| | | Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) |  |
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 | | Sujet: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:22 | |
| LUCIANO CONTE tes lèvres s'accrochent à mes phalanges  | NOM : Conte. Haine et devoir. Il est beau l'homme qui lui a donné ce nom. Il est grand l'homme qui baise sa pute préférée. Qui ne veut pas de capote pour ne pas enlever le plaisir. Il est sage l'homme qui ne pense pas au gamin qu'il insère dans son utérus. Il est négligeant l'homme qui ne réagit pas au ventre qui s'arrondit. Il est lâche le procréateur quand il retourne la queue entre les jambes rejoindre sa femme et ses enfants. Il est triste l'homme qui voit son fils aîné, le seul qu'il ait enfanté, rejoindre les cieux. Il n'est pas fier lorsqu'il l'entend brayer le même. Lorsqu'il consent, à contre cœur, à lui donner son nom. Parce qu'il faut bien qu'il perdure. Parce que sa femme est bien trop âgée pour lui offrir un nouvel héritier. Parce qu'il ne lui reste plus que ce sang souillé. Seul mâle pouvant porter ses couleurs. Il le hait ce gosse. D'exister. D'être le dernier à emporter son nom dans la tombe, à le faire perdurer. L'homme ne fera aucun effort pour accueillir cette erreur, malheureusement, bienvenue. Faire ses preuves, encore et toujours plus. Jamais assez bien. Jamais à la hauteur du nom dont il lui a gracieusement fait cadeau. Pomme empoisonnée, attentes impossibles à combler. Jamais assez bien. Jamais assez méritant. Conte sur le papier mais jamais dans le cœur de celui qui n'avait jamais cherché à lui donner la vie. ▲ PRÉNOM : Luciano et puis plus rien. Juste un prénom sur l'acte de naissance. Elle pensait que ça suffisait. Que le gamin lui en voudrait pas d'avoir juste donné ce prénom du hasard. Un prénom entendu juste avant de l'écrire. Comme si souvent avec elle, rien n'était pensé, tout n'était qu'action. La tête bien trop vide, le corps bien trop amochée. Elle faisait de son mieux mais ce mieux ne valait pas grand-chose. Elle lui a au moins apporté le nom de son père. Pas vrai que ça c'est bien ? Pas vrai que tu m'en veux pas de tout ça qu'elle lui dira parfois. Quand la tête ne sera pas trop vide. Quand le corps n'aura pas trop souffert. Quand elle aura cette prise de conscience d'être maman, même rien qu'un instant. Et à chaque fois, il la rassura, lui dira que non, il lui en veut pas. Pour ne pas la détruire davantage. Parce que le gamin avait besoin d'une mère aussi détruite qu'elle soit. Parce que l'épave était en train de sombrer et qu'il ne pouvait être responsable de sa chute. Alors, il lui mentait, il lui laissait croire que non, rien n'était grave. Il serrait les dents quand elle parlait de son père, de sa gentillesse de le reconnaitre. De l'amener dans sa famille. Qu'à sa place d'autres auraient été foutues à la porte. Il serrait les dents alors que son être entier voulait la faire terre, voulait lui crier qu'elle n'était qu'une putain qui s'était laissé avoir. Mais il serrait les dents, pour les neufs mois qu'il avait passé dans son ventre… Neuf mois contre une vie. ▲ ÂGE ET DATE DE NAISSANCE : Trente-quatre années qui ont commencées un vingt-sept mars. ▲ STATUT CIVIL : Il aurait pu la trouver, cette perle, cette demoiselle qui lui apporterait la stabilité dont il a toujours eu besoin. Elle aurait pu l'aimer, prendre chacune de ses failles et les transformer en force. Il aurait pu l'épouser. Ils auraient pu avoir trois beaux enfants. Il aurait pu avoir son beau sourire sur son visage. Il aurait pu si tout ne s'était pas brisé au creux de ses doigts. Luca ne connait pas l'amour. Il ne sait que faire. Il ne comprend que ce qu'il connait. Il les a vus ces hommes prendre sa mère et puis la jeter comme un vieux mouchoir usager. Il a si souvent pansé ses blessures, laisser le tissu se teinter de sang après un client trop exigeant. Comment pourrait-il connaitre quelque chose à l'amour ? Lui le fruit d'un adultère. D'une union marquée dans la perversion du sexe facile. Luciano ne connait rien d'un cœur battant, de deux parents se dévorant du regard. Le cœur est resté vide, pourri de l'intérieur, incapable de saisir les nuances qu'apporte l'amour. Le corps lui sait, automatisme si facile. Il prend, encore et toujours, si souvent, si facilement qu'il n'en retire parfois aucune