps, ou boire un verre, manger un bon repas ou encore s’oublier dans des draps de satin. Maria n’en avait pas la moindre idée, mais à son flanc se trouvait un fils des ténèbres. Un de ces gamins éduqués dans le noir qui avaient fini par se perdre dans le dédale des rues sans nom de cette Florence aigrie. Elle ne le savait pas, mais comme une Perséphone des temps modernes, si elle continuait à s’enfoncer dans le royaume de cet Hades juvénile elle n’allait plus jamais pouvoir remonter à la surface. Comme son ancêtre mythologique, elle allait finir prisonnière du joug amoureux de son vis-à-vis. La question de la brune le ramena quelques jours en arrière lorsqu’il prononça ces mêmes mots à son oncle toute innocence absente de ses propos et de leur voyage. « Un endroit magique. » Se contenta-t-il de répondre alors qu’ils s’enfonçaient dans une allée plus sombre encore que le reste de Florence. Sous l’éclairage incertain ce trouvait une petite enseigne qui ne payait pas de mine. Pourtant, Mattia ouvrit la porte avant d’inviter Maria à entrer dans la bicoque à la devanture peu accueillante. Au cœur de son élément, le mafieux salua quelques personnes, parla un instant avec un serveur avant qu’une ne table ne soit apprêté pour le petit prince et sa compagne de la soirée. Les lieux possédaient un charme outrageux, entre le service et les dorures aux murs. Comme souvent dans cette ville, les apparences étaient soignées et pourtant sous la surface l’argent et le sang ne cessaient de couler.  
Revenir en haut Aller en bas


Maria Guzzo

DATE D'INSCRIPTION : 05/09/2015
MESSAGES : 82


Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” Empty
MessageSujet: Re: Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”   Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” EmptyDim 20 Sep - 23:06


