All of these memories float around and ricochet

Ancien Commissaire de police, son père est mort il y a 4 mois d'une crise cardiaque. Il a passé toute sa carrière à combattre cette force invisible, la mafia. Pastore est donc connu pour faire parti de l'anti-mafia, chose dont Romy est loin d'être fière. Bien évidement, avec un père comme celui-ci, deux garçons de la fratrie ont emprunté la même voie, la troisième a préféré la médecine. Imaginez les repas de famille, les crimes de la mafia, l'opération de la hanche, les derniers ragots sur les voisins et Romy, perdue dans toutes ses informations. (+) Surprotégée par cette famille, par ces hommes machos élevés par un patriarche haineux. Elle ne sent pas l'amour, elle ne connaît pas ce sentiment qui vous entoure et vous rend heureux. Romy ne connaît que étouffement, les brimades, les obligations, le règlement trop stricte. Elle veut s'envoler vers la liberté, déployer ses ailes vers un endroit meilleur. (+) Romy a son propre monde, celui qui lui permet de supporter la réalité. Pas forcément meilleur, elle s'y sent, cependant, à sa place. Un jour à Columbia pour danser avec Booker DeWitt, le lendemain à Pico Mundo pour aider Odd Thomas à combattre les créatures de l'ombre. Elle est la seule à diriger ce monde, à y commander, aucunes règles, aucunes obligations. Elle s'y promène en liberté, dans des champs de jasmin avant de torturer sadiquement cette cliente qui l'a traité d'incapable quelques heures plus tôt. (+) Plus dominée que dominante, malgré son envie de dépendance, elle a ce besoin de s'accrocher à quelqu'un. Se sentir protégée, savoir que sa vie ne dépend pas que d'elle. Ça l'excite, lui fait oublier sa vie minable. (+) Toucher l'interdit, même que du bout des doigts, voir ce monde qui a rendu son père fou. Considérée comme une proie facile, une fille naïve et stupide, elle a décidé de leur donner raison en vivant ainsi. Beaucoup moins de soucis pour sa famille, un peu plus de liberté pour elle. (+) Elle fume et boit, mais chut, il faut pas le dire aux autres Pastore ! Elle n'est plus vierge non plus, chose que ses frères ignorent. Romy a perdu sa virginité avec un ami de l'un de ses frères, ce secret ne doit surtout pas être dévoilé, c'est une question de vie ou de mort pour cet homme. L'innocence qu'on lui prête n'est que mensonge. Romy a aussi une liaison avec une de ses belles-sœurs. (+) La honte que lui procure ce nom de famille est viscérale, malheureusement, elle ne peut pas la cacher bien longtemps. Un père qui ne vit que pour abattre la Mafia, sa mère qui n'est présente que pour le ménage et la cuisine, des frères à la vie déjà tracée. Des gardiens bien trop violents. Romy déteste la mafia autant qu'elle l'attire. Elle veut vivre dans l'extraordinaire. (+) Bibliothécaire afin de pouvoir se nourrir, ce métier lui permet aussi de s'enfermer dans son petit monde imaginaire. C'est contre l'avis de sa famille, qu'elle répond à cette petite annonce, il y a tellement mieux qui l'attend. Romy a terminé le lycée avec un an d'avance, elle obtient son diplôme d'infirmière, major de sa promo, mais ça ne lui plaît pas. Elle rêve de moins bien, comme disait son père. (+) Dans un élan de stupidité, son père lui a appris à manier les armes à feu. Plusieurs enlèvements de jeunes filles, et la peur de devenir faible l'ont poussé à mettre une arme entre les mains de Romy. Aujourd'hui, elle ne possède aucune arme, sa mère s'est opposée à cette folie « Elle est capable de se blesser toute seule ! » a-t-elle dit. Aucune solidarité féminine. C'est sans doute une bonne chose, même Romy ne sait pas de quoi elle pourrait être capable dans un moment d'égarement. (+) Romy est l'invisible, celle qu'on ne redoute pas, celle dont on se moque car son regard est vide.Ils n'ont pas vraiment tort, elle est incapable de faire de mal à une mouche. Romy n'est pas méchante ni même rancunière, enfin sauf avec sa famille. Elle aime la violence, celle qu'elle s'imagine dans son monde, celle qui ne blesse personne. Bien trop effrayée par l'autre pour tenter quoi que ce soit, habituée à être la fille fragile, elle ne se sent pas capable de s'imposer.