satisfaction, à part celle du corps. Et chaque fois, l'action se termine par le rejet. Simple et en même temps dégoutant. Une négation d'un être qui n'a plus aucun intérêt. Il se moque d'elle. De ce qu'elle désire. De ne pas avoir atteint l'espace, tant que lui est complet, tant que lui est un peu satisfait. Le cœur se nourrit des plaisirs faciles. Le cœur n'est pas dans le beau, dans le joyeux. Non, il les hait ces filles qui se donnent. Ces putains de bas étages vers qui il se dirige si souvent. Il n'est pas tendre. Il agit comme ces ombres du passé venu chérir sa mère. Il les traite comme des riens, des petits jouets entre ses mains. Et elles le sont. Il les touche, les déchire, les brise, les bouscule. Il oublie leur statut de femmes pour leur donner celui de choses. Pas une once de regret. Jamais. ORIENTATION SEXUELLE : Elles sont toujours femmes ces créatures sur lesquelles il se glisse. Douceur féminine, farouche tigresse, toutes différentes et pourtant mêmes sous ses doigts qui ne font que peu de différences. Leur nom se confondent, leur physique aussi, seul reste cette sensation de déchets lorsqu'ils s'éjectent de leur vie, une fois l'acte consommé.▲ METIER : Le corps a appris à en déterminer le poids en une seule pesée de la main. Le calibrage ne fait jamais défauts. Les petites particularités, défauts et autres détails sont bien vite remarqués. Il connait les assurances pour faire disparaitre les empreintes, pour y placer d'autres. Les numéros de séries qui ne seront pas recherchés, qui auront leurs utilités. Il reconnait le flingue à l'aide d'une douille, d'un trou laissé dans la peau, d'une balle. Il a appris dans la douleur incrustée à jamais dans sa chair. Vendeur d'armes. Tueur d'âmes sans la moindre émotion. Il se moque de ses victimes qui tomberont grâces à lui. S'émouvoir est une caractérise qu'il a perdu depuis bien longtemps. Un trait manquant qui fait d'ailleurs de lui un très bon Il CONSIGLIERE pour la famille Masaccio. Dévoué pour le Padre maintenant parti. Dévoué à la Madre et à ses petits canetons. Une dévotion qui a fait de lui l'être le plus indiqué pour cette place. Ou pas vraiment. Pas si on se place du point de vue de l'homme qui l'y a placé alors que le cadavre de son père était encore chaud. Un homme qui désirait s'assurer qu'il ne prendrait jamais sa place. Un homme qui voulait contrôler son esprit encore jeune et docile. Un homme qui le hait au point de le garder proche de lui, pour ne pas peiner cette femme qu'il aime tant. Un nouveau Padre bien loin de faire confiance à son conseiller. ▲SITUATION FAMILIALE : Ce n'est pas beau. C'est pourri de l'intérieur. C'est dégueulassé par les draps sales qui ont accueilli les ébats. Par la tromperie dont il est la preuve la plus formelle. C'est pourri par l'union d'un mafieux et d'une putain. Rien de tendre. Rien de beau. Juste une passe qui n'est pas passée. Bâtard qui aurait fini dans le caniveau si l'autre fils n'avait pas rejoint l'au-delà. Au départ, il y avait juste cette putain même pas capable d'atteindre l'hôpital pour donner naissance. Ecarter les cuisses, une fois encore, pour laisser l'être souillé le sol de sa putride personne. Il y a jamais eu de ballons, ni non plus de fêtes, simplement un baptême pour tenter de se racheter auprès de Dieu. Racheter une naissance dont il n'est que l'instrument. Expier l'adultère d'un homme ayant commis bien pire. Pardonner à la putain de ne pouvoir être autre, de garder le visage tourné vers le sol, de laisser ses hommes toucher son corps jusqu'à ce qu'il n'existe plus. Il n'y avait pas d'amour, de beaux, d'anniversaires, de tout. Juste une mère trop peu dégourdie, trop jeune pour l'être. Une plante qui ne pouvait que retomber dans son cycle infernal. Il y avait les absences d'un père qui ne voulait rien de ce gamin. Qui ne pouvait souhaiter sa mort même si l'envie transparaissait dans chacune de ces décisions. Comment l'aimer ? Lui le fruit d'écarts ? Mauvaises actions qui lui ont couté son fils. Le vrai. Pas le bâtard à peine toléré à respirer. Toujours le rabaisser. Jamais l'élever. Ne restait qu'elle. Sainte Marie en personne. Beauté qui n'est plus à prouver. Ange parmi les démons. Belladona. Sœur aimée. Sœur protectrice. Unique Conte à ne pas voir en lui le fruit d'une erreur. Mère pensant ses blessures, différence