BETH → chercheuntitre

1. L'italie. Quand on en entend parlé, beaucoup rêverait d'y aller. Moi, j'y suis née. Une italienne de pure souche comme on le dit si bien. Moi, je veux simplement partir de ce pays, m'enfuir le plus loin possible. 2. Une famille qui se donne des airs parfaits. Mais ce n'est qu'illusion. Je déteste mon paternel. Je le déteste lui et tout ce qu'il représente. Violents et impulsifs, je n'ai jamais eu le droit à son amour. 3. J'ai un grand-frère, Terenzio. Dix d'écart nous sépare. Lui et moi, c'est comme chien et chat. On est trop différents. On est pas assez proche. La seule chose qu'on a en commun, ce sont nos parents. Mais ça s'arrête-là. Aucune complicité. Aucune chamaillerie. Juste un lien de sang. 4. J'ai uen demi-soeur, Mads. Demi-soeur que j'ai connu bien longtemps après ma naissance. Demi-soeur que j'appelle en cas de problèmes, notamment pour les réunions ou rendez-vous avec les professeurs.  Demi-soeur qui essaie de savoir ce qu'il se passe. Mais elle ignore tout. 5. Je travaille pour les Mantegnna, en tant que prostituée. Mais je ne l'ai pas choisis. N'ayant pas de job, j'ai trop dépensé d'argent. Endettée jusqu'au cou, j'ai dû trouvé une solution de repli. Ce métier me dégoute mais il faut bien rembourser les dettes. 6. J'ai mal. Au plus profond de moi, je suis bisée, anéantis. Mais j'ai cette capacité à garder le sourire et la tête. Ce que les autres, reste bien cacher. Ce qui n'est pas plus mal. 7. Mon paternel est mort. Je suis triste mais sans plus. Je n'avais pas vraiment de contact avec lui. Il m'a simplement permis de rencontrer Mads. 8. Ma mère a faire une dépression. Je me suis barrée de la maison familiale. Je ne voulais pas la voir comme ça. Je ne voulais pas la supporter non plus. 9. Je déteste ma vie. Je déteste ce que je suis devenue. Mais je garde le sourire. Il paraît que les épreuves nous rend plus fort. Mais moi, j'ai plutôt l'impression qu'elle nous tuent a petit feu. Ma vie est un désastre sans nom. 10. J'ai l'impression d'être dans un cercle vicieux. Dans le fond, j'espère un jour me sortir de cette galère. J'espère vraiment que les Mantegna me laisseront partir lorsque j'aurais remboursés leur dette. Mais ne rêvons pas: maintenant qu'ils m'ont mis le grappin dessus, ils ne sont pas prêt à me lâcher. C'est la dure loi de la jungle.

On rêve tous de vivre au paradis. On rêve tous d’avoir une vie parfaite. Une famille parfaite. Des amis sur qui compter. On rêve tous d’avoir de l’argent et de le dépenser sans compter. Je n’ai jamais cru aux contes de fée, j’aurais simplement voulu que ma vie soit meilleure. Je ne suis pas issue d’un monde riche, mais je ne suis pas non plus pauvre. Je n’ai pas la chance d’avoir des parents aimants. D’une part, il y avait mon père. Je lui ressemble beaucoup trop à mon goût. Il était violent et impulsif. Et puis, sans oublier qu’il avait déjà une fille ailleurs. Il avait une femme avait d’épouser ma mère. Il avait une autre vie mais il a décidé de changer du tout au tout. Puis, il y a mère. Pas assez sûre d’elle pour dire à mon paternel ce qu’elle pensait. Elle l’a toujours plus ou moins laissé faire. Après tout, tant que ça ne l’atteignait pas elle, directement alors tout allait bien dans le meilleur des mondes. Il y a mon frère, Terenzio. On a dix d’écart. On ne se s’est jamais réellement parlé. Aujourd’hui, c’est comme si, c’était un inconnu pour moi. C’est difficile de se dire qu’on a un frère, qu’on connaît à peine. Mais c’est comme ça, c’est la vie. Dans ce portrait familial sombre, on retrouve également ma demi-sœur, Mads. La première fille de mon père. J’ai souvent entendu son nom au détour des conversations mais je l’ai rencontré, bien après ma naissance. Avec elle aussi, j’entretiens des rapports bizarres. Mais je ne la déteste pas.