“La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”
Que sait-elle de lui ? Rien. Mais que sait-elle d'elle-même ? Maria n'est pas dans la situation la plus délicate du monde, elle ne peut pas se permettre de jouer les filles difficiles sur les gens alors qu'elle n'est elle-même pas capable de faire la part des choses. Elle ne se connaît pas et à cause de ça, elle ne peut pas se permettre de foncer tête baissée. Elle se méfie d'elle-même, finalement. Elle fait attention à ce qu'elle fait, elle fait attention à ce qu'elle dit et à cause de cela, oui, parfois, elle en oublie de se méfier du monde qui l'entoure, elle en oublie qu'elle peut-être plus fragile que le voisin et qu'il faut qu'elle fasse attention à ce que font les autres et à l'impact que cela peut avoir sur elle. Finalement, si elle avait été quelqu'un d'autre ou si elle avait eu une autre vie, peut-être aurait-elle été capable de faire attention à qui il est, peut-être ne lui aurait-elle pas fait confiance. Mais avec des si et des peut-être, il est tellement facile de refaire le monde. La fleur est tombée dans le filet de celui qui la désire. Et elle ne le sait pas encore mais elle est déjà prise au piège de cet océan qui vit dans son regard. Elle ne peut plus lui échapper, elle est enlisée. Il y a cette envie qu'il la touche, ce désir de sentir sa main se poser une nouvelle fois sur sa joue, de le voir s'intéresser à elle et à personne d'autre. Deviendrait-elle jalouse, si le regard du jeune homme se posait sur une autre femme ? Sans doute, cette sensation qui lui déchire l'estomac, ce n'est que bonheur mais elle sait que cela pourrait devenir de la haine et elle n'a pas envie de se pencher là-dessus. Encore une fois, elle veut qu'il la touche, elle veut qu'il l'embrasse. Elle ne se souvient pas de ce qu'on ressent quand on se fait embrasser, de la sensation qui parcourt la peau, du frisson, en fait. Elle ne se souvient de rien et plus encore. L'amour est si fragile et pourtant, si inconnu. Elle n'y connaît rien et se surprend parfois à croire que ce n'est qu'une illusion, que ce n'est qu'un rêve. Elle a envie d'y croire, c'est vrai, et elle ne peut pas s'empêcher d'agir ainsi. Elle veut qu'il la touche, une nouvelle fois, et elle se sent étrange de se dire ça, elle ne trouve pas ça naturel mais une nouvelle fois, elle a envie de se méfier d'elle-même et non de lui. Il n'a même pas besoin de parler et d'un vulgaire signe de la tête, elle se retrouve toute souriante à son tour. Ne le suivrait-elle pas jusqu'au bout du monde, finalement ? N'est-elle pas capable de l'accompagner vers une destination qui lui est inconnu ? Mais elle se moque du lieu. Elle ne veut que lui et même s'il choisit de l'emmener dans un endroit glauque, elle serait capable d'imaginer que c'est correct s'il pense que c'est le cas. Stupide fleur innocente qui tombe dans le filet du loup. Elle ne le sait pas encore mais elle est déjà prise au piège. Son cœur est pris, le coup de foudre l'a dévorée. Elle ne sait même pas ce qu'il se passe mais elle ne s'en soucie pas. Elle veut juste qu'il la touche, elle veut juste qu'il pose ses mains sur ses courbes pour la dévorer. Et elle se perd dans cette sensation qu'elle ne maîtrise pas et qu'elle ne comprend pas non plus. Il la consume de l'intérieur alors que pourtant, il n'a rien fait dans ce but. Il ne fait rien et elle se laisse aller, là, avec lui. Elle le suit sans même savoir où ils vont. Il glisse ses mains dans ses poches et elle en est presque dessus qu'il ne prenne pas la sienne. Elle se détesterait presque d'être aussi naïve mais comment voir le monde d'un mauvais œil lorsqu'on ne le connaît pas vraiment ? Elle ne connaît pas Mattia, comment pourrait-elle l'imaginer méchant ? Elle en est incapable. Il semble si doux, il semble là pour lui faire miroiter une vision du bonheur qui lui échappe. Elle refuse de le voir s'envoler. Elle ne se sent pas cruche, elle se sent désirée et cette sensation domine tout le reste.  « J'ai hâte d'y goûter alors ». Là, en sa compagnie, l'allée sombre ne l'effraie même pas. Elle devrait. Mais Maria ne regarde pas vraiment autour d'elle, elle n'a pas envie d'y penser. Elle le suit aveuglément. Mais elle est heureuse de ne pas avoir fait attention quand elle pénètre à l'intérieur et qu'elle trouve l'endroit magique. Alors qu'il la laisse un peu pour saluer des gens et bavarder avec quelqu'un, elle observe, s'intéresse. Un sourire ne quitte plus ses lèvres. Tant de beauté en un seul lieu ? Elle n'aurait jamais cru cela possible. Elle se demande si elle a de quoi se payer un chocolat chaud ici. Elle a un peu d'argent, elle économise, d'ordinaire, mais elle est émerveillée et rêveuse. Elle veut rester, elle veut voir et admirer. Pourtant, du coin de l'oeil, elle observe Mattia et sa facilité à parler avec les autres. Il n'est pas timide, lui, c'est un fait. Elle sourit, en tout cas, de se savoir ici. Elle se demande si sa tenue est à la hauteur du lieu. Sans doute que non, au final, elle recule, se glisse dans un coin. Elle ne se sent pas forcément à sa place et avec le jeune homme qui bavarde, elle devient invisible. Elle passe une main dans ses cheveux, se mord la lèvres un peu gênée. Elle ne sait pas ce qu'elle est censée faire, finalement. Mais elle ne risque ps de signaler sa présence. Sauf qu'ils attendent en réalité, qu'une table soit prête pour eux et lorsqu'on leurs indique que c'est le cas, elle file s'y installer et l'attendre. Il reviendra la voir n'est-ce pas ?
AVENGEDINCHAINS

Revenir en haut Aller en bas


Elio Conte

DATE D'INSCRIPTION : 22/08/2015
MESSAGES : 130


Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” Empty
MessageSujet: Re: Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”   Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” EmptySam 3 Oct - 19:15



-{ SHE WAS BORN AT TOO YOUNG OF AN AGE AND EVERY NIGHT HER DREAMS WERE TOUCHED BY WITCHES FINGERS UNTIL HER HEART WAS CAGED }-

