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 Où se lève l'aurore

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Saskia Alighieri

DATE D'INSCRIPTION : 10/08/2015
MESSAGES : 910


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MessageSujet: Où se lève l'aurore   Où se lève l'aurore EmptyLun 10 Aoû - 17:24


Saskia Alighieri
Petite citation



NOM : Les couloirs de dentelle, les dédales de cristal, elle court la colombe amusée, héritière d'un fardeau luxueux, d'un destin tragique. ▲  PRÉNOM : Saskia résonne les murmures de tendresse dans la gorge ailé du paternel, sur ses lèvres l’amour tinte par une mère défunte, elle illumine les ténèbres l'enfant désirée.  ▲ ÂGE ET DATE DE NAISSANCE : L'angélique ne sait plus ; sur les papiers gardés d'une main de fer, elle lit le chiffre seize. Seize comme les lycéennes qu'elle observe du haut de sa fenêtre, Raiponce enfermée dans son linceul de conditionnée. Des chaleurs italiennes sur le visage conquis de la princesse luisent des promesses mêlées de douceurs sucrées.  ▲  STATUT CIVIL : Attachée au gouvernement, juvénile sirène dépossédée de son existence, les ailes alors si sublime, si blanches métamorphosées dans l'oubli de l'indécence. Seule l'amertume des rêves désanchetantés subjugue dans les abimes royales de la salle de musique. ▲ ORIENTATION SEXUELLE : Elle souhaite se marier avec l'homme vainqueur, elle entrevoit des cloches bonheur dans  les méandres de ses désirs parfumés ; inconsciemment la fleur cherche l'amour protecteur, le père Leone lui tendant la bague de fiancé. Cruelle chimère. ▲ SPECIALITE : Fée à l'arme haïssable, elle tremble lorsqu'il s'agit d'ouvrir les plaies des gredins visés, elle frisonne de colère, de peur, d'obstination quand il s'agit de tirer le corps d'un Judah déglingué. Non secoue-t-elle la tête. Non. ▲SITUATION FAMILIALE : Autrefois choyée d'une famille unie, harmonique, maintenant répudiée, morte, rejetée. Les bras du gouvernement la berce dans les mélopées funèbres. Allégeance au mentor qui sommeille dans ses songes de gamine enfiévrée par la naïveté.▲ TRAITS DE CARACTÈRE : Dynamique - Excitée - Têtue - Obstinée - Colérique - Rêveuse - Empathique - Compassionnelle - Douce - Souriante - Joyeuse - Créative - Emplie d'espoir. ▲ GROUPE : Watch The Throne  ▲ CRÉDITS : Wild cookie, muses esthétiques (tumblr)