d'âge qui la rend protectrice envers son vilain petit canard. Force dans l'océan du néant. Promesse qu'à jamais il teindra. La protéger, elle plus que le monde. En faire de même avec chacun de ses enfants. Masaccio. Nom qui n'est pas sien. Héritage qu'il défend. Pour le Padre maintenant disparu. Unique figure pouvant être qualifiée de paternelle. Homme qu'il a toujours eu en respect. Son sang coulera pour ces trois mêmes, gosses dont l'âge se rapproche si dangereusement du sien. Tout faire pour les défendre, même d'eux-mêmes, de leurs mauvais choix. Briser des passions pour garder la famille unie. Rien n'est trop dur, trop douloureux quand tout ce qu'il reste à un homme est une sœur et ses petits rejetons.▲ TRAITS DE CARACTÈRE : Loyal + Intelligent + Réfléchi + Sadique + Mystérieux + Charmeur + Manipulateur + Violent + Versatile + Impétueux + Protecteur + Sans limites ▲ GROUPE : no church in the wild ▲ CRÉDITS : pandasavatars + tumblr |
01. Il y a eu la crasse. Il y a eu la lutte. Il y a eu ces jours où les estomacs ne se remplissaient pas. Pas autant qu'ils le devraient. Il y a eu cette mère qui lui répétait encore et toujours les mêmes mots. Qu'un jour, il serait quelqu'un. Qu'un jour il aurait sa place au côté de son père. Qu'elle n'avait peut-être rien fait de bien dans sa vie mais au moins elle l'a eu lui. Elle lui a répété ces doux mensonges. Ces petits mots qui aident à s'endormir le soir. Mais il a vu la vérité se dessiner sur son échine. Il a vu les gestes, entendu les mots, il a compris la haine de n'être qu'un moins que rien, le bas de l'échelle alimentaire. Une putain et son gosse, oublié dans un coin, laissé à l'abandon. Il aurait pu se contenter de n'être que cette ombre, cette douce silhouette qui s'oublie si facilement. Mais non. Il ne pouvait pas. Pas pour Bella. Pas pour son doux regard qui le poussait toujours à aller plus loin. L'enfant des marécages s'est accroché, s'est poussé quand tout ne faisait que le ramener contre terre. Sa place, il se l'est faite à la sueur de son front, à la force de ses poignets si souvent endoloris. L'homme n'a jamais oublié combien on voulait lui faire baiser l'échine. Les coups, les douleurs, les apprentissages à la dure qui n'étaient que punitions déguisées. Il en a perdu du sang en quête de lui-même. Jamais assez bon, jamais assez bien pour ce géniteur. L'homme qui le détruisait tout en ne pouvant le laisser mourir. Il était la cible facile. Le bouc-émissaire désigné. Les mains se sont salies si souvent, les muscles ont été brisés, le cœur a été laissé à la dérive, l'être tout entier s'est vu bousculer pour finir par accepter la douleur, pour ne plus la considérer comme une ennemie mais bel et bien une variable obligatoire d'un parcours chaotique. 02. Les larmes ont cessé d'exister, de vivre sur ses prunelles glacées. Parce que la tristesse n'aurait jamais rien amené dans son mode de vie. N'aurait pas réussi à le renforcer. Il ne les a jamais laissées tomber. Pas le jour où ils l'ont retrouvé, une balle dans la tête, au fond d'une ruelle. Un client non content sans doute. Les yeux dans le vide. Il avait identifié son corps. Ils étaient nombreux à lui être passé dessus mais c'est le fils qui devait reconnaitre l'horreur. Il y avait été, sans même ciller. Le gamin de douze ans avait déjà bien vécu. Un cadavre n'était plus rien, pas après le premier. Le gamin sans maison. Sans toit. Sans rien. Il y avait bien ce père qui jamais ne l'aurait toléré dans sa demeure. Il lui restait le cœur d'une sœur. Assez âgée pour être sa mère. Des neveux et nièces de quelques années plus jeunes. Ils étaient angelots quand le démon s'était déjà emparé de son être. Masaccio, famille d'adoption. Padre qui n'avait jamais hésité à lui tendre la main. Affection profonde pour un fils qui ne partageait pas son sang. Pour un enfant qu'il ne pouvait qu'amener plus haut. Relation filiale poursuivie après la mort du Padre. Mort que Luciano ne peut que vouloir venger. Trouver le coupable et lui faire payer comme il a lui-même exterminé son propre père. 03. Si l'on entend parfois son être prier, ce n'est que pure automatisme. Pour rester dans le lot de sa famille d'adoption. Pour ne pas contrarier la masse. Luca ne croit pas en Dieu. Comment un être supérieur pourrait-il exister et laisser autant de choses se dérouler ? Comment Dieu pourrait-il le laisser tuer autant d'âmes sans jamais le foudroyer ? Non, Dieu n'est qu'une pure invention humaine. Une bêtise créée pour se donner bonne conscience, pour expier ses fautes et ne pas ressentir cette douloureuse culpabilité. Certains tentent de se fier à Dieu, lui, il a tout simplement arrêté de se sentir coupable de faire couler le sang. Etre mangé ou dévoré, il a choisi la seconde catégorie sans se retourner. 