Mattia savait parfaitement ce qu’il faisait. Il connaissait ses tendances, ces ténèbres vivant sous son crâne. Il savait pourquoi la jeune Maria l’attirait, pourquoi il se noyait si aisément dans les profondeurs de ce regard incertain. Il voyait en la brune ce qu’il ne pouvait plus voir dans son reflet. Il trouvait chez sa ballerine en papier mâché une beauté qu’il n’arrivait pas à trouver entre les murs de la grande Florence, une pureté qu’il n’avait jamais retrouvée à l’instar de la dextérité de sa main droite. Il la voyait comme le monde était incapable de la voir. En dessous de ses traits tirés, de ce sourire indolent, il voyait dans le fond du regard de cette fille des promesses au goût d’éternité. C’était pourquoi il voulait la trainer dans son sillage, pourquoi il était prêt à la faire danser au cœur des flammes, Lui exploser le cœur en lambeau alors qu’elle s’écraserait, la petite Maria, au fond du caniveau. Comme tout dans cette nuit sans fin régnant sur Florence, le brun jetait de la poudre aux yeux de sa belle. Le Masaccio poussait sa fleur fanée au cœur de la nuit en lui faisant croire qu’il la tirait vers la lumière. Elle était ingénue la fille au cœur de guimauve, ingénue et aveugle face à la réalité de ce monde impitoyable. Elle ne le voyait pas, le mafieux, lancer des flopées d’insultes et de menace. Elle était incapable de percer cette surface polie à outrance. Elle était aveugle à la violence du brun, ce calme profond avec lequel il menaçait le gérant le connaissait pour qu’on leur apprête une table immédiatement. Il était impatient le Masaccio. Impatient et plein d’une violence qu’il ne pouvait réfréner. Pourtant, dans les yeux de Maria, c’était une autre image que le petit prince trouvait. Dans les yeux de cette fille-là, il avait l’impression d’être un autre, quelqu’un de mieux. Il n’avait jamais été adepte des grands discours, jamais été un amoureux transi prêt à chanter l’amour. Pourtant, dans ce regard-là, Mattia se sentait mieux. Il pouvait presque en oublier ses vêtements de pluie et le fait que son cœur était à l’orage. Dans ces yeux là, il en oubliait presque le sang recouvrant ses mains et cette paix intérieur qui lui échappait comme un mirage. C’est sans étonnement qu’une table fut immédiatement libérée et Maria invitée à s’installée. Echangeant quelques paroles avec le patron, il salua un des hommes de son père avant de rejoindre l’obsession de ses nuits. Un sourire à la douceur étrangère au Masaccio se posa sur ses lèvres alors que ce dernier s’installait face à la jeune femme. « Tu aimes l’endroit ? Je dois admettre ne pas trop savoir comment m’y prendre, mais ma mère n’a eu de cesse de me répéter depuis que je suis en âge d’inviter une fille à diner que je devrais lui en mettre plein la vue. » Même au cœur de cette luxure étouffante, Mattia avait l’impression que cette parfaite inconnue était une bouffée d’oxygène. Pareille à un diamant brut, elle se détachait du reste mouvant des personnes présentes, de ces pierres sans saveurs sur lesquelles le regard du mafieux ne s’attardait pas. Peut-être était-ce la raison pour laquelle il se dévoilait à celle-ci. Peut-être était-ce la raison pour laquelle il était prêt à dévoiler un pan de sa vie qu’il n’avait jamais offert aux yeux du monde. Le brun lui parlait de sa mère comme s’il s’agissait de la chose