(1) Fillette des anges, l’enfant sourit, sourit tout le temps ; dévoilant ses dents luisantes, immaculées, elle danse, évangélique, dans cette chambre souris. Elle parle aussi, flot de parole dans sa gorge vibrante, elle rit, les orbes pétillantes. (2) De douces étoffes pour la blonde colombe, son armoire bénie de robes raffinées, jamais de pantalon n’ornent ses jambes qu’en de très rares occasions, jamais de t-shirt ou de matière décadentes. Elle aime à parader dans l’éther d’or de la volupté des couleurs, des douceurs. (3) Lectrice affamée, mais d’arlequin démembrés, des histoires d’amour elle suit les lignes baignant de guimauve, sert contre son cœur repu le personnage stéréotypé. Joli Lolita rêvant d’amour, dans ses songes cristallins valsent les figures de baiser, de câlins, d’affection brumeuse. Elle tend la main, n’attrape que du zéphyr de souvenir. (4) Deux termes chevauchent narquois, deux définitions qui s’étanchent dans le velours de son conditionnement : empathique, elle reçoit les sentiments de la plèbe famélique, percutant son battant fragile déjà nimbé de ces tristesses des cieux puis la compassion jaillit des flots tendre de cette noyade fascinante ; elle aide le misérable et l’ordure, elle offre aux preux et aux sales. (5) Ravissante curiosité, des questions volées, des demandes complexes, elle cherche l’enfant, déterrant les secrets, révélant les atrocités ; d’oreilles qu’elle traîne partout c’est l’homme cet être chétif qui émerveille la princesse. (6) Musicienne, Violon compagnon d’un archet amant tenant entre les doigts diaphanes du chérubin, les cordes se balancent dans la vénusté du talent manipulé, aimé, adulé, statut de cire, statut mouvante qui pénètrent l’âme des apôtres. Le piano possède sa place, des touches qu’elle manipule aisément, créant les paroles de ses émotions, les notes s’aiguisent dans l’atmosphère saturée de silence, religion de la musique des peines baumés. (7) Dynamique jouvencelle, son corps est l’apologie de la beauté, d’une grâce maladroite, elle se meut dans les tremblements d’excitation, se lasse dans l’anesthésie d’une journée imbibée de malheur. Cinq minutes pour les paupières fatiguées, chatoyante poupée qui se prélasse sur son matelas moelleux. (8) Discrète éplorée, les sentiments s’envolent dans la pluie de l’expression, d’un contrôle ignoré, les larmes saignent sur ses joues de marbre, les rires fusent sur ses lèvres ailées, la colère grimpe de ses bras édentés, l’incompréhension peint des points d’interrogations dans ses iris papillons. (9) Têtue, elle secoue la tête, dit non ; obstinée elle démontre les preuves trouvées. De réponses qu’elle énonce elle souhaite l’enfant à l’esprit de contradiction la vérité dans ses paroles candides. Elle ne tuera pas, paralysée dans l’angoisse, la douleur étranglée sur le visage de l’autre, la projection abimée fracasse le crâne déjà brisé de la fée, elle hurle alors, ses maux contrariés. Folie opalescente qui patiente, là, dans l’abime cruel de son inconscience. (10) Du thé aux boites colorées, merveilleux d’Alice collectionné ; sous son lit déborde les bibelots trouvés, cachés, dépoussiérés. Elle traîne son visage à l’affut des miroirs de poche usés, elle s’amuse aux fils d’Ariane coude des patchworks de couvertures. Tisserande d’imaginaire, elle raconte, vit ses histoires, le soir, couchée dans son lit.

"AMBROISIE"
TON PSEUDO : AMBROISIE, mais j'en avais un autre avant, ça change tout le temps  Où se lève l'aurore 759729899  ▲ TON ÂGE  : Je sais plus  Où se lève l'aurore 3929403006  mais je sais que je suis un peu vieille... genre 22 ans  Où se lève l'aurore 3125626323  ▲ TON PAYS : France, la belle France ▲ TA FRÉQUENCE DE CONNEXION : Tous les jours, 24/24 heures quand je ne peux c'est que je suis en train de mourir dans mon amphithéâtre.  ▲ COMMENT T'ES ARRIVÉ ICI ? Un ange m'a soufflé l'idée de ce forum et comme je ne sais pas résister voilà... ▲ TON AVIS SUR LE FORUM : Il est beau, il est sympa, je l'aime, c'est mon bébé  Où se lève l'aurore 468238075  ▲ UN COMMENTAIRE ? J'ai hâte de rp ici  Où se lève l'aurore 3281257590  les forums manquent en cette saison c'est malheureux.
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Saskia Alighieri

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MessageSujet: Re: Où se lève l'aurore   Où se lève l'aurore EmptyLun 10 Aoû - 17:25