04. Pourquoi tenter de plaire à un homme qui ne le désirait pas ? A un père qui aurait tout donné pour qu'il ne devienne jamais homme ? Parce qu'il n'avait pas le choix. Parce que rien ne l'attendait dans son monde. Son niveau scolaire plus que médiocre ne lui aurait pas permis de devenir quelqu'un. Ses capacités physiques étaient si plates à l'époque où ses mains ne connaissaient pas encore la couleur du sang. Il y avait sa belle gueule mais cela ne suffisait pas. Son nom était sa seule manière de devenir quelqu'un, de ne pas finir dans un caniveau, de ne pas être comme sa mère. Alors, il a tout supporté. Obligé. Persuadé qu'un jour il pourrait être autre chose que de la chair à canon. Qu'il gagnerait sa place au mérite et au talent. Qu'il était prêt à tout pour y arriver. Son père était sans nul doute l'être qu'il haïssait le plus sur cette terre mais il était sa voie de sortie, malheureuse, putride, remplie de mort et de sombres idées, mais cela valait bien mieux que le destin minable que lui offrait sa putain de mère. 05. Les armes, il les connait sous toutes leurs formes, sous tous leurs aspects. Il sait comment en tirer le meilleur, comme avoir l'angle de tir qui blessera ou au contraire qui tuera. Et pourtant, si souvent, ses mains deviennent l'instrument de ses combats. La mort est devenue son alliée. Il se plait à observer la vie quitter peu à peu le corps de ses victimes. A les saigner. Les étrangler, infliger mille et une souffrances avant d'y mettre fin. Monstre sadique, Luciano n'a aucune limite, aucune envie d'en mettre. Une balle, c'est trop rapide, trop gentil, trop sympathique pour ces êtres qui ont mérité leur sort. Ses mains habiles sont son instrument le plus précieux. Chaque être qui finit étrangler entre ses doigts n'est que pure jouissance, une réminiscence de la première mort qui a compté. La première qui a déclenché cette passion morbide, celle d'un père qui n'avait jamais voulu de son fils. Celle d'un fils se vengeant d'une vie de non-reconnaissance. Le juste retour des choses pour un homme incapable de garder son service trois pièces dans son pantalon. 06. Il a la salle manie qui jamais plus ne partira, la fumette qui apaise. Les cigarettes s'enchainement, les poumons se noircissent mais il n'en a que faire. Il sait bien qu'un jour ou l'autre sa vie s'arrêtera et il ne renoncera à aucun de ses petits plaisirs. Il sait bien qu'il a l'alcool facile mais boire ça permet toujours de détendre, d'oublier toutes les contrariétés, de laisser le silence régner, rien qu'un instant. Plaisirs immédiats dans lequel son être se plonge sans le moindre regret. Il y a ces songes qui ne durent jamais, ce sommeil réparateur qui arrive toujours si rapidement. Quelques heures et le corps est déjà prêt. Entrainement quotidien pour être l'arme mortelle, pour ne pas se laisser surprendre. Il le travaille ce corps, comme sa meilleure défense, comme sa plus belle attaque. Plutôt courir qu'attendre le sommeil. Plutôt faire des pompes que de laisser les idées devenir pensées. Toujours être en action, ne jamais laisser l'homme devenir penseur. Une technique qui a prouvé son efficacité, dans ses réactions froides, dans son manque total de remords pour ses actions. 07. Avant de venir vivre chez les Masaccio, les capacités scolaires de Luca étaient proches du néant. S'il n'éprouvait aucune difficulté à compter ou même à connaitre son meilleur angle d'attaque, le petit garçon ne maitrisait qu'à peine la lecture et encore moins l'écriture. C'est la nouvelle matriarche, d'une patience absolue, cette sœur désirant racheter les erreurs de leur père, qui se chargea de son éducation. Elle aurait pu le laisser n'être que cette brute. Cet homme se plaisant dans une violence sans aucune idée des beautés du monde. Mais non, elle lui a offert le monde de la littérature. Des heures passées sur une table, la main tentant maladroitement