Olia | Ton oubli défini ton avenir...

☙ Quelque peu claustrophobe (je n'en sais pas l'origine, mémoire effacée en plus d'avoir été amnésique), je n’aime pas l’enfermement. J’aime la liberté de mes mouvements, il me faut donc ma dose par jour d’échappatoire. Je suis docile lorsqu’il s’agit de missions, mais le temps libre qu’ils nous restent, je l’utilise comme bon me semble et comme je le souhaite. Et dans ce cas-là, j’aime bien briser les règles, mettre un tout autre piquant dans mon existence. C’est ce petit côté téméraire qui contraste avec ma mystérieuse et plutôt froide personnalité. Je peux néanmoins m’amuser, à ma façon, certes, mais je suis loin d’une armoire à glace, tout de même.
☙ Je suis plutôt bec sucrée, même si j’aime la nourriture globalement et découvrir toutes sortes de cuisine. En réalité, je suis très curieuse lorsque je me laisse le loisir de me détendre quelque peu. Je prends bien trop à cœur mon engagement, mais c’est tout ce que j’ai et possède.
☙ Habile dans le corps-à-corps et armes blanches, j’excelle presque dans ce domaine. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre, mais je m’entraîne principalement pour mes atouts et mon tuteur s’en sert pour bien exploiter ceux-ci lors de mes missions. On ne peut pas dire que je n’aime pas les armes à feu, mais je considère qu’elles sont bien trop simples et faciles, un chemin bien tracé et aucun obstacle à l’horizon. Je m’amuse bien plus à analyser les mouvements et les réactions des gens pour trouver leur point faible.
☙ Beaucoup me pensent totalement associable et presque psychopathe au premier abord en observant mes yeux, mon regard. Disons que j’ai une sorte de bulle, en effet, et que si l’on m’approche de trop près sans mon autorisation, je suis sur la défensive, et ce, quelle que soit la personne. Cela arrive même à mon mentor (je préfère ce mot à tuteur, sincèrement). Cependant, je suis loin d’être aussi froide que l’on y paraît, je suis du genre à faire le mur et sortir quand je le veux pour m’aérer l’esprit et me distraire. L’image de la femme droite et parfaite n’est parfois qu’une simple illusion. Mais ne vous méprenez pas, je suis efficace lorsqu’il s’agit de missions.
☙ Je déteste que l’on me prenne de haut, que l’on me mente impunément, et je pense que c’est les deux seules choses dont j’ai horreur. Je ne suis moi-même pas totalement franche quelque fois, mais qu’on le fasse consciemment, cela me pose un problème. Disons simplement que l’hypocrisie ne fait pas partie de moi et que je ne la tolère pas autour de moi.
☙ Palais plutôt raffiné en matière d’alcool, j’accepte les cocktails, et c’est pratiquement tout. Ne me demandez pas pourquoi, ce sont mes goûts et je ne m’amuserais pas à céder pour simplement faire plaisir à quelqu’un.
☙ Je n’aime pas les légumes, aller savoir, je préfère bien plus les plats gourmands, riches… résidus de ma vie passée où je ne mangeais pratiquement rien ? Peut-être, mais je ne m’en souviens pas. Tout ce que je sais, c’est que je ne saurais me priver.
☙ Tout le monde peut l’entendre, il me reste un accent Russe à chaque mot prononcé. Inutile de nier mes origines, je sais que je suis Russe. Je parle cette langue, cela m’échappe surtout lorsque je suis en colère, irrité ou que je souhaite détourner une question. Ça marche très bien, croyez-moi. J’ai appris à parler l’italien, bien évidemment, il a fallu, mais j’ai l’impression que c’est comme ma langue maternelle. Je me débrouille en anglais également.
☙ Je n’aime pas parler de moi, en même temps, qu’est-ce qu’il y a à raconter ? Alors je me suis inventé plusieurs identités, ce que m’a aussi appris mon mentor, mais j’en ai d’autres pour lorsque je sors également. Je souhaite rester réservée, détachée, parce que tout l’entraînement aide dans ce sens, et lorsqu’il me prend d’avoir quelques émotions déstabilisantes, je les enlève, tout simplement. Ce n’est pas si simple parfois, en vérité.

On pourrait me définir comme une enfant traumatisée, une enfant perdue, mais une enfant violente, agressive, sanglante, meurtrière. Neuf ans seulement, et un destin sombre déjà tout tracé. Ils ne comprenaient pas totalement, ils ne pouvaient comprendre comment un enfermement peut vous faire perdre la tête. Comment un parent, un père, peut à ce point maltraiter, torturer sa propre fille. Une famille de dingue, avec une mère qui l’est d’autant plus en souhaitant offrir sa fille contre de l’argent, la rendant silencieuse avec quelque dose de substances inconnues. Un degré de folie énorme qui m’entourait, tout ça pour que je finisse dans une mare de sang. Pas le mien, non, le leur. Comme une défense de mon propre organisme, j’ai tout oublié. Amnésique depuis lors. Je ne me souviens pas de la douleur infligée, du sang qui coule dans mon dos sous les coups de fouet, la soumission parfaite d’une enfant, poupée aux mains de démons. Ce sont des abominations tout droit sorties de l’enfer, ils m’y ont plongé, moi, âme innocente que j’étais. Tout a été effacé. Le corps réagit fort bien dans certaines situations. J’ai tué mes deux parents de mes propres mains, tueuse avant l’âge, tueuse avant tout. J’aurais pu rester bien docile, bien soumise, mon cerveau et ma volonté en ont décidé autrement. Et ils m’ont trouvé baignant dans ce rouge si somptueux, l’air d’une marionnette désarticulée.  