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« Papa. » Echo dans le lointain chanteur d’une chambre angélique, sur les murs des fresques chatoyantes illuminent l’enfant songeur, blondeur juvénile, sur son front se posent les lèvres sublimes de l’aimé conquis. La main entrelacée aux doigts de la fée, le chérubin s’approche au lourd poids du matelas qui tremble des gestes consommés, la tête se loge dans le cou protecteur, les bras s’emmêlent dans l’étreinte féroce de l’amour unique. « T’es parti. Tu nous as laissé pendant deux semaines. Pourquoi tu es parti ? » Les orbes se nouent dans leurs jumeau vieilli, voyages aux océans ténébreux quand la barbe se frotte de mains rugueuses, invitation à l’explication quand le rauque jaillit de la gorge maladive. Le visage enfermé dans l’étau de la complicité, il se mêle une tristesse laborieuse fauchant les blés de l’espoir dans les prunelles noyées de l’ange blanc qui frissonne sous la réponse attendue. Non. Non aimerait-elle. Ne me parle pas, ne me dit pas. Ne l’avoue pas. Les mots se tracent dans la déflagration du malheur, celui-ci même riant narquois à la gueule ouverte, pendant sa langue sirupeuse, trempant dans les limbes infernaux de la révélation effacée. « Je suis malade ma princesse. J’ai dû passer un séjour à l’hôpital mais tout va bien. » L’oreiller comme défense certaine s’étouffe dans les bras de Saskia, les joues brûlantes de ce mot sournois, trahison, résonne, millier de coup de lame rouillé dans le cœur baigné de sang de l’innocence déchue. La vois-tu, la dame vêtue de dentelle raffinée, la dame opalescente de l’espérance, de l’insouciance ? Remarques-tu, son voile transparent, déchiré par les crocs de Malheur, fresque tragique sur son cheval de terre, répugnante engeance de tristesse ? Saskia n’hurle pas, ce sont les perles de pluie qui ruinent sa joie, deviennent mélancolie, deviennent lambeau de chair comme sur la charogne des souvenirs incendiés par la peur maintenant se fabriquant le nid de l’angoisse. Là. Juste à côté du cœur de la souveraine submergée par les spasmes. Va-t’en souhaiterait-elle crier. Va-t’en aimerait-elle frapper le torse de Zeus admiré. Cela fera moins de mal si tu t’érafles maintenant. Le roi Apollon déchu du trône par les gouttes d’amertumes versées dans le calice de la mortuaire, bu à la lie par les lippes impies du squelette. Ils étaient deux, Andromaque merveilleusement parée des feux de la beauté d’Eve, trompeuse sirène chantonnant la fierté à l’enterrement du sain. Et lui… Sous son armure mystérieuse, des lunettes opaques ornant son nez aquilin, le sourire monstrueux du prédateur à l’affut de sa proie.

Au poignard enflammé, l’enfant s’échappe de trois pas, trébuche d’un pas, son bras en bouclier contre le coup qui pleut sur le corps de lait de l’adolescente fatiguée. Ses yeux expriment l’incompréhension dans leur alcôve de cristal brisé par les affronts patibulaires, l’autre dans son fauteuil de cuir avait pris le rôle du patriarche détruit. Des serres au cou de la nymphe ravagée, griffures, sanglots dans la gorge obstruée, elle s’affole la biche, elle s’écarte de la poigne terrifiante la gazelle effarouchée. Fierté nuancée encore de tendresse naïve, la fillette tousse, crache, une marée de carmin sur le sol de marbre explose, dessine des ailes condamnées. Elle semble accepter, dans ses iris papillons de défi ruminé, cette abominable pourriture qui guette dans les herbes saccagées, la maison est un champ de bataille auxquelles les mains douces et évangélique de l’empathique ont sublimé le drame. L’enfant victime d’un chaos cherche l’issu possible, ce double dans le miroir morcelé, des yeux de mer turquoise rougie par les éclats de verre, presque aveuglée par le spectacle morbide se peignant au sourire revanchard du frère. Laisse la partir dit-il à l’ogre encore affamé de cette cruauté, elle crèvera sans doute dans une rue à côté. Elle joint la porte, trébuche encore, le souffle égaré dans les méandres de sa litanie de survie. Pas de réconfort lorsqu’elle traverse écorchée le trottoir vide d’âme, ni de paroles rassurantes lorsqu’elle chute sur le gravier éclaboussé de rouge suintant des blessures. Elle sonne. Strident mouvement de porte, lumière salvatrice au chemin de croisade. L’idylle d’un amour illusoire, juste… Peux-tu… Peux-tu… S’il te plait.
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