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 VII. FLORENCE

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Inferno

Admin
DATE D'INSCRIPTION : 21/05/2015
MESSAGES : 79


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MessageSujet: VII. FLORENCE   VII. FLORENCE EmptySam 15 Aoû - 14:02


FLORENCE
Il y a des villes comme Florence, les petites villes toscanes ou es-pagnoles, qui portent le voyageur.



Florence, ville des arts de la renaissance. Elle regorge de beautés merveilleuses, partout où les pieds foulent les pavées une sculpture, un palais, une peinture apparaissent au regard. Ici, les plus grands peintres, les plus grands architectes ont façonné la ville d’une sublime parure orangée. Le soleil frappe à toute heure de la journée et l’on peut voir les passants vêtus de couleurs chatoyants, habillés de fines matières. L’été est omniprésent, tandis que les quartiers s’élèvent aux sens.

D’hôtels où les suites semblent des gravures de beauté, des fresques aux murs et des voûtes au plafond, des restaurants d’Eden où la nourriture puise des saveurs de paradis sur le palais, des magasins de luxe dans les ruelles sereines ; il est bon de vivre à Florence. Ainsi depuis quelques années, une dizaine, la ville s’est vue multipliée, les loyers doublés. Il faut avoir les moyens pour vivre dans les quartiers prisés, luxueux, tandis que les autres se terrent dans les HLMs en banlieue. Cela dit même la banlieue reste d’un calme olympien, tranquille et d’une esthétique sèche.

La police éprouve quelques problèmes car les meurtres et les représailles se font de plus en plus nombreux.

Il règne à présent une atmosphère de sécurité, une aire de repos bien méritée. L’argent rentre dans les caisses, les touristes augmentent chaque année, les gens viennent y vivre et respirer l’air frais de Florence et ses fragrances artistiques. Les élèves aux académies connues ne ressentent de la peur que le néant, ils vivent leur jeunesse sans se soucier des gamins disparus, enlevés pour former les rangs des conditionnés. L’on voit apparaitre des jeunes filles graciles, nymphes vaporeuses vêtues de dentelles accompagnées de leur tuteur, d’une voix qu’elles répondent et partent vers d’autre contrés. Des rumeurs, des photos jamais plus.

A Florence il n’y a pas d’histoires macabres dans les journaux, les gens sont gardés dans leur cocon de protection illusoire, la propagande et la censure sont maîtres ou alors les informations sont très bien dirigées.  
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