Placé de famille d’accueil en famille d’accueil, je n’ai jamais été curieuse de savoir pourquoi j’étais orpheline. Je m’attelais bien plus à ne pas être désirée, je ne le faisais pas exprès, mais j’ai très vite compris que je n’étais pas faite pour être en famille, qu’aucun parent n’aurait jamais assez de compréhension et de patience avec une enfant telle que moi. J’étais un ce qu’on appelle un cas particulier, ne trouvant jamais de chaussure à mon pied, ou plutôt, de famille à satisfaire. Il faut savoir qu’au début, j’ai souffert de mutisme. Dès que l’on m’a extirpé de ce bain de sang, j’étais devenue muette, tout simplement. J’en ai vu des séances chez le psy, j’en avais tellement horreur après cela. Comment j’ai retrouvé la parole ? Lorsque je me suis forgé une assez grande carapace pour pouvoir avancer, lorsque je me suis évadée du foyer à onze ans, découvrant comment la vie pouvait être un mur heurté à 130 à l’heure.

Je ne restais pas dans ma ville natale, Briansk, et quittais la Russie alors que j’avais la chance d’être à côté de la frontière Ukrainienne. Je fis du stop notamment, avant d’être embarquée dans une voiture où mon arrivée allait me faire prendre une direction que j’étais loin d’attendre et de vouloir. Une petite jeune, perdue et volatile, idéale pour la faire embarquer dans n’importe quoi, n’importe quel trafic. Elle fut emmenée pour vendre ses charmes, mais ce qu’ils n’avaient pas perçu dans son regard, c’était ce tempérament de battante, de survivante, et le fait qu’elle ferait tout pour avoir son lot de liberté. Jamais soumise elle ne sera, et même si elle ne sait pas d’où lui vient cette force, elle reste en elle malgré tout. Je ne dirais pas que je les ai massacrés, mais j’ai tout fait pour qu’ils cessent. Malgré leur nombre, malgré leur force, malgré la drogue. J’avais une volonté d’acier, aucun client ne ressortait sans qu’ils n’aient eu ma marque. Cela ne dura qu’un mois, voyant qu’ils ne pouvaient me briser. Ils me laissèrent dans la rue après m’avoir tabassé et injecté une sacrée dose de drogue. À demi-morte, presque morte en vérité. Un infime filament me retenait à la vie, pourquoi ne pas le briser moi-même ? Trop accroché à la vie, je ne savais pourquoi, je ne savais d'où me venait cette volonté démesurée.
J’avais quitté la Russie pour essayer de trouver autre chose, je ne dirais pas une nouvelle vie, mais trouver mon chemin. C’était peut-être la mort elle-même qui m’attendait au bout finalement.

Mes yeux s’ouvrirent sous un autre monde, un autre aspect. Ils m’avaient récupérée, avaient retrouvé mon histoire, le fait que j’étais amnésique à la base ne faisait que renforcer leur désir de m’avoir, outre le fait que j’étais considéré comme une survivante. Ils avaient vu en moi cette orpheline, sans attache, sans famille, sans personne pour me retrouver, me chercher. Ils avaient vu aussi tout un tas de qualités. Ils m’avaient pris bien jeune, et je pense que s’ils ne m’avaient pas retrouvé, je serais morte. Alors même si je ne me souviens de rien, hormis le fait que je suis d’origine Russe puisque mon accent reste présent, je démarre ma nouvelle vie, je suis née à douze ans à peine. Joli cadeau d’anniversaire, non ? La première personne que je vis était ce qu’on appelait un tuteur. Personnellement, je préfère l’appeler mon mentor. Nous vivions un peu dans un palace, mais vu que je n’avais vu que cela, ne me souvenait que de ces lieux, cela ne me parut pas anormal. Le début de mon entraînement physique et intellectuel aussi. J’ai appris à parler l’italien, à garder cette langue Russe en moi également, et aussi l’anglais. Ça aide parfois, apparemment, alors qu’il nous endoctrinait gentiment et doucement, faisans de nous leur arme. Je n’étais pas contre, comme toutes les autres. J’avais un caractère spécial, mon mentor n’arrêtait pas de me dire que j’étais une femme à part, je me demandais s’il ne le disait pas à tout le monde ici. Car oui, il y en avait d’autres, que des femmes, et j’appris bien vite pourquoi.

Je me montrais docile, minutieuse dans mon travail et persévérante. Les entraînements étaient durs, mais j’adorais cela, encore plus lorsqu’il s’agissait de manier les armes blanches et le corps-à-corps. Je me plais à avoir un but, tout simplement, et tout ce qu’ils ont fait de nous ne nous permet pas de visionner les choses autrement, le monde même. Nous sommes faites pour cela, faites pour ces missions. J’ai eu ma première à 18 ans, une sorte de test que j’ai réussi avec brio. Je n’ai pas la grosse tête, non, mais je suis là pour exécuter, et c’est ce que je fais. Loin de moi de mettre de côté des petits plaisirs, de faire le mur de temps à autre. J’ai appris à aimer cette vie, parce que c’est la seule que je connaisse. Je ne me pose pas de questions, je m’efforce d’apprécier cette nouvelle vie où l’ancienne m’est inconnue.
Petite poupée précieuse aux mains de cet homme.

Mademoiselle qui trempe ses phalanges dans le sang, dès le plus jeune âge  . Bravo, et après on s'étonne qu'elle soit légèrement déglinguée de la caboche . Tout ce qu'elle a vécu, pauvre choupi qui tient encore sur ses deux jambes  . A voir comment elle prendra la nouvelle de la séparation avec son mentor  

Pour choisir un groupe à ton personnage : https://les-mains-sales.forumactif.org/t458-les-nouveaux-groupes  

Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pense à faire un détour par la LISTE DES METIERS. Tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.