la plus aisé de parler de la Bella. Il avait l’impression que les mots s’échappaient de ses lèvres de leur propre volition alors qu’il offrait des fragments de lui que le monde avait depuis bien longtemps détruit. « Je te trouve très belle, je sais pas si c’est un peu prématuré de dire ça… » Les mots finirent par s’échouer sur la barrière de ses lèvres alors qu’un serveur arrivait avec un chocolat chaud pour Maria et un pichet de vin pour Mattia. Ce dernier détestait ainsi ouvrir son cœur, mais plus encore il détestait la supposée faiblesse que ce genre de révélation pouvait laisser entendre. Le Masaccio n’était pas faible, il avait passé la moitié de sa vie à se prouver cela en jouant des pieds et des coudes pour arriver au sommet de la chaine alimentaire, pour se créer une place dans le regard de son père. Il se refusait à montrer ses hésitations, cette faiblesse du cœur qui arrivait à le consumer sur le coup. Les lèvres pincées, le jeune homme attendit le départ du serveur ses yeux se bornant à contempler la jeune femme lui faisant face. A croire que le monde extérieur n’existait pas. A croire qu’ils étaient prisonniers d’une bulle où seul l’autre existait. Mattia aimait bien cette idée, il aurait aimé pouvoir se sentir assez en sécurité que pour ne pas avoir l’impression de marcher sur la pointe de ses pieds en permanence. Portant le verre de vin à ses lèvres, il en bu une gorgée avant de le déposer calmement et vriller l’océan trop calme de ses yeux dans ceux de la brune. « Je ne suis pas comme ça généralement. Je n’ai rien du garçon hésitant qui s’y reprend à deux fois avant de trouver les bons mots. Je n’ai d’ailleurs jamais amené de filles dans un restaurant, encore moins celui-ci. » Le sourire angélique qu’il arborait était en contradiction avec cette voix forte et affirmée s’échappant de sa bouche. Mattia était honnête. Honnête comme il l’avait rarement été avec toutes les filles ayant transitées par ses draps. Sauf que cette fois, il voulait plus. Il voulait plus que ramener Maria jusqu’à chez lui. Plus que s’enivrer dans une boite de nuit avant de rentrer avec une énième femme au bras afin de réchauffer ses draps. Il la voulait elle, comme il n’avait jamais désiré personne. Il la voulait elle et se rendait bien compte que ça le rendait dingue de jouer un jeu alors qu’il ne s’intéressait qu’au coup final, au moment où il allait prendre la reine de l’échiquier. Tendant une main vers la brune, il attrapa la sienne avant de la faire venir jusqu’à ses lèvres. Le Masaccio se savait charmant. Naturellement séducteur, il s’était toujours amusé des rêves de petites filles qu’il avait brisé de ses lèvres vermeilles alors qu’il se faisait prince charmant l’espace d’une soirée. Baisant la main de la jeune femme pour ne pas céder à ses lèvres, il se pencha néanmoins légèrement un peu au-dessus de la table avant de souffler en dévorant ses lèvres de son regard enflammé: « Je suis pas doué avec ces choses-là, mais tu peux être certaine que je vais bouleverser ton univers. » Un léger sourire en coin étira ses lèvres, dévoilant ses dents de prédateur prêt à fondre sur sa proie. Il était prêt à l’immerger dans son univers, prêt à la camer sa poupée de soie. La rendre accro jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus se passer de lui, jamais.  
Revenir en haut Aller en bas