d'écrire quelques lettres, la voix répétant à voix haute des brides de textes. S'accrocher pour ne pas craquer. Pour ne pas perdre pied. Pour ne pas abandonner. Et maintenant quant, au détour d'une nuit, le sommeil ne vient pas, c'est vers sa bibliothèque qu'il se dirige, ouvrages classiques aux pages bien remplies. Présent qu'il n'aurait plus s'offrir sans l'aide de celle qui ne l'a jamais déçu. 08. Luciano se complait dans l'idée qu'il est incapable d'aimer, de trouver femme, d'ouvrir son corps. Mais c'est bien plus qu'une incapacité, c'est une volonté infaillible. Il le sait bien qu'il n'a ce nom que par la mort de cet autre fils. Que par l'envie de voir le nom perdurer. Il a bien compris son rôle, devenir une machine à gosses, laisser au monde la trace des Conte pour les siècles à venir. Jamais il n'oublie la capote, parfois même deux plutôt qu'une. Parce qu'il le sait bien. Il la tuera lui-même la femme qui osera porter son enfant. Qui osera continuer les desseins d'un père qui ne l'a jamais aimé. Le cœur se ferme pour ne jamais ressentir le désir de procréer, d'offrir aux mondes d'autres monstres. Aucune erreur ne sera jamais commise, la pantoufle de verre toujours parfaitement à sa place. 09. Le costume est toujours élégant, toujours placé avec soin. Un côté perfectionniste qu'il laisse exprimer dans son art le plus meurtrier. La chevelure détonne, la barbe mal rasée également. Deux opposés qui se croisent au sein de sa petite personne. Incapable d'être vraiment cet autre, ce fils bien né. Celui qui aurait goûté aux joies de l'argent, de la bonne fortune, des plaisirs faciles. Non, tout avait été gagné à la sueur de son front, à la froideur de ses paumes sur le visage d'autres qui n'existaient plus. Il n'a pas connu les longues conversations sur la beauté d'une œuvre. Les séances d'œnologie. L'art délicat de l'étiquette. A moitié homme, à moitié sauvage. Acclimatation parfois délicate. Certains parties ne partiront jamais, d'autres se sont développées aux contacts de Masaccio, de sa Belladona, de ses neveux, du Padre et même du fils. Luciano n'aime pas être pris au dépourvu, malmené par son manque d'éducation passée. Par cette notion première qui consiste à préférer les poings à la parole. Mais la bête sommeille encore dans son être. Atteint son paroxysme lors des plaisirs charnels. L'homme du monde laisse place au sauvage. Au cœur détruit. A l'ombre détestant. A ce besoin de blesser autrui pour leur reprocher de se laisser aller. Détester et apprécier. Mélange subtile étrange. Plaisir prit dans la sensation de possession. Avoir qu'il n'aura que pour quelques heures. Situation qui lui convient. 10. Il voudrait bien Luciano pouvoir regarder le ciel et se mettre à rêver. Contempler une toile vierge et de quelques coups de pinceaux refaire le monde. Se poser devant une feuille de papier et y écrire le prochain roman à la mode. Laisser son imagination dominer sa personne. Mais la sienne s'est brisée, remplacée par ce sadisme exacerbée. Il n'arrive plus à rêver que de méthodes mortelles. De ses mains sur un cou. De la terreur qu'il lit dans le regard d'autrui lorsqu'il sent que la fin est proche. Du dernier souffle attrapé par madame la mort. Il n'arrive plus à être vraiment homme. A croire en l'avenir. Le présent est son avenir, le passé sa croix à porter. Le futur n'est qu'un chemin tortueux où il ne veut pas s'engager. Il sait que rien de beau ne l'y attendra. Que tout ce qu'il y trouvera ne sera qu'une longue torture. L'avenir est incertain et il le restera, encore et toujours, si longuement qu'il n'est plus nécessaire d'en parler. Le corps s'est modifié, l'esprit a suivi, entrainé dans les méandres d'une vie où le cœur ne bat plus qu'avec devoir. Un monde où le sang a remplacé les larmes. Son monde. Sa pénitence d'hommes mal né. L'expiation de sa bâtardise dans la protection ce reste de familles. Dans le sang qui s'écoule des cadavres laissés le long du chemin. ▲ LES PUTAINS : elles sont les cuisses entre lesquelles il se glisse. Elles sont ces filles dont les visages se perdent. Elles sont ses gorges sur lesquelles ses mains se referment. Certaines le haïssent. D'autres le craignent. D'autres encore subissent. Elles sont celles qui au détour de draps qui se salissent peuvent saisir des brides de l'intérieur du monstre.