Elle est faible. Elle est naïve. Elle est stupide. Elle est soumise. Elle est trop souriante. Elle est trop attrayante. Elle est bien trop gentille. Elle est bizarre. Elle parle toute seule. Elle est trop facilement manipulable.  Romy est le talon d'Achille des Pastor, la brèche qui semble s'agrandir de jour en jour. Petite dernière, la surprise, l'inattendue, l'erreur. Ses souvenirs se bousculent dans sa petite tête de linotte. Les bras tendus vers le ciel, elle tournoie pour faire se lever les volants de sa nouvelle robe. Elle n'est qu'une enfant, innocente et joyeuse. Elle sourit au monsieur qui s'arrête près d'elle. Elle est jolie, première et dernière fois qu'elle entendit ce compliment. Il lui ébouriffe les cheveux et elle râle, sa mère a passé plus d'une heure à la coiffer, entre larmes et cris. Faut dire qu'elle est sensible du cuir chevelu. Il s’accroupit, son odeur rappelle à Romy celle du caramel. Il sort de l'intérieur de sa veste une gourmandise enfermée dans un papier doré. C'est son préféré, elle s'empresse de mettre le caramel dans sa bouche avant de le suivre à l'intérieur de la maison. Aussitôt rentrée dans la maison, elle se met à courir entre les adultes dans ce lieu qu'elle ne connaît pas très bien. Ils se mettent à lui courir après, elle accélère, mais très vite se retrouve au piège, coincée entre la vaisselier et le mur. « Papa ! Romy mange un bonbon ! » Il hurle comme un petit mouchard, comme un soldat parfaitement entraîné. La fillette grimace avant que l'énorme main rugueuse de son père s'abatte sur son bras. Tout va trop rapidement, les rires de ses frères, la gifle de son père, le silence, sa mère qui l'éloigne de son bourreau. « Benito ! » Les gens se taisent alors que Romy sanglote en silence, comme on lui a appris. « On va bientôt manger et elle se goinfre de cochonneries ! » Sa mère la tient par la main, mais ce n'est pas par amour qu'elle s'est interposée, c'est pas peur du regard des autres. « C'est l'enterrement de ta mère, pas le lieux pour ça ! » Il fait tourner sa chevalière autour de son doigt. Il est fière, le patriarche. « Tu n'as qu'à mieux éduquer ta fille. » Son rire grave et imposant vient mettre fin à cette conversation. Les  gens la regarde avec pitié, sa mère relâche sa main qui retombe contre sa cuisse. Elle reste là, debout au milieu de la pièce en larmes alors que la vie reprend autour d'elle.
Elle est différente. Elle est dans son monde. Elle est inaccessible. Elle est inintéressante. Elle est invisible. Elle est une perte de temps. Elle est une fille. Ce repas, c'est pour fêter le diplôme de l’aîné. Fraîchement diplômé de l'école de police, il fait comme papa. Il a toujours fait comme lui. Son père raconte encore et toujours les mêmes histoires stupides qui ne font rêver que les garçons. Entre l'entrée et le plat, elle s'enferme dans son monde. Normalement, elle tient beaucoup plus, mais les amis de son frère ne rendent la chose que plus difficile. Elle veut se faire oublier, devenir invisible et invincible. Romy s'imagine à cette table, la tête d'un porc à la place de celle de son père. Trois têtes de chiens, une pour chaque frère. Sa mère, elle hérite d'une vache, les autres invités, elle les oublie. Romy danse pieds nus entre les petits pois et le rôti bien trop saignant à son goût. Elle danse comme dans les films et les clips que son père lui a interdit de regarder. Elle s'approche de son tortionnaire, poussant du pied la vaisselle qui la gêne. « Tu sais ce qu'on fait aux porcs dans ton genre ? » Romy s’accroupit en attrapant son couteau. « On leur coupe la gorge. » Le sang gicle sur sa belle robe blanche alors qu'elle jubile. Son poing vient frapper la table et la sort de la torpeur. « Tu attends quoi pour aider ta mère ? » Ses joues deviennent rouges, elle veut disparaître alors qu'un de ses frères se moque d'elle. Romy se lève et va aider sa mère. « Croyez moi les garçons ! Celle-ci n'est pas facile à éduquer ! Elle a la beauté de sa mère, mais elle est trop stupide ! Une perte de temps. » Ils rient, certains à gorge déployée, d'autres par gêne. Il n'a pas tort, elle est une perte de temps pour cette famille qui ne la mérite pas.  « Il est toujours comme ça ? »  Romy se retourne pour faire face au jeune homme. Il est plus âgé qu'elle, il est surtout un ami des monstres. « Ils sont tous comme ça, nan ? » Pour elle, c'est normal, c'est ainsi qu'on éduque les jeunes filles pour pas qu'elles deviennent des catins droguées. Il hausse les épaules, ne souhaitant pas briser cette vision de la famille normale. « Tu devrais y retourner avant qu'il pense que tu as fui. » Il s'approche d'elle pour lui donner une assiette à laver. « Pourquoi je prendrais la fuite ? »  C'est à son tour d'hausser ses épaules. « A cause de moi. » C'est toujours de sa faute de toute façon. Sa mère arrive, mettant fin à cette conversation étrange, il fuit cette femme aussi froide que son mari.
Elle est incapable. Elle est inoffensive. Elle est pas assez intelligente pour s'interposer. Elle a besoin des hommes, de nous. Elle est seule. Elle est vulgaire. Elle doit être bien éduquée. La morceau de papier blanc se lève avec le vent, elle s'imagine, s'accrochant de toute ses forces au papier pour ne pas tomber. « Fermes donc cette fenêtre ! » Elle s’exécute. « Tu pourrais être gentil avec elle, c'est l'enterrement de votre père.» Romy s'est déjà enfermée dans ses pensées, les plus belles qu'elle n'a jamais eu. Le dictateur est mort, elle est libre, elle peut danser, crier, dire des gros mots. «J'ai froid ! »  Sa main se pose sur les genoux tremblants de Romy. Elles s'échangent un sourire. Elle a été la première à être gentille avec elle, la première à voir autre chose qu'une abrutie. La première aussi à lui donner de quoi se venger des monstres. Son parfum de pêche, ses douces lèvres qu'elle fait danser sur la peau fragile de Romy. Ce n'est pas de l'amour, c'est une revanche. A peine la bague au doigt et déjà cocue comme une vieille. Les autres monstres, trop risqué, alors il ne restait que la petite brebis égarée, celle qui ne demandait que de se venger de ses bergers sadiques. Une fois par vengeance, ensuite par plaisir, allant même jusqu'à le faire dans le lit de son frère. Romy cache bien son jeu, elle donne aux autres l'image qu'ils veulent avoir d'elle. Elle veut ne pas être redouter pour que ses coups fassent encore plus mal. Avec le dictateur en moins, la jeune fille pensait avoir gagné sa liberté, mais c'est tout le contraire qui semble s'abattre sur elle. Les monstres redoublent de vigilance, il la protège encore plus, autant qu'ils la rabaissent. Par chance, ils n'ont pas eu leur mot à dire quand elle s'est trouvée un petit appartement grâce à l'héritage. Appartement qu'elle façonne à son image, tout aussi bizarre. Les couvertures qui forment une cabane dans le salon, les portes manquantes , les dessins dérangeant sur les miroirs et ce chien empaillé qui trône sur la table à manger. Son confident, le seul qui l'écoute vraiment. Romy n'est pas comme les autres, née au paradis et élevée par le diable, elle est un ange étrange au sourire innocent.

Ce personnage, cette petite perfection de folie que tu as créé  . Pardon, mais je l'aime atrocement. C'est d'une complexité totale de construire une brebis qui héberge un monstre de folie, et tu fais ça avec merveille . Elle est jolie la petite dernière, à leur donner ce qu'ils souhaitent, à prétendre ne posséder aucune défense. Mais son imagination risque de l'emporter sur sa fausse naiveté. Et le moment où elle sortira les armes, ça promet  . Le chien empaillé, j'ai bien ris, c'est parfait pour faire fuir les visiteurs qui trainent  

J'ai aussi pensé à Vincent en lisant ta fiche. Le côté expériences diaboliques en moins, mais pour l'imagination qui se développe à l'extrême  

Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pour ce faire, tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.