A l’école, je ne suis pas une flèche. J’ai toujours eu du mal à m’intéresser à ce que les professeurs pouvaient raconter. Mais j’ai toujours voulu que mes parents soient fiers de moi. J’essayais d’avoir la moyenne. Néanmoins, quand je ramenais une bonne note, ce n’était jamais assez. Il voulait toujours plus. Comme lorsque je faisais quelque chose à la maison, il repassait toujours derrière. Personne n’est parfait, mais pour eux, j’étais la fille la plus imparfaite qui puisse exister. En silence, je souffrais mais j’ai appris à garder la tête haute. Toujours sourire et faire comme si tout allait bien. C’est la clef du bonheur. Enfin presque… J’ai grandis dans une atmosphère pesante. Plus les années passaient et plus mon paternel était violent. Plus les années passaient et plus ma mère se murait dans son silence. Elle n’a jamais osé affronter mon père. Elle avait trop peur des conséquences. Alors petit à petit, je me suis forgée mon monde à moi. Les amis,  c’est comme une seconde famille. Des gens sui qui je peux compter. Des gens qui seront toujours là pour moi. Des gens qui savent ce qu’il se passe chez moi, mais qui ne peuvent rien dire, ni rien faire. Je leur parlais de mon père. De ma mère aussi. Le seul conseil qu’ils ont pu me donne était d’aller voir la police. Comme si c’était aussi simple que ça.

Puis un jour, on grandit. Quatorze ans. L’âge bête, à ce qu’il paraît. Je suis en dernière année de collège. Je commence à fumer en cachette pour me donner un genre. Je commence à sortir et faire la fête. L’alcool, la drogue, tout y passe. Je veux profiter de ma vie, de ma jeunesse. Je veux que mes parents se rendent compte que je ne prends pas le droit chemin et qu’ils me remettent sur les rails. Mais je rentre dans un cercle vicieux. Mes notes chutent. Je passe la plupart de mes soirées avec des gens peu fréquentables, à faire n’importe quoi avec n’importe qui. J’ai l’impression de profiter. J’ai l’impression d’enfin pouvoir vivre ma vie. Mais, la vie ce n’est pas ça. La vie ce n’est pas boire, fumer, se droguer et coucher avec le premier venu. Si au début, je ne m’en rends pas compte, je finis par me faire une raison. J’ai seize ans, à peine, lorsque je décide de sortir de ce milieu-là. Mais j’ai toujours besoin d’un rail de coke de temps en temps. Ça me permet d’oublier un tant soit peu mes problèmes. Mais la redescente est souvent difficile. Très difficile. Je n’en parle à personne car j’ai appris à sourire même lorsque mon moral est au plus bas. Je continue d’aller en cours comme si de rien n’était. Etonnamment, j’obtiens mon diplôme  de fin de lycée en même temps que mes camarades, sans passer par la case « rattrapage ».

Je m’oriente  vers des études de communication. A l’université, je profite. Je continue de me droguer de temps en temps. J’en achète bien que l’argent ne soit pas présent dans mon porte-monnaie. Je m’endette. Je promets de rembourser dès que j’aurais trouvé un travail. Ils me font confiance. De toute façon, ils savent qu’ils auront du boulot pour moi. Mais moi, je l’ignore. Je continue mes études, jusqu’au jour où on me refuse la drogue. Ils me font comprendre que je peux rembourser mes dettes en travaillant pour eux. Ils me font comprendre que si j’accepte de me prostituer, ils effaceront mes dettes. Alors, j’accepte. Presque sans hésiter. J’accepte parce que c’est la seule et unique solution. De là, je vais moins en cours. Il m’arrive de louper les examens. Mais je n’ai pas le choix. Je ne sais pas comment ils peuvent réagir si je leur désobéis. J’ai peur. Ils ne me traitent pas forcément bien, ça dépend de leur humeur. Mais comme ils me l’ont si souvent dit, je suis le genre de fille qui rapporte beaucoup d’argent. Je fais mon boulot même si ça me dégoute. Ils le voient bien, mais ils s’en moquent. Eux, ce qu’ils veulent c’est que je rembourse mes dettes. Terenzio et Mads ne sont pas au courant de ce que je fais. Je n’ai pas osé leur demander de l’aide. Je ne suis pas du genre à demander de l’aide non plus. J’espère simplement m’en sortir avant qu’ils ne découvrent le pot aux roses.

C'est triste ! J'aime ta plume qui est très agréable à lire (bien que des fautes d’inattention se cachent dans quelques lignes :ange:) et surtout la petite Beth que tu façonnes avec soin, avec ni trop peu, ni pas assez de détails (oui cette phrase est super claire ). J'ai hâte de voir son évolution, surtout qu'il y a tout plein de mafieux dangereux faut pas qu'elle les côtoie !

Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pour ce faire, tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.