▲ INTITULE DU LIEN : une idée précise de ce que vous voudrez jouer. Donner des pistes au joueur qui vous demande un lien peu être utile et agréable donc n'hésitez pas.
▲ INTITULE DU LIEN : une idée précise de ce que vous voudrez jouer. Donner des pistes au joueur qui vous demande un lien peu être utile et agréable donc n'hésitez pas. |
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| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:22 | |
| RPs PREVUS Petite citation ▲ [url=URL]TITRE[/url] : Un bref résumé de votre contexte pour les intéressés qui veulent lire.
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| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:23 | |
|  SASKIA ALIGHIERI Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret. |  PSEUDO Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret. | PSEUDO Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret. |
PSEUDO Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret. | PSEUDO Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret. | PSEUDO Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret. |
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| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:23 | |
|  BATTISTA MASACCIO Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret.avatar par shya |  ALLESSANDRO MASACCIO Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret.avatar par angel dust |  MATTIA MASACCIO Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret. avatar par angel dust |
 MILO PASTORE Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret. avatar par angel dust |  SALVATORE MANTEGNA Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret. avatar par angel dust | PSEUDO Ici tu écris le résumé de ton lien. bellicosus sane milesque semper et militum ductor sed forensibus iurgiis longe discretus, qui metu sui discriminis anxius cum accusatores quaesitoresque subditivos sibi consociatos ex isdem foveis cerneret emergentes, quae clam palamve agitabantur, occultis Constantium litteris edocebat inplorans subsidia, quorum metu tumor notissimus Caesaris exhalaret. |
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Elio Conte
| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:35 | |
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Invité
Invité
| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:37 | |
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Elio Conte
| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:38 | |
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Saskia Alighieri
| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:39 | |
| Comment ça se fait que je n'y suis pas ?  Bon... il va falloir qu'on discute lien toi et moi  je t'envoie un MP  |
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Invité
Invité
| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:40 | |
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Saskia Alighieri
| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:41 | |
| Je ne suis pas dans ta fiche de lien c'est un affront je le dis  |
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Invité
Invité
| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:44 | |
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Saskia Alighieri
| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Lun 31 Aoû - 11:48 | |
| Sur le matelas de Luca c'est tendancieux tout ça, je veux bien me vendre à toi si tu me donnes des bonbons  MP envoyé  |
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| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Mar 1 Sep - 22:56 | |
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| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Mar 1 Sep - 22:59 | |
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| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Mar 1 Sep - 23:07 | |
| Je me souviens d'un bout du lien que t'as avec le Salva, mais j'avoue que j'ai que des morceaux de ce que vous avez dit sur la chatbox. Tell me everything about it  |
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| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) Mar 1 Sep - 23:09 | |
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| | Sujet: Re: Prendre tes sourires, te donner des larmes (luca) | |
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