Maria Guzzo

DATE D'INSCRIPTION : 05/09/2015
MESSAGES : 82


Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” Empty
MessageSujet: Re: Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”   Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” EmptyDim 25 Oct - 11:03

La passion est une obsession positive. L'obsession est une passion négative
MARIA & MATTIA
En mettre plein la vue à une fille. Il faut dire que Maria n'a pas besoin d'en prendre plein la vue. Elle n'a jamais eu à subir quoi que ce soit, elle n'a jamais subi, de toute manière. Un soupir s'échappe des lèvres de la jeune femme mais est bien vite remplacée par un sourire. Douce fleur qui ne connaît rien à la vie. Qu'est-elle censée dire ? Peut-elle admettre qu'elle n'a pas besoin d'en prendre plein la vue parce qu'elle ne se souvient pas de ce que c'est que d'être courtisée ? L'est-elle vraiment ? Faut dire qu'elle est incapable de le dire aussi. Elle ne sait pas quoi dire, elle ne voit pas ce qu'elle pourrait dire, de toute manière, et elle n'a pas non plus envie d'y réfléchir, c'est vrai. Elle est certaine de passer un bon moment avec lui, c'est la seule chose qui ait de l'importance. Sauf qu'elle se doit de ne pas jouer la maladroite. Confier qu'elle souffre et qu'elle est maladroite et tout ça ? Ce serait ridicule de sa part et elle préfère éviter un tel comportement. Ce serait maladroit, oui voilà. Il n'y a donc rien à ajouter, c'est aussi simple que ça. Oui voilà. Elle n'a pas envie de le voir mal la juger, de le voir l'accuser de quoi que ce soit. Trop de luxe, trop de classe, la jeune femme n'a pas l'habitude d'une telle attention. Elle trouve ça touchant et délicat mais elle ne veut pas qu'il s'imagine qu'elle n'est qu'une princesse qui aime la luxure. Ce n'est pas le cas, justement. Absolument pas. La jeune femme n'a pas la moindre envie de se prendre la tête, parce que cela n'a rien de nécessaire, et c'est la seule chose qui ait de l'importance.  « Peu importe le cadre qui nous entoure, je pense. La seule chose qui ait de l'importance, c'est le repas ». Un sourire se dessine sur ses lèvres. Amusée par la situation, la jeune femme a l'impression que tout va très bien se passer. Fleur naïve et maladroite, elle rêve d'un rendez-vous à deux et imagine que le monde est de trop, qu'ils n'ont rien à faire là, eux non plus. C'est amusant, c'est vrai. Ses joues se teintent de couleur lorsqu'il se met à dire qu'elle est belle. Elle ne sait quoi en dire, ni comment le dire, finalement. Gênée, clairement, elle trouve ça amusant.  « Merci.. », souffle-elle doucement. Dans le fond, elle ne sait même pas quoi lui dire de plus, elle ne voit pas ce qu'elle pourrait lui répondre. Elle se sent maladroite parce qu'elle n'a jamais eu de compliment ou en tout cas, elle ne s'en souvient pas. Elle est touchée bien sûr, parce qu'elle trouve ça accueillant, touchant et elle en passe. Mais elle trouve ça sympathique et c'est sans doute la seule chose qui ait de l'importance.  « Mais tu es très beau, toi aussi », lâche-t-elle en détournant le regard parce qu'il n'est pas toujours facile de complimenter un homme ou d'admettre ce que l'on éprouve pour lui. Il dit n'avoir jamais amené quelqu'un au restaurant, ne jamais avoir rien fait ou ce genre de chose, et cela entraîne un grand sourire sur ses lèvres parce qu'elle n'a pas l'habitude d'être dans cette situation, au centre de l'attention. Elle n'en a pas le souvenir du moins, et elle n'a pas envie d'y réfléchir parce que c serait étrange et désagréable. Elle n'a pas envie d'y réfléchir parce que c'est déjà bien assez compliqué comme ça. Oui, sa vie est très bien comme ça, il n'y a rien d'autre à en dire, rien à ajouter, non plus. Elle se perd dans son regard, dans ses yeux. Elle avale chacun de ses mots, perdu à l'écouter et tout ça.  « Tu t'y prends très bien, vraiment ». Elle sourit, attentive et touchée par toute cette histoire. Elle aime ça, c'est vrai, elle ne peut pas dire le contraire parce que cela lui plaît et qu'il n'y a rien d'autre à ajouter. Il prend une de ses mains et la porte à ses lèvres. Une nouvelle fois, le rouge lui monte aux joues, et elle ne sait pas quoi en dire. Elle trouve ça touchant et mignon, et elle ne voit pas quoi dire, de toute manière. Elle est touchée, et c'est la seule chose qui ait de l'importance. Il manipule les mots de la meilleure façon qui soit, finalement. Il arrive à se jouer d'elle à chaque instant. Bouleverser son univers hein ? Elle ne sait pas quoi dire, ni quoi penser devant cette situation. Elle flippe, d'une certaine manière, elle ne voit pas ce qu'elle pourrait faire parce qu'elle est clairement perturbée par cette histoire, totalement, même. Mais perturbée dans le bon sens, si on peut le dire ainsi. Parce qu'elle est touchée par cette histoire. Touchée et intéressée, également.  « Le bouleverser ? Pour quelle raison ? ». Cette fois, son regard ne le quitte déjà plus. Elle ne savait pas quoi dire, c'est vrai. Et elle ne peut pas y faire grand-chose, finalement. Parce que dans le fond, Maria, elle veut qu'il lui bouleverse son monde…
electric bird.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” Empty
MessageSujet: Re: Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”   Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.” Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Mattia { “La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative.”
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» from the second that I was born it seems I had a loaded gun (mattia)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les mains sales :: Cathédrale-